Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Ligne nouvelle Paris-Normandie : l’Ile-de-France et la Normandie vont reprendre les discussions

Rame Regio 2N Omneo en livree region Normandie. © Region Normandie

Le président de la Normandie, Hervé Morin, a annoncé le 5 novembre que les dessertes des gares des Yvelines sur le trajet entre la Normandie et Mantes (dont Bonnières, Rosny, Mantes ou Bréval) seraient maintenues même une fois que le prolongement d’Eole sera réalisé, à l’horizon 2030.
La suppression de la desserte des gares du Bonniérois et du Mantois avait été annoncée en 2022 par la Normandie. La région estimait qu’une fois le projet Eole en service, la suppression des dessertes des gares intermédiaires non normandes, permettrait d’offrir un meilleur service aux usagers normands en réduisant le temps de trajet.
Regrettant cette décision, la région Île-de-France avait, en septembre 2024, fait du maintien de ces dessertes dans les Yvelines, l’une des trois exigences pour inscrire le projet de Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN), au schéma d’aménagement régional (SDRIF-E). Ses autres demandes portaient sur l’étude de l’enfouissement partiel de la LPN entre Orgeval et Aubergenville et sur la limitation de l’évolution du trafic de fret ferroviaire en transit par l’Île-de-France avec le développement de solutions alternatives (contournement de la région par le fret ferroviaire et développement du fret fluvial).
Sur ce dernier point, les deux régions sont tombées d’accord, au cours de la réunion du 5 novembre. « Nous avons besoin d’un contournement fret de l’Île-de-France, pour les flux du port du Havre que nous voulons doubler en passant de 3 millions de conteneurs à 6 millions », a confirmé Hervé Morin. Florence Portelli, première vice-présidente de la région Île-de-France s’est engagée à inscrire ce sujet dans les délibérations du CPER qui se dérouleront le 19 novembre prochain.

Par ailleurs, les deux régions ont annoncé « l’ouverture de discussions pour une augmentation de l’offre de transport des trains normands au regard des prévisions de trafic attendues à horizon 2030. Île-de-France Mobilités s’engage à financer l’ensemble des dessertes franciliennes« .

De ce fait, les discussions sur le projet de la nouvelle ligne Paris-Normandie (LNPN) vont pouvoir se rouvrir « sur de nouvelles bases« , ont convenu les élus régionaux. « Ce dialogue renoué doit permettre la reprise des études de refonte de la LNPN avec la révision de son tracé et la limitation de son impact« , ont-ils notamment précisé.

Ewa

La RATP lance sa filiale d’ingénierie orientée bus et tramway

Un TramBus Irizar du réseau Txik Txak, ici à Biarritz en juin 2023. © Y. G.

Le groupe RATP a annoncé le 4 novembre à l’occasion des Rencontres nationales du transport public (RNTP), la création de RATP Expertises, une filiale dédiée à l’ingénierie des réseaux de transports publics. Elle sera présidée par Rémi Di Biasi, jusque-là directeur de cabinet et contract manager du réseau de surface (bus et tramway) du groupe et sera composée « d’une centaine d’experts », issus de l’entreprise. La filiale débutera officiellement ses activités en janvier 2026, même si « nous commençons dès demain à observer les appels d’offres qui se présenteront », assure Rémi Di Biasi.

RATP Expertises s’intéressera dans un premier temps à l’ingénierie des réseaux de bus et de tramway, peut-être plus tard au mode lourd, précise Rémi Di Biasi. La société interviendra dans quatre domaines : les études et les projets de transport (restructuration de réseaux de bus, véhicules autonomes, BHNS, gares routières…), la transition énergétique des bus, les systèmes de supervision (système d’aide à l’exploitation, billettique, analyse des données, gestion de la maintenance assistée par ordinateur… ) et la gestion des actifs (véhicules, infrastructures, équipements industriels…).

Ewa

L’aménagement du nouveau quartier Chapelle International s’achève

L'aménageur de la SNCF, Espaces ferroviaires a livré le quartier Chapelle International.

La transformation de l’ancienne friche ferroviaire située Porte de la Chapelle dans le nord de Paris est achevée. La filiale d’aménagement urbain et de développement immobilier du groupe SNCF, Espaces ferroviaires, chargée de redonner vie aux sites ferroviaires qui n’ont plus d’utilité d’exploitation, a annoncé le 27 octobre, avoir signé l’achèvement du programme Chapelle International, impulsé par la Ville de Paris en 2008. Ce programme a été conçu par une équipe pluridisciplinaire de maîtrise d’œuvre composé de l’AUC (architecte-urbaniste, mandataire), OGI (BET VRD) et Bureau Bas Smets (Paysagiste), Entre 2022 et 2025, l’aménageur de la SNCF a fait évoluer le projet initial en intégrant des représentants d’habitants à la sélection des architectes et opérateurs.

Remplacer l’ancienne gare de marchandises

C’est désormais un véritable quartier, couvrant sept hectares, qui occupe l’emplacement de l’ancienne gare de marchandises de la Chapelle, construite 1830 et entièrement détruite par un bombardement en 1944. Les halles désaffectées ont commencé à être démolies en 2014 pour construire dès 2016 un l’hôtel logistique de 35 000 m2 et des immeubles d’habitation représentant 1 100 logements dont près de 700 logements locatifs sociaux, à loyer maîtrisé, ou de logements en accession, et plus de 400 logements dédiés à des étudiants, des chercheurs, des jeunes actifs et des travailleurs migrants.
A côté des ces bâtiments ont été édifiés le square du 21 avril 1944, la promenade plantée, la pelouse arborée et les venelles paysagères.
Près de 6 000 m² d’équipements publics ont également été réalisés, développés par la Ville de Paris : des terrains de sport (3 000 m²) sur le toit de l’hôtel logistique, une école de 12 classes et une crèche de 99 berceaux, un gymnase de 1 200 m² et un équipement culturel dédié aux beaux-arts et aux pratiques artistiques amateurs.

Ewa

Le programme Care Rail va bénéficier à six nouvelles PME-PMI ferroviaires

Les 6 PME PMI signataires de la Grappe CARE AURA 3 les equipes CARE Alstom BPI France et DGE

Alstom et l’association Care Rail (Compétitivité-Accompagnement-Rail-Emploi) ont annoncé, le 17 octobre, le lancement d’une nouvelle  “grappe“ pour accompagner six nouvelles PME-PMI* ferroviaires de la région Auvergne-Rhône-Alpes et renforcer leur performance industrielle.
Ces entreprises bénéficieront pendant 18 mois d’un parcours de 22 jours d’accompagnement de la part de l’usine Alstom de Villeurbanne en expertises industrielles individualisées, à travers des ateliers collectifs, le partage de bonnes pratiques et la mise en réseau.
Lancées en 2021 et cofinancées par l’État dans le cadre du programme France 2030,  les missions de Care Rail participent au renforcement de la filière ferroviaire française, en aidant les PME à gagner en maturité, à proposer des produits et des services en adéquation avec la demande du marché, à fluidifier leur relation client fournisseur, et à bâtir une chaîne d’approvisionnement plus robuste et tournée vers l’international.

*Les six entreprises concernées par le programme : AMG (mécanique générale et de précision), Centralp (électronique et logiciels embarqués), Cicor (solutions électroniques intégrées), Serinox (tôlerie industrielle et tôlerie fine de précision), SLD (usinage mécanique de précision), Somep (cintrage, façonnage et soudure de tubes techniques), 

Ewa

Le technicentre de la ligne N fait peau neuve

Nouvel atelier 3 voies du technicentre de Trappes-Montrouge (Regio 2N). © Y. G.

La transformation du technicentre de Trappes-Montrouge, à cheval sur Bagneux et Châtillon au sud de Paris, touche à sa fin après huit ans de travaux sans interruption de l’activité. Le nouvel atelier trois voies a ainsi été officiellement inauguré le 21 octobre. Il est destiné à l’entretien des Regio 2N, le nouveau matériel affecté à la ligne N (Paris-Montparnasse – Rambouillet –Mantes-la-Jolie – Dreux via Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines et Plaisir-Grignon), et dont la dernière des 73 rames dédiées à cette ligne a été livrée en janvier 2023.

Ponctualité en hausse

L’arrivée de ce nouveau matériel sur la ligne N — Il était déjà en service sur la ligne R — a notamment permis d’améliorer la ponctualité des trains empruntés chaque jour par 132 000 voyageurs : le taux de régularité atteint 95,4 %.  Et le taux de satisfaction des voyageurs s’élève à 86,1 %. « Les tout derniers chiffres de ponctualité atteignent même 96 à 97 %, ce qui en fait une ligne plus fiable qu’une ligne de métro ! », assure Laurent Probst, le directeur général d’Île-de-France Mobilités.
Le nouvel atelier est destiné à la maintenance de niveau 3, celle qui concerne les organes dits lourds comme des groupes climatiseurs, et qui nécessite entre un et cinq jours d’immobilisation des trains. Avec ses larges entrevoies, il offre une surface au sol débarrassée de la plupart des outils qui sont désormais suspendus. Il s’agit de faciliter les accès aux organes importants et de sécuriser le travail les agents.

Gain de temps

Pour les opérations de maintenance moins longues, qui peuvent s’effectuer dans les “creux de roulement“, entre 9 h 30 et 15 h 30, le Technicentre dispose d’un autre atelier dit Site de maintenance et de garage en ligne (SMGL). Il s’agit d’une structure plus légère qu’un atelier classique destiné aux opérations maintenance simples (niveau 2) comme la vérification des organes de sécurité, du système de freinage, des portes, le remplacement de petites pièces (archets de pantographes, sièges) mais également le nettoyage intérieur. Le bâtiment, long de 240 m, accepte les rames Regio 2N entière, en unité multiples (UM), sans avoir besoin de les désaccoupler, ce qui fait gagner en temps d’intervention. Il a été construit en légère courbe, pour épouser le tracé de la voie d’accès déjà existante. Le SGML est équipé de passerelles fixes y compris les combles lacunes en brosses pour s’adapter au matériel, et d’une voie sur pilotis d’1,55 m de hauteur.
En complément de ces deux ateliers, les travaux sur le site ont consisté à allonger deux voies de garage, de petite maintenance et de nettoyage à 220 m chacune, d’adapter une des voies d’un bâtiment existant au détagage et au décrassage des bogies et d’y installer à l’entrée un banc de mesure d’essieux pour la vérification automatisée des essieux au défilé. Les installations de traction électrique ont aussi été renforcées sur le faisceau de voies.

Redimensionnement

L’entrée du technicentre a été redimensionnée pour pouvoir stationner un Regio 2N en UM, et l’ancienne rotonde, datant de 1920, dont il ne restait déjà plus que 14 alvéoles a été conservée et restaurée pour servir de locaux mixtes (bureaux, stockage, local à déchets), comme un symbole de la mémoire du site.
L’ensemble du chantier, de la conception à la réalisation, a été mené par l’Agence de maîtrise d’ouvrage Ateliers et installations fixes (A2IF) de Transilien SNCF Voyageurs. Elle a conduit les chantiers avec un groupement d’entreprises du BTP et une maîtrise d’œuvre intégrée (ingénierie et architecte), des études de conception jusqu’à la réalisation.
Le financement a été apporté par Île-de-France Mobilités qui a investi 100 millions pour moderniser le technicentre de Trappes-Montrouge et 1,6 milliard pour l’ensemble des ateliers de maintenance de Transilien entre 2015 et 2025. Si on ajoute l’acquisition du matériel, a précisé Laurent Probst, « IDFM aura investi 15 milliards sur le train contre 10 milliards sur le métro ». sur la dernière décennie.

Ewa

Akiem ouvre un nouvel atelier de maintenance en Suède

Le nouvel atelier d'Akiem à Borlänge en Suède

Le loueur de locomotives et de trains de passagers Akiem a annoncé le 22 octobre, l’inauguration de son nouveau site de maintenance à Borlänge, en Suède. Situé au cœur du réseau ferroviaire suédois, à un peu plus de 225 km au nord-ouest Stockholm, l’atelier de Borlänge est, selon Akiem, « idéalement situé pour servir le trafic des opérateurs en Suède et en Norvège, notamment sur les corridors vers l’Allemagne et le Danemark ».
D’une superficie de 600 m², l’atelier est équipé pour la maintenance préventive et corrective, avec deux fosses. des vérins de levage et des ponts permettant l’exécution en interne d’opérations complexes, et « d’allier rentabilité et délais d’exécution plus courts », assure Akiem.
Akiem dispose d’un écosystème industriel complet, certifié ECM (Entité en Charge de la Maintenance), qui s’appuie sur un réseau paneuropéen d’ateliers et des stocks importants de pièces détachées pour l’entretien du matériel roulant fourni à ses clients. L’entreprise gère une flotte de plus 760 locomotives et de 42 voitures de passagers ainsi que des solutions couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur du matériel roulant (leasing, maintenance). Elle est présente dans 22 pays européens, compte plus de 100 clients. La majorité de ses 400 employés sont basés en France, en Allemagne, en Pologne, en Suède, en Italie, en Hongrie et au Royaume-Uni.

Ewa

Ce que dit la grève des bus de Cergy-Pontoise

grève des bus cergy pontoise

Le conflit des chauffeurs de bus de Cergy-Pontoise-Conflans, en région parisienne, s’est achevé avec la signature, le 10 mars, d’un accord jugé « satisfaisant » par le syndicat FO. Retour sur les négociations qui ont mis fin à près quatre mois d’un mouvement « emblématique », selon les grévistes, qui confirme les enjeux sociaux autour des nouveaux contrats.

Les salariés s’étaient mis en grève le 7 novembre 2024, pour protester contre la dégradation de leurs conditions d’emploi dans le cadre d’un changement d’employeur. Quelques mois plus tôt, en janvier, le groupe Lacroix-Savac avait remporté l’appel d’offre lancé par Ile de France Mobilités, portant sur les lignes de bus de l’agglomération Cergy-Pontoise. Une société était créée pour les exploiter, Francilité Seine-et-Oise (FSO), en remplacement de la Stivo société historique de transports interurbains, qui gérait le réseau depuis 1974, avec Transdev. A l’époque, Éric Nicollet vice-président de l’agglomération chargé de la mobilité, assurait que « les conditions sociales des salariés seraient conservées. « Nous avons été extrêmement vigilants », expliquait à l’époque l’élu.
A son arrivée, la direction de FSO va souhaiter instaurer pour les 480 salariés, trois grilles différentes, une pour les salariés de Cergy (ex-Stivo), une autre pour ceux de Conflans (ex-Transdev) et une dernière pour les nouveau embauchés. Elle se heurte aux représentants des salariés qui entendent que soient harmonisées les conditions de travail de tous les sites et que la rémunération versée par Stivo soit maintenue.
Les négociations vont rapidement s’enliser. Au fil des ans, les conducteurs avaient obtenu de leur précédent employeur des accords hors convention collective, se traduisant par une série de primes : de non-accident, pour les embauches matinales, lors de journées à coupure, un treizième mois calculé sur la totalité de la rémunération, …
Le calcul de salaire proposé par la direction de FSO, fondé sur la dernière année d’activité, est aussi contesté. Le compte n’y est pas, estiment les syndicats. « Si le conducteur avait été en arrêt maladie, il était perdant, justifie Vincent Vilpasteur, secrétaire général de l’union départementale FO du Val d’Oise. Et la prime métier proposée ne reprenait pas l’intégralité de celles déjà obtenues ».

Une série de médiateurs

Fin novembre, puis à nouveau fin décembre, la décision de la direction de retirer de la paie des conducteurs grévistes la totalité des jours non travaillés va encore durcir le conflit. Et la cagnotte Leetchi, montée par les grévistes ne suffit pas à compenser les pertes de rémunération. La nomination d’un premier médiateur tourne au flop. Celle d’un deuxième interlocuteur va permettre une reprise du dialogue. En février, cette médiatrice indépendante désignée par le préfet de région, rend un rapport faisant état de sept propositions, parmi lesquelles une grille unique de rémunération pour tous les conducteurs, une indemnité différentielle « claire », une harmonisation du temps de travail ou encore la mise en place d’une prime de métier.

Il faudra l’intervention d’un troisième interlocuteur, spécialisé dans la gestion de crise, pour qu’un compromis soit trouvé autour d’une indemnité différentielle, qui compense l’écart entre les salaires Stivo et FSO. Ils estiment avoir obtenu des garanties concernant le maintien de leurs acquis, de leurs conditions de travail et de leur niveau de rémunération. Une grille unique de salaire sera notamment appliquée à tous les chauffeurs. Le paiement des heures de nuit interviendra dès la première minute et non au bout d’une heure complète. Après quinze mois de négociations et quatre mois de grève, les bus recommencent donc à circuler.

Déjà une grève fin 2021

Le conflit de Cergy-Pontoise n’est pas le premier lié à l’ouverture à la concurrence des réseaux de bus d’Ile de France. Et peut-être pas le dernier.
En novembre 2021, un premier mouvement social à l’appel de FO avait déjà touché plusieurs réseaux de bus franciliens. Les salariés de onze dépôts, dont une majorité située dans le Val-d’Oise, avaient alors arrêté le travail et prévu de manifester devant le siège d’Ile de France Mobilité …

A l’époque, ils entendaient obtenir un maintien de la rémunération des salariés en cas de transfert à de nouvelles sociétés, créées dans le cadre d’appel d’offres. Pour les partenaires sociaux, la volonté d’IDF Mobilités avec ces nouveaux contrats est d’obtenir des prix plus compétitifs, ce qui implique pour les opérateurs de revoir les conditions salariales proposées. Inacceptable pour les syndicats, qui demandent a minima une indemnité différentielle pour compenser l’inévitable dégradation.
La grogne va inciter Ile de France Mobilité à ralentir le calendrier de mise en concurrence qu’elle avait imaginé. Le processus d’attribution de deux premiers lots sur la zone Paris-petite couronne, lancé en mars 2022, va même être déclaré sans suite par l’autorité francilienne. Pour désamorcer la colère latente, elle va même commander un audit social sur l’ouverture à la concurrence. Il est confié à deux rapporteurs, dont l’ancien patron de la Ratp, Jean-Paul Bailly. Leurs travaux, publiés en avril 2023, vont aboutir à un changement de la loi sur le transfert des salariés. Le nouveau texte apporte « des garanties robustes conformes aux demandes du corps social pour les agents amenés à changer d’employeur », assure IDF Mobilités. Le conflit de Cergy-Pontoise prouvent que ces garanties n’ont pas été considérées par les syndicats aussi « robustes » que pour le législateur.

Ewa

Siemens signe un accord-cadre avec Northrail portant sur 50 locomotives Vectron

locomotives Vectron
Siemens Mobility a signé le 20 février un accord-cadre portant sur 50 locomotives Vectron avec RIVE Private Investment, un groupe d’investissement européen indépendant et société mère de Northrail, l’un des principaux fournisseurs de leasing et gestionnaires d’actifs ferroviaires en Europe.

L’accord-cadre prévoit la livraison de 15 locomotives Vectron, accompagnée d’un contrat de maintenance d’une durée de huit ans. Il prévoit une option sur 35 locomotives Vectron supplémentaires et une prolongation du contrat de maintenance de huit années supplémentaires.

Ewa

Alstom va digitaliser le réseau ferroviaire allemand

réseau ferroviaire allemand

Alstom et la Deutsche Bahn ont signé le 11 février un contrat-cadre de plus de 600 millions pour la digitalisation du réseau ferroviaire allemand.

Ce contrat-cadre porte sur l’installation d’au moins 1890 unités d’enclenchements digitaux (commandes d’aiguillage, signaux et protection de voie) et de la technologie de contrôle et de sécurité des circulations ferroviaires selon la norme internationale ETCS. Les systèmes d’enclenchement digital peuvent être installés sur les infrastructures ferroviaires les plus diverses et les plus complexes, les grandes lignes comme les lignes secondaires.

Le contrat-cadre prévoit des commandes entre 2025 et 2028 – la première commande est prévue au premier trimestre 2025 – et une mise en œuvre qui s’étalera jusqu’en 2032.

Alstom a déjà installé plus de 3 000 enclenchements digitaux dans une trentaine de pays.

Ewa

Le ministère des Transports impose de nouvelles règles aux utilisateurs de trottinettes

trottinette lime

Alors que la Ville de Paris prépare sa « votation citoyenne » le 2 avril pour demander aux Parisiens s’ils veulent ou non le maintien d’un service de trottinettes électriques en libre service, le ministre délégué chargé des Transports change les règles de leur utilisation. Le 29 mars, Clément Beaune a en effet dévoilé un « Plan national pour mieux réguler les trottinettes électriques ».

Selon lui, pas question de les supprimer, contrairement aux velléités de l’Hôtel de Ville. « Quand elles se substituent à la voiture individuelle ou au scooter thermique, elles sont autant de solutions et d’atouts supplémentaires sur le chemin de la décarbonation de nos transports d’ici 2050 », assure-t-il. De plus, les trottinettes électriques sont déjà très présentes sur notre territoire : « 2,5 millions de Français en possèdent une. Et il s’en est vendu 700 000 en 2022 », rappelle le ministre. Conséquence, « un tiers des Français utilisent ou ont utilisé une trottinette électrique de façon ponctuelle ou quotidienne. Et plus de 200 villes françaises disposent d’un service de trottinettes en libre-service ».

L’âge pour utiliser une trottinette électrique relevé à 14 ans

Mais face à la montée des accidents graves, dont le taux a augmenté de 38 % entre 2021 et 2022 pour les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), il veut réagir. D’où la décision de relever l’âge minimum d’utilisation des trottinettes à 14 ans  au lieu de 12 ans, «afin de s’aligner sur celui des scooters ».

Le montant des amendes passe de 35 à 135 euros pour « circulation sur une voie interdite aux EDPM » (Engins de déplacement personnel motorisé), ou pour le transport d’un second ou d’un troisième passager. Enfin, les trottinettes devront être plus visibles sur la voie publique et devront être équipées de feux stop et de clignotants.

Un Observatoire national de la micromobilité va être mis sur pied, notamment pour « produire des connaissances sur l’usage des trottinettes électriques en France, leur accidentologie et leur impact environnemental ». Des campagnes de sensibilisation, en lien avec la Sécurité routière, seront également lancées. 

Enfin, une charte d’engagements a été signé par les opérateurs de trottinettes en libre-service opérant en France. Ils s’engagent notamment à vérifier l’âge des usagers, à l’identification de chaque trottinette afin de faciliter la verbalisation par la police nationale et municipale, au recyclage des batteries et à l’allongement de la durée de vie des engins au-delà de 5 ans.

Yann Goubin