A Chartres, un BHNS qui répond au nom de Pégase
Quelques jours avant les crises de gouvernements, Philippe Tabarot avait eu le temps d’inaugurer le dernier né des bus à haut niveau de service (BHNS), à Chartres. Le ministre des Transports avait fait le déplacement le 4 septembre pour voir « Pégase » prendre son envol dans la métropole d’Eure-et-Loir.
Les Chartrains ont en effet puisé dans le lexique mythologique pour baptiser ce nouveau bus sur voie dédiée qui relie la gare de Chartres à l’hôpital Louis-Pasteur (au Coudray) sur la ligne A récemment mise en service. La deuxième ligne, la B, est attendue tout début 2026, entre Lucé et le quartier de la Madeleine. Avec la même amplitude horaire (5 h25 à 21h) et les mêmes fréquences : toutes les dix minutes environ en heure de pointe, et toutes les 15 minutes en heures creuses. Le BHNS permet de traverser la zone urbaine en 25 minutes environ.

La collectivité locale a acheté 52 Mercedes Citaro fabriqués en France, à motorisation diesel « mild hybrid ». Des véhicules équipés d’un module qui récupère l’énergie, principalement au freinage, pour la restituer au démarrage. Il ne s’agit pas d’un moteur électrique mais plutôt d’une assistance électrique pour lequel les gains de carburant espérés sont d’environ 5%. Les véhicules sont de longueur standard (12 mètres) équipés de trois portes, 23 places assises dont 4 places pour les personnes à mobilité réduite, une plateforme pour les fauteuils roulants, poussettes, et passagers debout.
Le BHNS a été l’occasion de redessiner la ville. Le long du parcours de Pégase, Chartres métropole a fait travaillé des maîtres-verriers pour créer des vitraux inspirés du mythique « Bleu de Chartres » et du patrimoine local. Ils ornent les totems de cinq stations.