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Suppressions de trains : pourquoi ça coince en Hauts-de-France… et ailleurs

08 Nov 2022

TER Hauts-de-France à Boulogne-Ville

© Patrick Laval

Retards de trains, multiplication des suppressions de circulations au dernier moment et temps d’attente qui s’allongent pour les usagers… la situation de crise entre la SNCF et les Hauts-de-France, déjà en cours en 2021, s’est amplifiée ces derniers mois. Le 4 novembre, Xavier Bertrand, le patron de la région, a adressé une lettre à Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, pour exprimer sa perte de confiance dans la compagnie et dire l’exaspération des voyageurs. Trois jours plus tard, il recevait Clément Beaune, le ministre des Transports, qui indiquait avoir entendu le message et demandé à la SNCF « un plan de résorption de ces difficultés le plus rapide possible« , en accélérant les formations et les recrutements de conducteurs.

Le manque de conducteurs a en effet contraint la SNCF à supprimer des TER dans plusieurs régions, tout particulièrement en Hauts-de-France, où 136 trains sont annulés quotidiennement depuis le 24 octobre, selon le président du conseil régional Xavier Bertrand.

Pendant les vacances de la Toussaint, la SNCF a mis en place un « plan de transport adapté » (PTA), comme elle a coutume de le faire en période de congés scolaires, ce qui lui a permis de réduire le nombre de circulations de trains. Et donc d’éviter de supprimer au dernier moment un certain nombre de circulations qui auraient été prévus dans son plan de transport. La SNCF explique préférer fiabiliser son plan de transport plutôt que multiplier les suppressions de train au dernier moment et mettre les voyageurs en difficultés. Mais les Hauts-de-France ont constaté que les suppressions ont finalement tout de même « largement » excédé les 136 suppressions de trains prévues dans le PTA (sur les 1255 trains quotidiens proposés en Hauts-de-France).

38 trains supplémentaires vont être réinjectés

Reconnaissant la situation particulièrement tendue en Hauts-de-France, la SNCF a annoncé à la région qu’elle allait encore revoir son plan de transport, mais cette fois à la hausse, en réinjectant, à partir du 14 novembre, 17 trains supplémentaires, puis 21 de plus à compter du 12 décembre. « Les trains remis en circulation ont été définis pour répondre en priorité aux lignes où la fréquentation est la plus forte et les besoins le plus sensibles, comme demandé par l’autorité organisatrice, la Région Hauts-de-France« , indique la SNCF dans un communiqué. Mais Xavier Bertrand s’interroge : « Comment la région des Hauts-de-France peut-elle avoir confiance en la fiabilité  et la sincérité d’un nouveau plan de transport adapté (PTA) proposé par la SNCF alors que le dispositif actuel ne respecte déjà pas ses engagements? »

Au manque de personnels (il manque 65 conducteurs de train dans la région selon la SNCF) s’ajoutent aussi des tensions sur le matériel avec des problèmes de maintenance (il n’y a pas non plus assez d’agents dans les ateliers) et des difficultés d’approvisionnement en pièces détachées. La SNCF explique le manque de conducteurs par la période Covid qui lui a fait stopper ses formations, puis par une remontée du trafic qu’elle n’avait pas prévue aussi rapide, ce qui lui a également fait perdre du temps. Or, trouver des candidats est difficile (encore plus, semble-t-elle laisser entendre, dans les Hauts-de-France), puis il faut compter 12 mois pour former un conducteur. SNCF Voyageurs cherche désormais à accélérer son programme de recrutement et espère 440 nouveaux collaborateurs chez TER Hauts-de-France pour 2022.

Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes également très touchées par le manque de conducteurs

La direction TER estime qu’il faudra attendre le début de l’année prochaine pour que les différentes actions mises en place commencent à porter leurs fruits. D’ici là, elle cherche à faire venir des rames et des conducteurs (parfois avec de conséquentes hausses de rémunérations) d’autres régions. Mais avec des limites puisque les autres régions sont également touchées par ces régions, certaines l’étant plus que d’autres (tout particulièrement Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes).

La Fnaut se désole de ces « régressions« , qui aboutissent à une importante diminution de l’offre de transport un  peu partout en France. « La SNCF est débordée de tous côtés« , estime Bruno Gazeau, le président de cette fédération, avant de pointer une forme d’hypocrisie où chacun trouve finalement son compte avec, à la clé, des économies bienvenues à l’heure où les prix de l’énergie flambent. Selon lui,  « au fond, ces suppressions de trains arrangent tout le monde : elles permettent de réduire les coûts de fonctionnement et de limiter les conséquences du manque de conducteurs« .

Marie-Hélène Poingt

 

 

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