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Ewa

En Belgique, la ligne à grande vitesse Louvain – Liège alimentée par l’énergie solaire

Photovoltaïque
Un nouveau parc photovoltaïque de 3828 panneaux solaires destinés à alimenter les quelque 500 trains hebdomadaires, nationaux et internationaux, de la ligne à grande vitesse belge Louvain – Liège, a été officiellement mis en service le 22 mai par Infrabel, le gestionnaire du réseau belge.
Installé à Avernas, à la frontière entre la Wallonie et la Flandre, sur un terrain bordant la ligne ferroviaire, le site va produire environ 2 700 mégawattheures par an qui alimenteront la sous-station d’Avernas situé non loin de là.Cette sous-station est aussi alimentée, depuis 2015, par les éoliennes du parc éolien Greensky, fruit d’un partenariat entre Engie, Infrabel, IBE et la commune de Saint-Trond.
Avernas est le deuxième site photovoltaïque alimentant les voies. Un précédent parc photovoltaïque avait été installé en 2011 près du site de Peerdsbos, au nord-ouest d’Anvers pour alimenter les trains de la ligne à grande vitesse entre Anvers et la frontière néerlandaise.
Outre le parc photovoltaïque d’Avernas, Infrabel développe, avec l’ingénieriste belge Tuc Rail, un autre projet de parc photovoltaïque dit PV2C pour Photovoltaïc to catenary. Celui-ci est directement raccordé à la tension caténaire standard (2 x 25 kV) de la ligne, sans passer par une sous-station. Les panneaux seront installés sur l’accotement, le long de la voie, près de Boutersem, Les travaux préparatoires devraient commencer cet automne, pour une mise en service vers la mi-2027.

Ewa

Le réseau Citibus de Narbonne confie à Matawan l’information sur les horaires de ses bus

Citibus à Narbonne
Avec 675 arrêts répartis dans 37 communes, le réseau de bus du Grand Narbonne, Citibus, opéré par RATP Dev, pour la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne, va confier la gestion des horaires de ses bus à Matawan.
En utilisant l’application WanReport, Citibus pourra intégrer plus rapidement toutes les modifications des heures de passage selon les périodes de l’année (vacances scolaires, jours fériés, week-ends, etc. ) et générer la mise à jour des fiches horaires pour chaque arrêt.
WanReport diffusera aussi ces informations sur les différents canaux digitaux et pourra les adresser aux voyageurs inscrits sur les applis de Citibus. L’appli peut tenir compte des événements extérieurs comme des travaux, des manifestations sportives, qui ont des implicarions sur les horaires ou l’itinéraire
Le nouveau système de gestion des horaires devait être opérationnel d’ici juin.

Ewa

Cinq week-ends de travaux pour changer onze aiguillages à Paris-Est

Chantier de renouvellement des aiguillages, gare de l'Est
SNCF Réseau a lancé début mai, une grande opération de renouvellement d’aiguillages à la gare de l’Est à Paris. Durant cinq week-ends (8 au 11 mai, 17 et 18 mai, 24 et 25 mai, 29 mai et 1er juin, et 14 et 15 juin), les équipes du gestionnaire de l’infrastructure et de TSO vont remplacer onze aiguillages posés en 1961. La moitié des voies sont concernées, mais l’exploitation de cette gare partagée entre les trains franciliens (RER E, Ligne P), les trains à grande vitesse et les TER, sera maintenue, avec seulement 10 % des trains supprimés.
Pour parvenir à maintenir les 9/10e des circulations, plusieurs mois d’études ont été nécessaires pour réorganiser temporairement l’alimentation électrique afin d’ajuster la zone de chantier et permettre qu’un maximum de voies continuent d’être utilisées par les trains commerciaux.

Moyens exceptionnels

Chantier Gare de l'Est
Le renouvellement des aiguillages à Paris-Est a nécessité l’emploi d’une grue Kirow ©SNCF Réseau

Le plan de transport a aussi été modifié, en collaboration avec les opérateurs afin d’optimiser les temps de stationnement en gare et permettre à un maximum de trains d’accéder aux quais.

Le renouvellement des aiguillages a nécessité des moyens exceptionnels comme l’utilisation d’une puissante grue Kirow capable de soulever une centaine de tonnes, à rapporter à la masse moyenne d’un aiguillage d’environ 40 tonnes.
Pour accélérer le temps d’installation, une partie des aiguillages a été livrée préfabriquées et acheminés à l’aide de wagons-pupitres directement sur le chantier. Les plus complexes des aiguillages ont été acheminés en plusieurs parties, assemblés sur place sur deux voies dédiées, à proximité du chantier, puis installés avec des engins de levage classiques.

Capteurs intégrés

Les nouveaux aiguillages doivent apporter une meilleure fiabilité au réseau, en diminuant les risques d’incidents dans la zone concernée. Les composants des nouveaux aiguillages consomment en effet beaucoup moins de graisse que les anciens. Or les lubrifiants se liquéfient plus rapidement avec les fortes chaleurs et nécessitent des interventions de graissages plus fréquentes.
Ils seront équipés de capteurs intégrés qui transmettent des informations au centre de supervision du réseau francilien. Analysées avec l’aide de l’intelligence artificielle, ils permettent, par exemple, de détecter une surconsommation d’énergie anormale qui peut être le signe d’un sur-effort d’un moteur d’aiguillage pouvant entraîner un possible casse.

 

Chantier de renouvellement des aiguillages, gare de l'Est
Une partie des aiguillages ont été préfabriqués puis livrés à l’aide de wagons pupitres © SNCF Réseau

 

Ewa

Trenitalia veut relier à grande vitesse l’Italie à l’Allemagne

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Trenitalia a annoncé vouloir lancer en 2026 son train à grande vitesse Frecciarossa entre Rome et Munich. La liaison prendrait 8 heures, en passant par Innsbruck en Autriche. La compagnie italienne, qui fait partie du groupe public Ferovie dello Stato (FS), envisage aussi une ligne reliant en six heures et demie Milan et Munich.

Ces liaisons, en partenariat avec les groupes allemand Deutsche Bahn et autrichien ÖBB devraient, dans un second temps, à l’horizon 2028, être étendues à Berlin et à Naples. « Relier l’Italie aux principales villes européennes par train est l’un des objectifs stratégiques du groupe FS« , souligne Gianpiero Strisciuglio, le directeur général de Trenitalia cité dans un communiqué.

L’achèvement du tunnel de base du Brenner entre l’Autriche et l’Italie, pour le moment prévu en 2032, pourrait réduire le trajet d’une heure, espère Trenitalia. L’excavation du tunnel côté italien a été achevé fin mai.

Ewa

La SNCF accepte de nouveau les livraisons des rames Alstom pour Eole

RER NG

Bonne nouvelle pour les usagers de la ligne Eole : la SNCF a décidé d’accepter de nouveau les livraisons des RER NG qu’elle avait demandé à Alstom de suspendre.  « Il n’y a plus de petits amas de graisse qui empêchaient les roues d’adhérer au rail« , a indiqué tout à l’heure à VRT Valérie Pécresse. « Des graisses plus miscibles ont été trouvées. Les solutions d’exploitation proposées sont convaincantes« , a ajouté la présidente d’Ile-de-France Mobilités, en précisant que le déploiement des rames a désormais repris.

Transilien SNCF Voyageurs avait en effet demandé fin mars au constructeur ferroviaire de cesser les livraisons suite aux nombreuses pannes affectant ce nouveau matériel. Le taux de de panne enregistré alors par les RER NG était deux fois plus important qu’attendu dans le contrat et et quatre fois supérieur à celui des anciennes rames MI2N que le RER NG doit remplacer sur la ligne E.

 

Ewa

Un showroom sur le train léger Telli inauguré sur le Ferrocampus de Saintes

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Les travaux du futur Ferrocampus de Saintes, lancés fin 2024, avancent. La pose de la première pierre a été officiellement célébrée le 23 mai pour marquer l’intérêt de ce site qui doit accueillir un bâtiment neuf de 1500 m2 avec des salles d’enseignement pouvant recevoir 470 étudiants. Un autre bâtiment d’environ 1600 m2, qui doit être réhabilité, pourra accueillir des bureaux, de la restauration ainsi que « des espaces de scénarisation » (expositions, projections…).

Ce premier chantier doit s’achever à la rentrée 2026. Une deuxième tranche de travaux débutera fin 2025 (pôle formation professionnelle, espace TP et ateliers) pour une livraison des espaces prévue en 2027.

Un showroom a également été inauguré le 23 mai avec l’installation d’une maquette grandeur nature du train innovant léger, « Telli » destiné à revitaliser les lignes de desserte fine du territoire. « Cet espace permet également aux décideurs des mobilités (les Régions) de découvrir les technologies en cours de développement qui agrémenteront leurs trains dans les prochaines années« , indiquent les promoteurs du site dans un communiqué.

Ewa

Une nouvelle « grappe » de PME ferroviaires va bénéficier de l’expertise de Care en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine

Six PME-PMI* ferroviaires basées en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine ont été retenues pour bénéficier du programme d’expertise de l’association Care Rail visant à renforcer leurs performances. Cette nouvelle « grappe »d’entreprises lancée par l’association et SNCF Voyageurs, bénéficie d’un partenariat avec BPI France et du soutien de l’Etat.

Les entreprises vont bénéficier de 22 jours d’accompagnement pendant une période de 18 mois. « L’objectif de cette coopération est de renforcer la performance (en particulier logistique et qualité) et la compétitivité de la chaîne d’approvisionnement ferroviaire française, capable de proposer des produits et des services en adéquation avec la demande du marché, et d’être plus présente sur les marchés export« , soulignent les partenaires dans un communiqué.

Le programme de Care a déjà bénéficié, depuis son lancement fin 2021, à une dizaine de grappes localisées sur tous les territoires. Ce qui représente plus d’une soixantaine de PME-PMI importantes pour la filière ferroviaire.

*Les six nouvelles PME : FLCI, Forges de Belles Ondes, Nouvelles Fonderies Gillet, SCIT EQUIPEMENT, SN CRM et Techniques & Formages.

Ewa

La RATP inaugure un nouvel atelier de maintenance sur le site de Vaugirard

Remplacement d’un composant électronique au sein d’une équipe électronique à L’Atelier de maintenance des équipements (AME) de Vaugirard de la RATP. © Yann Goubin
La RATP modernise ses ateliers de maintenance. Son PDG, Jean Castex, a inauguré le 23 mai un nouvel Atelier de maintenance des équipements (AME) sur le site des Ateliers de Vaugirard, dans le XV arrondissement de Paris. L’atelier, en service depuis décembre 2024, est spécialisé dans l’entretien des pièces de tous les matériels exploités par le groupe (métro, RER, tramways) que ce soit en France ou à l’étranger.  l’AME Vaugirard a été financé par Île-de-France mobilité pour un montant de 122 millions.
Il a trouvé sa place à côté de l’Atelier de maintenance des trains (AMT) dédié aux rames de la ligne 12, l’occupant historique des lieux, en cours de rénovation pour accueillir le futur matériel MF 19 à partir de 2029. En optimisant l’espace disponible, la RATP a aussi lancé, sur ce site qui compte au total 2,3 hectares, un programme immobilier, privé et social. Sur les 284 logements, il n’en reste plus que 49 à livrer en 2029.
Spécificité de l’AME de Vaugirard, il est construit sur 4 étages, faute de place suffisante au sol. La RATP parvient ainsi à réunir 12000 m2 soit plus du double des deux autres AME réunis : 4 400 m2 pour celui de Saint-Fargeau (XXe arrondissement) et 5 500 m2 pour celui de Saint-Ouen (Seine Saint-Denis). Pour réduire les contraintes des différences de niveaux, l’atelier est équipé d’un réseau de transport par tube pneumatique. Il permet de livrer les petites pièces en quelques secondes, depuis le magasin du 2e étage et ses 50 000 références jusque dans chaque salle. Les pièces plus volumineuses et plus lourdes sont transportées par l’un des quatre chariots autonomes (AGV) de l’AME. Ils circulent en toute autonomie dans les allées, prennent si besoin l’ascenseur jusqu’au magasin situé au 2e étage, pour rapporter les pièces détachées commandées par les opérateurs jusqu’à leur poste de travail.
170 personnes y travaillent au sein d’équipes de maintenance corrective, de maintenance électropneumatique et surtout de maintenance électronique qui prend une place de plus en plus importante à mesure que le matériel se modernise. L’AME est en effet déjà prêt à entretenir le futur métro MF19, dont les premiers exemplaires entreront en service cette année sur la ligne 10. Ce nouveau métro doit progressivement remplacer les MF 67, 77 et 88 et circuler à terme sur huit lignes du réseau parisien. Ce qui implique, pour la RATP,  de maintenir, non seulement ces toutes nouvelles rames sur lesquelles l’électronique prend le pas sur l’électropneumatique, mais aussi des matériels vieillissants, parfois âgés de 60 ans, et donc dotés de technologies plus anciennes. Sur la ligne 12, par exemple, les dernières MF19 entreront en service en 2034. Il faudra donc maintenir les MF 67 jusqu’à cette date.

Ewa

Bordeaux-Toulouse : reprise progressive des circulations

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SNCF Réseau annonce pour le 28 mai la reprise partielle des circulations sur l’axe Bordeaux-Toulouse après le déraillement, le 19 mai dernier à Tonneins dans le Lot-et-Garonne, d’un TGV. Un ruisseau a en effet débordé et les voies se sont affaissées sous la pression de l’eau du fait d’intenses intempéries dans le sud-ouest.

« La première phase critique de terrassement, c’est-à-dire de reconstruction de la plateforme fragilisée par les intempéries, s’est bien passée et est maintenant terminée. Plus de 160 camions de déblais et remblais ont été nécessaires« , relate SNCF Réseau dans un communiqué du 24 mai. Au pic des travaux, quelque 70 personnes ont travaillé sur le chantier, indique le gestionnaire des infrastructures.
SNCF Réseau précise que les travaux de pose de voies devaient commencer le 25 mai, suivis des opérations de ballastage. Des avancées qui devraient permettre de faire circuler des trains pendant le long pont de l’Ascension.

Rappelons que le TGV duplex n° 8517 accidenté était parti le 19 mai de Paris Montparnasse à 17h05 et devait relier Toulouse à 21h48 après des arrêts à Bordeaux, Agen et Montauban. La rame de tête a déraillé vers 21 heures le 19 mai et est resté en suspens plusieurs heures. Plus de 500 voyageurs ont été impliqués dans l’accident qui n’a heureusement pas fait de victimes.

Face à la violence de l’orage, la régulation avait en effet demandé aux conducteurs d’observer une marche à vue. Le conducteur, qui roulait donc au ralenti par mesure de sécurité (30 km/heure alors que la vitesse dans ce secteur est de 160 km/h), a heureusement stoppé son train à temps.

Ewa

L’autoroute ferroviaire Cherbourg-Bayonne s’amorce

Port de Bayonne.

L’autoroute ferroviaire Cherbourg-Bayonne a franchi, le 20 mai, une phase décisive : l’opérateur Brittany Ferries a lancé le premier convoi de cette liaison depuis la Station 12 du terminal ferroutage de Cherbourg. Durant cette phase de démarrage, trois rotations aller-retour par semaine sont prévues, précise l’opérateur « Ports de Normandie ».

L’armateur maritime vise les flux de fret entre les îles britanniques et la Péninsule ibérique, le marché devant s’étendre aux ports irlandais. L’initiative est épaulée par Ports de Normandie, la Communauté d’agglomération du Cotentin, le conseil régional de Normandie et la Communauté d’agglomération Pays basque.

Chaque convoi pourra transporter, sur 970 km, 34 camions sur des remorques ferroviaires surbaissées. Brittany a acquis à cette fin 47 wagons auprès du fabricant alsacien Lohr.

44 camions embarqués à l’avenir

A l’avenir, chaque train pourra avoir 44 camions embarqués. La fréquence sera alors portée à un train par sens et par jour (sauf les dimanches). Les rotations s’effectueront essentiellement de nuit avec un départ le soir de Cherbourg pour une arrivée le matin à Mouguerre (le centre de fret de Bayonne) avec, dans l’autre sens, départ de Bayonne l’après-midi pour être sur les quais de la Manche le lendemain matin.

Lorsqu’il était Premier ministre, Jean Castex avait encouragé, en juillet 2020, ce type de transport combiné. Mais il a fallu compter avec le Covid, les négociations sur les sillons et l’adaptation de quelques ouvrages d’art, essentiellement en Nouvelle-Aquitaine. Via l’autoroute ferroviaire Cherbourg-Bayonne, Brittany Ferries compte retirer de la route 25 000 camions par an au début, puis 35 000 à pleine charge.