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Ewa

 Lancement d’une « grappe » nationale de 5 PME-PMI ferroviaires pour rénover des TER

AGC Nouvelle Aquitaine

Care et SNCF Voyageurs ont lancé, le 27 octobre, la première « grappe » nationale de 5 PME-PMI ferroviaires engagées dans le programme OPTER (visant à rénover 40 % du parc TER), en partenariat avec Bpifrance et avec le soutien financier de l’Etat.
« Cinq PME stratégiques pour la filière, Bufab France, Gueripel, JST Transfomrateurs, KFS Mobility, TE Connectivity France, vont ainsi bénéficier de 22 jours, répartis sur 18 mois, d’accompagnement et d’expertise industrielle », indique un communiqué commun des partenaires. L’initiative portée par l’association Care vise à améliorer la performance industrielle et la compétitivité du secteur.

Michel Marsone, le directeur Achats Matériel, SNCF Voyageurs, rappelle que « les Régions ont confié à SNCF Voyageurs la rénovation de nombreuses rames TER 2N NG et AGC qu’elles ont financées lors de leur construction dans les années 2000. Ce programme OPTER, pouvant atteindre près de 1000 rames sur 10 ans, est d’une ampleur considérable et inédite. La fiabilité de la chaine d’approvisionnement sera un élément essentiel dans sa réussite« .

Ewa

Jérôme Laffon et Stéphane Rapebach échangent leurs postes à la SNCF

Jerome laffon © SP e1538402806369

Alors que le TGV à bas coûts Ouigo va prochainement fêter ses 10 ans, un nouveau directeur, Jérôme Laffon, va en prendre les commandes le 1er novembre. Ce diplômé de HEC de 50 ans, était jusqu’alors directeur marketing et commercial de TGV-Intercités. Il a notamment contribué au lancement des cartes Avantage et Liberté, à la promotion des atouts écologiques du train et à la préparation de TGV Intercités à l’arrivée de la concurrence, rappelle la SNCF.

 

1656681793831 2Il remplace Stéphane Rapebach qui, dans un jeu de chaises musicales, prend lui-même le poste de directeur marketing et commercial à TGV-Intercités. Ingénieur des Arts et Métiers de 43 ans, il est resté 6 ans à la tête de Ouigo, développant l’offre qui représente  aujourd’hui 22% du trafic de voyageurs GV, et en la portant de 5 à 24 millions de voyageurs par an.

Ewa

Le premier « train-tram » espagnol voit le jour à Cádiz

Cadiz, Andalucia. Spain

Grande première le 26 octobre :  le « Tren-Tranvia de la Bahia de Cádiz » a été inauguré. Cette mise en service survient après 15 années de préparatifs et un investissement supérieur à 300 millions d’euros.

S’étalant sur 24 km, ce tram-train se déploie au sud de la baie de Cádiz entre les villes de Chiclana de la Frontera, San Fernando, Puerto Real et Cádiz, ses 21 arrêts desservant une population de 234 000 habitants. Le parcours combine une section nouvelle de 14 km auxquels succèdent 10 km sur la ligne Séville-Cádiz du «réseau national » de Adif (l’équivalent espagnol de SNCF Réseau).

Pour cette première espagnole, l’opérabilité est assurée par sept trains fournis par CAF, captant le 750 volts sur la partie tramway et le 3000 volts de la ligne Adif. Ces rames avaient été commandées en 2008 par la Junta ou Communauté autonome d’Andalousie qui a également pris en charge l’infrastructure nouvelle. Cette collectivité est en effet compétente pour les tramways andalous (Grenade, Séville, Málaga), mais l’exploitation globale du réseau de Cádiz a été confié en mars 2010 à l’opérateur Renfe.

Durant presque 20 ans, ce projet de tram-train a vécu nombre de vicissitudes. Esquissé dès 2004 via un « Metrotren », il est d’abord pensé à écartement européen, avant d’être construit à 1,668 m afin d’atteindre Cádiz. Mais les quais hauts ou pas imposent deux types de portes, selon la partie de la ligne. Mêmes difficultés pour la signalisation, l’insertion dans le trafic banlieue etc. Si bien que l’homologation engagée en 2014 n’aboutit qu’en 2020, avant des essais en ligne. Et l’Union européenne s’est fait tirer l’oreille pour maintenir ses subventions.

Mais ce n’est pas fini : à terme, la ligne Adif Séville-Cádiz devrait passer à grande vitesse avec conversion de la voie à écartement européen. Il faudra alors revoir et l’alimentation électrique (25kV alternatif) et les bogies des rames du tramway …

A ce jour, aucun projet de tram-train n’est aussi achevé en Espagne : entre Alicante et Benidorm, des convois empruntent des tracés urbains puis périurbains, ce qui sera bientôt le cas à Bilbao. Ailleurs, León, Mallorca comme la Costa Brava catalane en sont toujours aux stade des cartons.

Michel Garicoix

Ewa

IDFM veut 1000 agents de sécurité en plus dans les transports

sécurité RATP
25 % de personnel en plus d’ici 2026 pour assurer la sécurité des voyageurs en Ile-de-France. C’est ce que souhaite Valérie Pécresse qui a indiqué, le 11 octobre dernier, vouloir « créer 1 000 postes supplémentaires dans les 5 prochaines années ». Ils s’ajouteront au 4000 emplois déjà déployés dans le réseau francilien, a ajouté la présidente d’Ile-de-France Mobilités.
Plus précisément, l’élue prévoit 400 agents de sécurité privée affectés dans les bus de Paris, 300 agents supplémentaires déployés dans les bus de grande couronne, 100 agents de sécurité privée supplémentaires pour la RATP, 23 agents supplémentaires pour le GPSR (la police de la RATP), et 80 agents pour les lignes ferroviaires (dont 40 nouveaux agents de la Suge, la police ferroviaire de la SNCF, et 40 agents de sécurité privée), nécessaires notamment dans le cadre du prolongement du RER E.
S’ajouteraient une centaine d’agents qualifiés, réunis au sein d’une Brigade régionale de sécurité que Valérie Pécresse veut aussi créer. Ces agents seraient « capables d’intervenir partout en Ile-de-France pour apporter un soutien temporaire aux effectifs de terrain en fonction des besoins », a souligné la patronne de l’Ile-de-France. « Les études juridiques et opérationnelles puis la mission de configuration devront préciser le fonctionnement et les modalités d’intervention de cette entité ».
Pour former ce personnel, IDFM veut créer une formation d’agents de sécurité privée spécialisée dans les transports, avec des modules spécifiques, adaptés au secteur des transports en commun. Le dossier de demande de certification a été déposé en juillet 2022 et celui-ci vient d’être enregistré par France compétences, qui assure notamment la régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage. IDFM consacre 160 M€ chaque année à la sûreté dans les transports franciliens.
Y. G. 

Ewa

La RATP distribue une prime de présence à ses conducteurs

Bus RATP

Confrontée à un manque de conducteurs de bus, la RATP cherche non seulement à attirer de nouveaux profils mais aussi à lutter contre la vague d’absentéisme qui la touche. Le renforcement des contrôles menés en interne a permis de relever 500 arrêts frauduleux concernant 230 salariés et a donné lieu à des révocations et des licenciements, a indiqué Alexandre Guyot, le DRH bus et tramways de la Régie, lors de la conférence sur « Le défi social dans les transports publics franciliens », organisée par VRT le 20 octobre à l’Espace Saint Martin dans le 3ème arrondissement de Paris, juste avant la cérémonie de remise des Grands Prix de la Région Capitale.

Pour faciliter le retour à la normale, la RATP a mis en place une prime de présence. « Depuis octobre et au moins jusqu’à la fin de l’année, les conducteurs assidus toucheront entre 100 à 200 € mensuel», a annoncé Alexandre Guyot. Une initiative pas vraiment vue d’un bon oeil par les syndicats car les salariés ne sont pas forcément absents pour de mauvaises causes. La Régie, qui évalue ses besoins à 1500 conducteurs de bus cette année, en avait embauché 820 à fin septembre, a également indiqué le DRH au cours de cette table ronde.

En cette période de tensions sur les métiers, les transporteurs recourent aussi aux primes pour attirer de nouvelles recrues. C’est le cas notamment de Transdev qui verse une prime aux salariés parrainant des candidats. «La situation s’est déjà améliorée. Nous avons connu une vraie difficulté au sortir de l’été, au moment où des salariés avaient prolongé leurs congés. Les efforts menés par l’entreprise ont permis de rétablir la situation. Nous sommes passés de 250 conducteurs manquants en septembre, à moitié moins, en recourant à l’intérim », a indiqué Pierre Talgorn, le directeur régional Transdev Ile-de-France. Et d’ajouter : « Pour assurer le service, chaque matin, nous réorganisons le planning en fonction des absences de dernière minute, en donnant priorité au scolaire et au transport à la demande dans des lieux où l’on est dépendant du service. Et nous effectuons des rotations, pour que ce ne soit pas toujours les mêmes usagers qui soient impactés ».

Valérie Chrzavzez

Retrouvez l’intégralité du compte-rendu de la conférence de nos Grands Prix de la Région Capitale dans le numéro de novembre de Ville, Rail & Transports.

Ewa

L’Etat promet un système de contrôle automatisé pour les ZFE fin 2024

Tram à Nice

Pour les agglomérations de plus de 150 000 habitants qui devront instaurer en 2025 des zones à faibles émissions (ZFE), le compte à rebours a commencé. Pour le moment, sur les 43 agglomérations concernées, seules 11 ont déjà sauté le pas et mis en place des zones où les véhicules les moins polluants sont acceptés en fonction de leur vignette Crit’Air.

Le sujet est potentiellement explosif, rappelle Philippe Tabarot, sénateur LR des Alpes-Maritimes, et ancien rapporteur au Sénat du volet mobilités de la loi climat et résilience en 2021. Avec la mise en place de ces ZFE,  « ce serait alors près de 41% du parc automobile français actuel qui serait interdit de circuler dans les grandes villes« , écrit-il dans une tribune envoyée aux médias. Selon l’élu, le transport étant le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre, il convient de le décarboner. « La zone à faible émission (ZFE) constitue, dans l’arsenal, un moyen pour atteindre cet objectif« , reconnaît-il, en insistant sur la nécessité de « l’acceptabilité sociale« , qui lui semble aujourd’hui mieux prise en compte qu’il y a un an.

Toutefois, la Métropole du Grand Paris a décidé de reporter à partir de septembre 2024 l’interdiction des Crit’Air 3 dans la ZFE, a indiqué sur France Bleu Paris Patrick Ollier, son président, l’interdiction des Crit’Air 4 et 5 étant déjà en vigueur.

Pour aider les automobilistes, l’État a décidé de mettre en place des aides à l’acquisition de véhicules non polluants, tels que le bonus écologique et la prime à la conversion. « Le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique sera porté à 7 000 euros pour les 50 % des Français qui gagnent le moins. Le dispositif de leasing pour les véhicules électrique sera ouvert aux précommandes au second semestre 2023« , a ainsi indiqué dans un communiqué le ministère de la Transition écologique après la tenue, le 25 octobre, du 1er comité ministériel sur les « zones à faibles émissions mobilité ». Au moins 150 millions d’euros issus du fonds vert viendront aussi en soutien des collectivités pour mettre en place ce dispositif.

Enfin, l’Etat a promis de mettre un dispositif de contrôle et de sanction automatisé pour veiller à la mise en œuvre effective des ZFE-m. « Elle nécessitera le déploiement de dispositifs techniques. L’État y travaille d’ores et déjà aux côtés des collectivités afin d’aboutir d’ici 2024″, souligne le ministère sans donner plus de détails. Un comité de suivi se réunira tous les six mois pour suivre les avancées des futures ZFE. Et un groupe de travail sera lancé dans les prochaines semaine pour harmoniser les règles s’appliquant plus particulièrement aux professionnels.

MH P

Ewa

La SNCF reconnue seule coupable de la catastrophe de Brétigny

Déraillement gare de Brétigny-sur-Orge

Neuf ans après le déraillement d’un Intercité à Brétigny-sur-Orge, qui avait tué 7 personnes et blessé plus de 200 autres, le verdict est tombé : la SNCF est seule reconnue coupable d’homicides et blessures involontaires, a jugé le 26 octobre le tribunal d’Evry. La compagnie a été condamnée à une amende de 300 000 euros, toutefois moins lourde que celle réclamée par le procureur Rodolphe Juy-Birmann. Lors du réquisitoire, ce dernier avait eu des mots très durs contre la SNCF (héritière pénale de l’Infra chargée de la maintenance des voies au moment des faits), estimant qu’elle avait « créé le contexte à l’origine de l’accident » par un « échec dans la chaîne de maintenance ». Selon lui, l’entreprise avait procédé à « beaucoup de renoncements dans la maintenance« au détriment de « toute une conception du service public«.

La SNCF, qui a indiqué avoir déjà versé 11 millions d’euros aux victimes, devra encore les indemniser à hauteur de plus de 3,5 millions d’euros pour préjudices subies. Plusieurs de centaines de milliers d’euros doivent aussi revenir aux CPAM et autres associations s’étant portées partie civile, précise la CGT-Cheminots dans un communiqué.

La présidente du tribunal Cécile Louis-Loyant a en revanche acté la relaxe des deux autres prévenus : un ancien cadre cheminot, qui avait effectué la dernière tournée de surveillance huit jours avant le drame, et le gestionnaire des voies SNCF Réseau (ex-Réseau Ferré de France).

Sept années d’enquête, puis 8 semaines de procès, du 25 avril au 17 juin ont cherché à expliquer pourquoi, le 12 juillet 2013, peu après 17h, une éclisse, après avoir pivoté au début du passage du train, s’est retrouvée, à quelques dizaines de centimètres de son emplacement normal, retournée dans le cœur d’une traversée jonction double. C’est dans cet appareil de voie, qui permet aux trains de changer de voie ou aux voies de se croiser, que l’éclisse retournée a fait office de tremplin pour les roues de certaines voitures du train accidenté. Le train Corail Intercités 3657 Paris-Limoges circulait alors à 137 km/h.

Ce retournement de l’éclisse a été causé par l’évolution d’une fissure dans le cœur de cette traversée jonction double, une fissure détectée en 2008 mais mal suivie les années suivantes par les équipes de surveillance de la SNCF, a jugé le tribunal. « Cette négligence du suivi du cœur est en lien certain avec le déraillement », a affirmé la présidente du tribunal, balayant la défense de la SNCF qui imputait l’accident à un défaut indécelable de l’acier. Si la SNCF avait correctement réalisé ces visites de contrôle, elle aurait, a estimé la magistrate, « constaté l’état avarié » du cœur « et procédé à son changement ».

Les victimes ne sont pas complètement satisfaites. «On n’a pas l’apaisement qu’on serait en droit d’attendre », a expliqué à VRT Thierry Gomes, le président de l’association Entraide et défense des victimes de la catastrophe de Brétigny (EDVCB), partie civile dans le procès. L’Association compte une cinquantaine d’adhérents, victimes directes de la catastrophe, ou membres de leurs familles, comme Thierry Gomes dont les parents sont décédés dans l’accident. « On reconnaît que la présidente a condamné la SNCF, mais on regrette que la responsabilité de RFF n’ait pas été mise en évidence. C’est toute l’ambiguïté de la délégation. Bien, sûr la SNCF est responsable de la gestion, mais c’est RFF qui fixait les montants alloués aux travaux», estime-t-il.
L’association regrette aussi l’attitude de la SNCF pendant l’instruction. « Il a tout de même fallu faire appel à des écoutes téléphoniques pour découvrir le fonctionnement de l’entreprise… », ajoute son président, faisant référence à un manque de transparence et à des directives pour freiner l’enquête.
Mais, ajoute-t-il, « il faut reconnaître que le président Guillaume Pepy a toujours été très correct. Notamment lorsqu’il souhaitait aider financièrement les parties civiles pour leur défense ». Et Thierry Gomes de rappeler que l’ancien président de la SNCF « continue de venir aux cérémonies de commémoration ».
Les membres de l’EDVCB devraient se réunir rapidement pour décider de faire, ou pas, appel du verdict. Ce qui supposerait alors la relance « d’une nouvelle procédure de 18 à 36 mois … »
Marie-Hélène Poingt avec Yann Goubin

 

 

Ewa

Transdev va acheter l’un des plus grands opérateurs de transport public aux USA

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Transdev va acheter First Transit, « l’un des plus grands opérateurs privés de solutions de mobilité en Amérique du Nord« , précise le groupe français en a annonçant le 26 octobre avoir signé un accord d’acquisition. Le temps d’obtenir les approbations des autorités américaines et canadiennes de la concurrence, l’opération pourrait devenir effective d’ici la mi-2023.

A ce moment-là, Transdev va considérablement grossir aux Etats-Unis, qui représentent à ce jour la troisième source de revenus pour le groupe, après la France et l’Allemagne. First Transit, Inc, réalise en effet globalement 1,3 milliard de dollars de chiffre d’affaire, avec 20 000 collaborateurs et une flotte de plus de 12 000 véhicules (détenus et exploités) en Amérique du Nord. L’entreprise américaine, également présente au Canada, réalise au total 300 millions de voyages chaque année, avec plus de 300 sites dans 41 Etats, 4 provinces canadiennes et Porto Rico, indique Transdev.

La filiale de la Caisse des dépôts et consignations (66 %) et de l’allemand Rethmann (34 %) pourra ainsi proposer en Amérique du Nord une offre de transport et de services diversifiés : bus et cars, transport adapté, navettes, train, tramway mais aussi maintenance des flottes. « En s’associant à First Transit, Transdev ajoute de nouveaux services et une nouvelle expertise à ses activités aux États-Unis et au Canada. Cette acquisition est très complémentaire en termes de présence régionale et de services offerts« , a commenté Thierry Mallet, le PDG de l’opérateur de transport public français. Au Canada en particulier, Transdev, présent qu’au Québec et dans l’Ontario, pourra étendre son champ d’intervention vers l’ouest du pays.

En mai 2022, la Cour des Comptes avait publié un rapport pointant la situation contrastée de Transdev, en particulier en Amérique du Nord, où le groupe employait environ 17 000 salariés et réalisait 17 % des activités du groupe, avec un chiffre d’affaires marqué par une forte baisse en 2020 (- 16,2 %) à 1 145 M€. Le gardien des finances publics appelait alors « à une vigilance particulière » aux Etats-Unis… Un mouvement de désengagement des activités déficitaires avait déjà été engagé par Transdev dès 2018, soit bien avant la crise sanitaire, (avec les activités B2C, taxis, navettes d’aéroports, puis les cars longue distance Eurolines-Isilines) pour se recentrer sur le cœur de métier au service des collectivités locales et des entreprises. Une nouvelle page s’ouvre vraiment.

MH P

 

Ewa

Le gouvernement envisage une liaison de nuit entre Paris et Dax, Bayonne et Pau

Arep gare de Bordeaux Saint-Jean

Le gouvernement compte relancer, à partir de 2024, un train de nuit quotidien entre Paris, Bordeaux, Dax, Bayonne, Orthez et Pau, en plus de Lourdes et Tarbes. C’est ce qu’a indiqué le 25 octobre, devant le Sénat, la secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Bérangère Couillard, en réponse à une question de Max Brisson (LR, Pyrénées Atlantiques).

Ce trajet par Bordeaux donnerait satisfaction aux défenseurs de la « Palombe bleue », qui réclament sa relance alors que cette liaison nocturne a été supprimée en 2011. Rappelons que l’Etat a rouvert en 2021 les liaisons Paris-Nice et Paris-Tarbes-Lourdes via Toulouse, cette ligne étant prolongée l’été jusqu’à la côte basque.  « Des décisions doivent être prochainement prises sur la consistance du futur réseau de trains de nuit, le renouvellement du matériel roulant, les modalités de financement, avec une perspective d’ouverture à la concurrence d’ici quelques années« , a ajouté la secrétaire d’Etat.

Ewa

SNCF Voyageurs signe un contrat d’achat record d’électricité renouvelable

Le TGV Strasbourg Marseille approche de Lons le Saunier
SNCF Voyageurs cherche à sécuriser son approvisionnement en électricité, en le rendant moins dépendant de la volatilité des prix du marché. Le 25 octobre, la compagnie ferroviaire a annoncé que sa filiale, SNCF Energie, avait conclu, avec la société Reden, « un contrat d’achat direct d’électricité renouvelable de très longue durée (Corporate PPA)« . C’est le plus gros contrat signé par SNCF Energie et l’un des plus importants PPA d’Europe, sur une durée de 25 ans, explique SNCF Voyageurs.
« Ce contrat prévoit la création de 4 centrales photovoltaïques totalisant une puissance de 146 MW qui produiront 207 GWh par an à l’horizon 2025-2026« , précise la société. Ce qui représente l’équivalent de la consommation électrique annuelle du RER D en Ile-de-France.
Les centrales, qui seront construites et exploitées Reden, un producteur d’énergie photovoltaïque, seront implantées en Haute-Garonne, dans l’Aude et en Gironde (pour deux d’entre elles) et mises en service entre 2024 et 2025.
L’objectif de SNCF Voyageurs est de disposer de 1100 GWh d’électricité renouvelable issue de cPPA à l’horizon 2026-2027, soit 20 % de ses besoins électriques pour la traction de ses trains.