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Ewa

A Dijon, un abonnement à tarif préférentiel pour les petits rouleurs

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On connaissait la prime covoiturage du gouvernement à 100 euros, à condition de réaliser au moins 10 trajets covoiturés par trimestre. Avec pour seule preuve, celle d’un registre de covoiturage, et quelques fraudeurs pour pimenter l’affaire…

Voici l’abonnement mensuel à moins de 65 euros pour garer sa voiture près de chez soi (1) prendre le bus, le tram ou le vélo en illimité sur le réseau des transports Divia Mobilités. Seule condition : ne pas utiliser son auto plus de 10 fois par mois et le reste du temps, la laisser stationner dans l’un des parkings gérés par l’opérateur des transports publics urbains (Keolis). Les entrées et sorties sont comptabilisées. Au delà de 10, une surfacturation intervient le moins le mois suivant. L’idée est de « permettre aux habitants du centre-ville de laisser leur voiture dans un parking en ouvrage puis d’utiliser les transports en commun » expliquait sur France Bleu Emilie Jeanningros, directrice marketing de l’opérateur (Keolis). « C’est très intéressant, avant, je payais plus de 200 euros par mois rien que pour stationner ma voiture », témoigne Isabelle, abonnée de la première heure.

Cette initiative a été lancée à l’occasion de la semaine de la mobilité qui se déroule jusqu’au 22 septembre, dans une centaine de réseaux de transport français.

(1) Dans l’un des parkings en ouvrage exploités par Keolis, l’opérateur des transports de la métropole de Dijon. + d’infos: ici

 

Ewa

Carole Delga à propos du passe rail : « Arrêtons de parler, passons à l’action »

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Emmanuel Macron répondait le 4 septembre, sur YouTube, aux questions du vidéaste web Hugo Travers (Hugo Décrypte). Parmi les sujets abordés par le président de la République, la création d’un « passe rail » à tarif unique dans les TER, sur le modèle de celui mis en place en Allemagne (49 euros pour utiliser à volonté les transports publics urbains et les trains régionaux). Réaction de Carole Delga, président de l’association Régions de France et de la région Occitanie :

« Le président de la République s’intéresse enfin à la question déterminante du prix du train. Je rappelle que les Régions sont déjà à l’œuvre : pour prendre l’exemple de l’Occitanie, c’est la gratuité à l’usage des trains régionaux pour les 18-26 ans, l’abonnement mensuel plafonné à 45€ pour les salariés, ou encore tous les billets de train à 1€ les premiers week-ends de chaque mois. Et ça marche puisque depuis 2019 la fréquentation a progressé de plus de 30%, en même temps que les recettes (+14%). Nous irons même plus loin à partir du 1er janvier prochain en proposant la gratuité des cars et trains régionaux dès l’âge de 12 ans. 1 million de jeunes seront concernés ! Oui, ce modèle peut et doit être dupliqué au niveau national.

Je rappelle également qu’en Allemagne l’Etat participe à hauteur de 50% à cette politique des bas prix. Il doit en être de même en France si on veut changer les habitudes et réellement accompagner la décarbonation de nos modes de déplacement. Cela fait 9 mois que nous attendons les suites de l’annonce par la Première ministre d’un investissement de 100 milliards d’euros dans le ferroviaire. Donc arrêtons de parler, passons à l’action. C’est ce que nous demandons, nous les présidents de Région. L’investissement ferroviaire doit être la priorité de ce gouvernement pour combler le retard pris par la France par rapport aux autres pays européens.

Je rappelle que les Régions sont déjà à l’œuvre : pour prendre l’exemple de l’Occitanie, c’est la gratuité à l’usage des trains régionaux pour les 18-26 ans, l’abonnement mensuel plafonné à 45€ pour les salariés, ou encore tous les billets de train à 1€ les premiers week-ends de chaque mois. Et ça marche puisque depuis 2019 la fréquentation a progressé de plus de 30%, en même temps que les recettes (+14%). Nous irons même plus loin à partir du 1er janvier prochain en proposant la gratuité des cars et trains régionaux dès l’âge de 12 ans. Un million de jeunes seront concernés . Oui, ce modèle peut et doit être dupliqué au niveau national.

Je rappelle également qu’en Allemagne, l’Etat participe à hauteur de 50% à cette politique des bas prix. Il doit en être de même en France si on veut changer les habitudes et réellement accompagner la décarbonation de nos modes de déplacement. Cela fait 9 mois que nous attendons les suites de l’annonce par la Première ministre d’un investissement de 100 milliards d’euros dans le ferroviaire. Donc arrêtons de parler, passons à l’action. C’est ce que nous demandons, nous les présidents de Région. L’investissement ferroviaire doit être la priorité de ce gouvernement pour combler le retard pris par la France par rapport aux autres pays européens. »

De son côté, Christelle Morençais, patronne de la région Pays de la Loire, « approuve » la proposition d’Emmanuel Macron mais évalue à 10 millions d’euros par au minimum le coût d’un passe rail. « Une somme dont la région ne dispose pas en l’état de ses ressources ». L’élue appelle le gouvernement à organiser un « Grenelle du financement des transports publics » pour remettre à plat leur modèle économique.

Ewa

Vers une hausse modérée du forfait Navigo en Ile-de-France ?  

07/10/2003
Transports Ile de France - Navigo


RATP SNCF
Transports Ile de France
Navigo

Les tarifs pour les usagers des transports franciliens pourraient à nouveau augmenter en 2024, selon le vœu de Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) adopté le 18 juillet par son conseil d’administration. Une augmentation que l’élue justifie par les besoins de financement de + 15% de l’offre de transport public pour le JO 2024, les nouvelles lignes de métro ou leurs extensions. L’inconnue, c’est l’ampleur de cette hausse sur le forfait Navigo ?

Le montant dépendra de l’effort du gouvernement, répond un porte-parole d’IDFM. Il sera modéré, assure cette même source, si le gouvernement accède aux demandes de l’autorité régionale des transports, dans le projet de loi de Finances pour 2024.

Outre les nouvelles recettes fiscales souhaitées par Valérie Pécresse, « le conseil d’administration votera en décembre l’augmentation nécessaire des contributions des collectivités locales et des recettes tarifaires, y compris la tarification spécifique pour les visiteurs lors des Jeux Olympiques et paralympiques, avec le souci réaffirmé de modérer au maximum les hausses de tarifs pour les Franciliens« , explique l’élue dans son vœu adopté au lendemain de la réception d’un courrier que lui a adressé le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune. Missive qui assure qu’IDFM « pourra disposer de nouvelles marges de manœuvre fiscales dès 2024« . Le gouvernement serait donc prêt à faire un geste, « c’est une excellente nouvelle, mais pour l’heure, cela reste théorique« , réagit-on à l’autorité des transports franciliens.

A la suite des Assises du financement organisées début 2023 à la région, en collaboration avec la préfecture, Valérie Pécresse demandait une hausse du versement mobilité (VM), dont s’acquittent les entreprises de plus de 11 salariés, pour financer l’offre supplémentaire de transports en 2024 liée aux Jeux olympiques et à l’extension des lignes 11 et 14 du métro, ou le RER E (Eole).

Le gouvernement entend respecter ces équilibres « sur la période 2023-2028 » écrit le ministre, et souhaite « une solution de financement durable (…) propre à garantir la visibilité souhaitable jusqu’à la fin de la décennie« , indique Clément Beaune dans son courrier. Il promet « une trajectoire de financement pluriannuelle, dont le projet de loi de Finances 2024 assurera la déclinaison » à la rentrée.

Pour 2024, Valérie Pécresse estime les besoins de financement d’IDFM à 800 millions d’euros, ce qui laisserait 300 millions à trouver auprès des collectivités et des usagers. Elle demande le triplement de la taxe de séjour, ce qui pourrait rapporter 200 millions d’euros. Et l’augmentation de 0,2 point du taux du versement mobilité dans la zone 1 et 2, soit 300 millions d’euros dès 2024. « On besoin de ces recettes supplémentaires pour ne pas s’éparpiller dans une multitudes de sous-taxes, et d’un effort partagé entre fiscalité, contributions des collectivités locales et recettes commerciales », ajoute le porte-parole d’IDFM.

Clément Beaune promet aussi de réduire de moitié la redevance versée par IDFM à la Société du Grand Paris (SGP) pour utiliser les voies du métro automatique Grand Paris Express.

Fin 2022, le tarif du forfait Navigo avait pris 10%, à 84,10 euros, le ticket à l’unité était passé à 2,10 € (1,69€ en version carnet, avec la carte Liberté +).

Nathalie Arensonas

Ewa

200 000 billets Intercités vendus à 19 euros pendant une semaine

Départ train de nuit Paris Lourdes.

Clément Beaune a annoncé ce matin que 200 000 billets Intercités seront vendus du 7 au 15 juillet au prix de 19 euros. Le but, selon le ministre des Transports, est de faciliter les départs en vacances « pour tous« .

Ces billets, utilisables du 7 juillet au 31 août, concernent les trains de jour et de nuit sur toutes les liaisons Intercités, au nombre de 135, parmi lesquelles Paris-Toulouse, Paris-Nice, Bordeaux-Marseille, Nantes-Lyon, ou Paris-Briançon.

Etant l’autorité organisatrice des lignes Intercités, l’Etat finance le dispositif. « Je sais qu’on doit encore faire des efforts, la SNCF le fait, l’Etat l’accompagne, les régions aussi. Le prochain chantier, c’est de simplifier tout ça« , a indiqué le ministre avant d’affirmer qu’un passe unique pour les jeunes sur les trains régionaux, à l’image de ce qui est proposé en Allemagne, va être proposé avant l’été prochain.

 

Ewa

L’Occitanie lance le paiement du TER en fin de mois

Rive droite du Rhône. TER Occitanie pétition petites lignes
L’Occitanie persiste à vouloir se distinguer en matière tarifaire. Après avoir lancé une tarification dégressive pour les moins de 26 ans et pour les seniors (selon le principe plus on voyage, moins on paye), la région se tourne vers un autre public plus souvent oublié, les 27-59 ans, pour leur proposer le paiement de leurs voyages en train à la fin du mois (appelé également « post paiement » dans le jargon du transport public).
Baptisée +=Flex et qualifiée d’unique en France pour les TER selon l’Occitanie, cette offre entrera en vigueur le 1er août. Elle repose sur une application, Fairtiq Rouge, à télécharger gratuitement et sans engagement. Elle vise à simplifier l’usage du TER, affirme la région. « 95 % de nos voyageurs sont équipés d’un smartphone », assure Jean-Luc Gibelin, le vice-président délégué aux transports de l’Occitanie.
L’application permet de dématérialiser les titres de transport et de calculer le prix du billet en fonction du trajet effectué, après avoir recueilli les informations  grâce à la géolocalisation du smartphone. « Nous avons répondu à une demande des associations d’usagers avec qui nous avons travaillé pour élaborer cette offre« , poursuit Jean-Luc Gibelin, expliquant qu’avec le développement du télétravail, il est nécessaire d’imaginer de nouvelles formules tarifaires.
Les voyageurs pourront avoir une idée de leur future facture à acquitter, grâce à Simu’Flex, un simulateur disponible sur l’application, sur les sites trainlio.sncf.com et lio-occitanie.fr, où ils pourront se renseigner sur les prix des différents trajets.

Un plafond fixé à 90 euros par mois

La facture prendra en compte les trajets réalisés, avec un plafond fixé à 90 euros maximum par mois, quel que soit le nombre et le type de trajets réalisés. Le montant sera débité en fin de mois sur le compte bancaire de l’utilisateur.
Un principe de dégressivité sera également appliqué. Le voyageur bénéficiera d’une réduction de – 20 % à partir du deuxième trajet effectué dans un mois, puis de – 50 % à partir du cinquième voyage, et jusqu’à – 90 % à partir de 30 trajets. « C’est une prime à la fidélité », souligne Philippe Bru, le directeur régional de SNCF Voyageurs Occitanie. Dès deux mois consécutifs d’utilisation avec un minimum de 20 trajets par mois, l’usager déclenche une cagnotte mobilité pour payer de futurs voyages. Celle-ci se crédite de 20 % du montant de tous les déplacements effectués au cours du “mois 1“. Son solde peut être consulté à tout moment.
« Il n’y a pas d’objectif chiffré pour +=Flex », précise Jean-Luc Gibelin. Mais il pourrait aider à atteindre l’objectif de transporter, « dès que possible« , 100 000 voyageurs par jour dans les TER comme le demande la convention TER signée en mars dernier entre l’Occitanie et SNCF Voyageurs pour la période 2023-2032.
« Actuellement, 80 000 personnes empruntent les trains régionaux chaque jour en Occitanie », rappelle Philippe Bru. « Fin 2022, on était à + 30 % par rapport à fin 2019. Et fin mai 2023, on a encore augmenté la fréquentation de 18 % par rapport aux cinq premiers mois de l’année 2022», complète Jean-Luc Gibelin.  Le succès de l’offre +=0, qui a déjà bénéficié à 68 000 jeunes de moins de 26 ans, est de bon augure.
Yann Goubin

Ewa

La Fnaut pointe les risques d’une « fragmentation ferroviaire »

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Le parcours du voyageur est souvent un parcours du combattant. Tarifications compliquées, cartes de réduction acceptées dans une région mais pas dans la voisine, correspondances trop longues, annonces confuses, agents aux abonnés absents en cas de problème… Le sujet du confort du voyage est majeur.
La Fnaut voulait le dénoncer lors de son colloque annuel du 23 mai dernier, avant qu’il ne soit interrompu par des cheminots contestant la disparition programmée de Fret SNCF. La fédération des usagers demande à raison que les voyages en transports en commun soient plus faciles, donc plus attirants. Sinon comment séduire les automobilistes ?
Le 2 juin, elle est revenue sur le sujet en pointant « les risques d’une fragmentation ferroviaire » liée aux pratiques différentes des régions pour prendre les TER, à l’arrivée de nouveaux opérateurs sur le marché (Trenitalia, Tranline, Connect, Google…) et à la réorganisation interne de la SNCF qui sépare ses activités (Ouigo, Inoui, Intercités…).

Convention collective des voyageurs

« Pour l’information voyageurs comme pour la distribution de billets, il existe plein de sites (pas forcément connus), mais aucun n’est exhaustif. Le voyageur ne sait pas exactement ce qu’il va trouver. Et dans les guichets en gare ou ailleurs, il y a peu d’heures d’ouverture« , souligne Patricia Perennes, du cabinet Trans-Missions, qui a réalisé une étude sur le sujet à la demande de la Fnaut. »En conclusion, le parcours client s’est complexifié. On attend désormais du voyageur qu’il soit un expert« , poursuit la chargée de mission.

D’où la demande de la Fnaut, adressée aux opérateurs et aux régions, d’inverser la tendance et de se mettre dans la peau des voyageurs. Pour simplifier la démarche, elle souhaite la mise au point d’une « convention collective des voyageurs » comprenant 23 exigences (ici). Les représentants des usagers réclament, entre autres, un guichet unique pour acheter l’ensemble des titres quel que soit l’opérateur, l’acceptation des cartes nationales de réduction et des tarifs sociaux dans tous les trains ou encore des conditions de dédommagement et de prise en charge unifiées sur tout le territoire.

La Fnaut s’apprête à envoyer un courrier aux opérateurs et aux élus pour organiser une réunion de travail sur le sujet. Elle indique que Régions de France a déjà proposé une rencontre début juillet. « Parallèlement, le ministre des Transports pousse son projet de billet unique. Mais il ne pourra pas se faire si nous n’avançons pas sur une harmonisation des tarifs« , commente Bruno Gazeau, le président de la Fnaut, qui prône trois grands principes : lisibilité, simplicité et cohérence.

En toile de fond, avec l’ouverture à la concurrence, la multiplication prochaine des transporteurs risque de singulièrement compliquer la vie des Français – sans parler des touristes – si les autorités organisatrices, mais aussi l’Etat, ne se mettent pas enfin autour d’une table pour faire taire leurs égoïsmes respectifs et mettre le voyageur au centre du jeu.

Marie Hélène Poingt

Ewa

Clément Beaune souhaite un billet unique pour les transports dans deux ans

Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports

C’est l’une des grandes idées défendues par le ministre délégué chargé des Transports : la mise au point d’un billet unique permettant de se déplacer partout en France en empruntant les transports publics. D’où le lancement, le 7 février, d’un hackathon (concours d’idées) à la Cité des Sciences et de l’industrie à Paris, dans le cadre du forum de l’Agence de l’innovation pour les transports. « C’est par des solutions innovantes et concrètes qu’on peut révolutionner le quotidien des usagers des transports en commun en France« , a indiqué à cette occasion Clément Beaune. « Quand j’ai émis cette idée, on m’a dit qu’il fallait au moins dix ans pour ça. Mais je suis convaincu qu’en l’espace de deux ans, on peut développer le billet unique partout en France« , a-t-il affirmé dans une interview à 20 Minutes.

Le ministre envisage « une expérimentation dès la fin 2023 dans un certain nombre de territoires volontaires« . Un groupe de travail va être lancé avec les autorités organisatrices des mobilités « afin de définir les modalités de mise en oeuvre d’un titre unique de transport à l’échelle nationale« , a-t-il ajouté.

Mais la tarification unique attendra, le ministre la dissociant du support : « Il faut respecter cette politique de la décentralisation des transports« , a-t-il dit, la tarification étant du ressort des collectivités locales.

Ewa

Le ministre des Transports souhaite une « conférence nationale des transports »

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Intervenant le 18 janvier à l’occasion des vœux du Gart (Groupement des autorités responsables de transport), Clément Beaune a proposé de mettre sur pied une « sorte de conférence nationale des transports » afin que les différentes autorités politiques chargées des questions transports puissent se réunir et discuter, « pour diffuser les bonnes pratiques, ou pour se voir tout simplement« .

Le ministre délégué chargé des Transports, qui s’inspire du système allemand, souhaite lancer cette nouvelle instance d’ici la fin du trimestre. « Les Etats fédéraux ont l’habitude de travailler ensemble. En France, la compétence transport est très décentralisée, entre les régions qui s’occupent des TER, les AOM qui gèrent les transports urbains… Et il n’y a pas de lieu pour se réunir et discuter« , souligne-t-on dans son entourage. Les régions, le Gart ou encore les associations d’élus France Urbaine et Intercommunalités de France devraient être approchées prochainement pour participer à la création de cette instance.

Billet unique national

Parmi les sujets qui pourraient être abordés, Clément Beaune défend l’idée d’un billet de transport unique, valable sur tout le territoire français. Ce n’est pas une mince affaire, ni sur le plan technique, ni sur le plan financier. Ses services lui ont indiqué qu’il faudrait huit à dix ans pour le lancer, raconte-t-il. Avec cette instance, qu’il veut « informelle« , il espère accélérer. le mouvement…

Il donne déjà rendez-vous début février, lors d’un forum organisé par l’Agence pour l’innovation qui portera notamment sur ce thème. Le Gart y sera, répond Louis Nègre, son président, en regrettant toutefois le silence du ministre sur la nécessité d’un financement « fléché, stable et pérenne » pour les transports publics.

Le Gart, qui souhaite la révision « en profondeur » du modèle de financement, a demandé à son conseil scientifique de travailler sur la question. Les conclusions définitives seront dévoilées lors des RNTP (Rencontres nationales du transport public) qui se tiendront du 17 au 19 octobre à Clermont-Ferrand. D’ici là, Ile-de-France Mobilités aura aussi réfléchi à la question, ayant programmé le 23 janvier « les Assises du financement des transports franciliens pour la période 2024-2030 ».

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Le prix du billet à l’unité plafonné à 5 euros au maximum dans les trains et les RER en Ile-de-France

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Depuis le mois de mars, le prix à payer a changé pour les usagers occasionnels qui embarquent à bord des trains et des RER en Ile-de-France (hors aéroports) : le prix à l’unité est plafonné à 5 euros, avec la garantie que le prix maximum par ticket dans un carnet de dix ne pourra pas dépasser 4 euros. « L’objectif de cette mesure est d’encourager les Franciliens de grande couronne qui se déplacent occasionnellement à utiliser davantage les transports en commun en leur proposant un tarif simple et plus abordable », explique IDFM, l’autorité organisatrice des transports. Jusqu’alors près de 21 millions de trajets étaient réalisés en achetant des tickets à plus de 5 euros par environ deux millions de personnes.

Cette décision va à l’encontre des préconisations de la Cour des comptes qui, dans son dernier rapport, suggérait plutôt d’augmenter le prix payé par l’utilisateur pour remettre à flot les finances dégradées d’IDFM. Mais pour l’autorité organisatrice dirigée par Valérie Pécresse, il faut d’abord reconquérir les usagers qui se sont détournés des transports publics. A ce jour entre 20 et 25 % d’entre eux n’ont toujours pas remis les pieds dans les enceintes des transports publics franciliens.

Ewa

Il n’y aura pas d’augmentation de tarifs sur les trains grandes lignes en 2022

Christophe Fanichet

Les tarifs des billets de train sur les grandes lignes n’augmenteront pas en 2022, a annoncé le 22 novembre Christophe Fanichet, interrogé sur la chaîne de télévision Franceinfo. Sur les TER, « ce sont les régions qui fixent les tarifs », a rappelé le PDG de SNCF Voyageurs.

« En 2020 et 2021, on n’a pas augmenté nos prix, je dirais même qu’on les a baissés », a-t-il affirmé. L’année 2021 a été marquée par une volonté de l’entreprise ferroviaire de simplifier sa gamme de prix, souvent critiquée comme opaque, avec notamment la fusion des cartes de fidélité en une seule. Cette nouvelle carte Avantage serait un « énorme succès » selon lui : « On en vend 8 000 par jour, deux fois plus que l’an dernier à la même époque. Il y a déjà aujourd’hui trois millions de Français qui l’ont dans leur poche ». Cette carte annuelle à 49 euros permet d’obtenir des tarifs plafonnés « jusqu’à la dernière minute » s’il reste des places.