Lancement du CIMIF, instance francilienne de consultation des associations de personnes à mobilité réduite
Améliorer l’accessibilité des transports, c’est le but de la nouvelle instance lancée le 27 novembre par Île-de-France Mobilités (IDFM) et baptisée Comité inclusion et mobilités d’Île-de-France. Le CIMIF réunira ainsi deux fois par an l’autorité organisatrice des transports, les opérateurs (SNCF, Keolis, Transdev, LacroixSavac, RATP Dev…) et les associations des personnes en situation de handicap, afin de renforcer le dialogue entre les différents acteurs en présence et « coconstruire les politiques d’accessibilité« .
Il s’agit notamment d’identifier les besoins et les priorités et de chercher des solutions. Une feuille de route « Accessibilité et Mobilité inclusive » doit fixer les orientations autour de 40 actions concrètes en matière d’accessibilité, selon quatre grands axes : infrastructures et équipements, services et numérique, interactions humaines, et organisation et pilotage.
Première décision, lors de la première réunion du CIMIF, Valérie Pécresse, la présidente d’IDFM et présidente de région, a annoncé l’inscription de huit nouvelles gares au Schéma directeur d’accessibilité (SDA) d’Île-de-France pour un montant de 150 millions d’euros. Depuis 2016, 2,5 milliards ont été investis dans le cadre du SDA de 2009 puis du Schéma d’accessibilité programmée (SD’AP) de 2015 pour rendre accessible près de 270 gares et stations du réseau ferré.