Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Strasbourg aura son réseau express métropolitain dès la fin de l’année

logo eurometropole strasbourg

Les élus de l’Eurométropole de Strasbourg doivent voter aujourd’hui, en conseil métropolitain, le lancement de leur projet de réseau express ferroviaire, promesse électorale faite par la maire écologiste Jeanne Barseghian élue en juin 2020. Ce projet porté par la région Grand-Est, co-financé par l’Eurométropole de Strasbourg, aboutira en décembre 2022 à une augmentation conséquente du nombre de trains régionaux qui desservent huit gares dans la périphérie de l’agglomération et les gares intermédiaires en direction de Haguenau, Sélestat, Saverne et Molsheim. Le nombre d’arrêts en gare de Vendenheim, au nord de Strasbourg, passera ainsi de 59 à 140 par jour en semaine (+ 137 %). A Entzheim, avec 177 arrêts quotidiens contre 110 actuellement, l’offre ferroviaire augmentera de 61 %.

Cette évolution de l’offre représente une augmentation de 2,2 millions de kilomètres parcourus. La région Grand-Est et l’Eurométropole se partageront à parts égales le solde à financer pour ce saut d’offre prévu contractuellement jusqu’au service annuel 2025, et évalué à 14,5 millions d’euros annuels. La ligne Strasbourg-Lauterbourg, dont l’infrastructure nécessite encore des travaux, n’est pas concernée par cette première phase du réseau express. La ligne transfrontalière vers Offenburg, qui justifiait pourtant le qualificatif « européen » du REME, n’est pas concernée non plus.

L’Eurométrople de Strasbourg inclut cette décision dans sa politique globale de mobilités qui prévoit également la prolongation du tramway F jusqu’à Wolfisheim (à l’ouest) en 2026 et le réseau de tramway étendu en direction de Bischheim (au nord) et des institutions européennes.

Olivier Mirguet

Ewa

Vélogik ouvre 25 % de son capital pour se développer en France et à l’étranger 

Velogik
Le spécialiste de la maintenance de flottes de vélos Vélogik, qui entretient un parc de plus de 50 000 bicyclettes, a ouvert 25 % de son capital à un partenaire financier, Impact Partner, et à une entreprise familiale indépendante, spécialisée dans les infrastructures, Serfim. Jusque-là, Velogik, créé en 2008, avait financé sa croissance sur fonds propres.
Cet apport doit permettre à Vélogik de développer et structurer son activité réparation de vélos en France où le marché du cycle est en forte progression. Jusque-là tournée vers les entreprises, Vélogik s’ouvre désormais aux particuliers. L’année dernière, l’entreprise a créé une nouvelle activité, Vélogik réseau, qui consiste à ouvrir, en propre et en franchise, des ateliers de réparation dans toute la France au nom de la marque. Un premier atelier a été implanté à Grenoble en juin 2021, puis un deuxième à Paris en septembre. Deux autres Vélogik Les Ateliers doivent ouvrir à Lyon la semaine prochaine, et à Paris Diderot d’ici l’été.
Vélogik souhaite aussi poursuivre son développement en Europe. L’entreprise a déjà installé un technicentre à Glasgow pour effectuer la maintenance des vélos de son client Nextbike, qui propose de la location de vélos en libre service.
En 2021, Vélogik a réalisé un chiffre d’affaires de 12,5 millions d’euros contre 8,3 millions d’euros en 2020., soit une augmentation de plus de 50 %. L’entreprise emploie aujourd’hui près de 200 collaborateurs et prévoit d’en embaucher 230 de plus à horizon 2026. Aujourd’hui, 30 % des recrutements au sein du groupe sont issus de l’insertion professionnelle. Un enjeu majeur pour l’entreprise qui travaille avec des structures favorisant l’intégration de personnes éloignées de l’emploi dans les métiers de la maintenance des cycles.
Y. G.

Ewa

Les déplacements en voiture ont reculé de 7 % en un an

voitures rue de clichy
Les Français se déplacent moins depuis la crise sanitaire. C’est ce qui ressort d’un enquête sur l’impact de la Covid sur les déplacements des Français, dévoilée fin janvier par L’Obsoco, l’Observatoire des mobilités émergentes.
Cette étude, réalisée auprès de 4000 personnes en novembre 2021, montre que 47 % des personnes interrogées ont « repris le cours normal de leur vie, sans se restreindre vraiment sur les activités qu’ils réalisaient auparavant ». Mais 53 % ont limité un peu ou beaucoup leurs déplacements. 42 % ont « repris une partie de leurs activités, mais continuent de limiter leurs déplacements et leurs contacts avec leur entourage », tandis que 11 % sont « restés confinés chez eux pour le moment, en dehors des déplacements obligatoires (travail, courses alimentaires) ».
La progression du télétravail explique en grande partie cette inflexion des déplacements. 17 % pratiquent le travail à distance à temps complet, et 45 % alternent télétravail et présentiel. 37 % des salariés sont entièrement en présentiel. « Tous les emplois ne sont pas “télétravailables“ », rappelle Boris Descarrega, directeur associé de L’Obsoco. « Ceux qui le sont concernent le plus souvent des emplois de cadres et de catégories supérieures ».
La pratique du télétravail entraîne non seulement une baisse de la fréquentation des transports en commun (-10 %pour les transports collectifs urbains et -9 % pour le TGV), mais aussi une modification de leurs usages. « En Île-de-France, on ne parle plus d’heures de pointe, mais de jours de pointe », dit Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs qui a participé à l’enquête. «Le mardi est le jour où les trains sont les plus fréquentés : il y a une différence de 24 % (par rapport au vendredi, ndlr). De la même manière on remarque sur les longues distances que les périodes de week-ends, commencent le jeudi après-midi pour se terminer le lundi soir. Au lieu du vendredi après-midi et du dimanche soir. Cela nous a conduits à remodeler notre plan de transports plusieurs fois en 2021, alors que nous le faisions annuellement auparavant ».
La clientèle professionnelle a également réduit l’usage des transports : 22% des actifs concernés continuent à limiter la fréquence de leurs déplacements professionnels. Toutefois, 59 % d’entre eux « ont repris leur niveau d’avant crise ». Et 7 % déclarent qu’ils « reviendront à leur niveau habituel d’ici un an ».
Si beaucoup de modes sont concernés par ce recul des déplacements, la voiture subit une baisse plus forte encore. En un an, son usage a baissé de 7 %. En novembre 2020, lors de la première enquête sur les déplacements en période de crise sanitaire, l’utilisation de la voiture était alors en hausse de 3 %, motivée avant tout par des considérations de sécurité sanitaire. Désormais, parmi ceux qui utilisent moins leur voiture, plus de la moitié (55 %), déclare que cette évolution est définitive.
Deux modes tirent leur épingle du jeu : la marche et, dans une moindre mesure, le vélo. La marche a progressé de 17 % en 2021, alors même qu’elle avait déjà augmenté de 22 % en 2020. Le vélo croît de 3 % en 2021, après une augmentation de 6 % en 2020. L’Obsoco met en évidence la multiplication des pistes cyclables qui apportent un sentiment de sécurité aux usagers et facilite l’utilisation de la petite reine. Ils sont 48 % à se dire en sécurité lors de leurs déplacements à vélo (14 % très en sécurité et 34 % assez en sécurité), à mettre en regard des 42 % de cyclistes qui ont « la possibilité de rouler sur des pistes cyclables » sur l’ensemble de leur trajet (7 %) et sur la majorité (35 %).
«C’est l’application du vieil adage à l’intention des communes “Faîtes des pistes cyclables et vous aurez des cyclistes », commente Élodie Trauchessec, animatrice Mobilités Émergentes à l’Ademe également partenaire de l’enquête. « Et pas seulement quelques kilomètres par-ci par-là. La moindre rupture dans ces pistes, pour franchir un carrefour par exemple, fait baisser le sentiment de sécurité des cyclistes et la motivation à choisir ce mode de transport ».
Yann Goubin

Ewa

La Métropole du Grand Paris repousse à 2023 l’interdiction de circulation des véhicules classés Crit’Air 3

duplex a86 e1643874074419

L’entrée en vigueur de la troisième étape de la Zone à faibles émissions (ZFE) de la Métropole du Grand Paris, qui limitera la circulation des véhicules les plus polluants (Crit’Air3) à l’intérieur de l’autoroute A86, est reportée de juillet 2022 à début 2023 minimum. La Métropole explique est en attente d’être reconnue comme territoire d’expérimentation pour la mise en œuvre du Prêt à Taux Zéro et de bénéficier de la mise en place du contrôle sanction automatisé.

Ewa

Le projet de liaison TGV Roissy-Picardie déclaré d’utilité publique

Roissy avion aeroport

Le projet de liaison TGV Roissy-Picardie, qui doit relier en 6,5 km l’aéroport Charles-de-Gaulle à la ligne ferroviaire Paris-Amiens, a été déclaré d’utilité publique selon un arrêté inter-préfectoral du 21 janvier. Estimé à quelque 360 millions d’euros (2017), il comprend, outre la section nouvelle, des aménagements des gares de Roissy TGV, Surviliers-Fosses, Chantilly et Amiens. L’objectif est de raccorder Amiens au réseau TGV et de brancher par des TER cadencés le sud de la Picardie à l’aéroport de Roissy, premier aéroport européen dont l’activité génère 90.000 emplois.

Roissy-Picardie
Carte du projet de la nouvelle ligne Roissy – Picardie.

Mais le projet suscite depuis de nombreuses années la colère de certains riverains, qui craignent des nuisances sonores et demandent que les investissements se concentrent sur l’amélioration des transports quotidiens existants. Les élus du conseil départemental du Val-d’Oise ont également émis un avis défavorable à cette ligne, plaidant pour des aménagements compensatoires. Ils déplorent un manque de concertation ayant abouti à un tracé qui n’apporte aucune plus-value aux habitants ainsi que l’impact des travaux sur les usagers des RER B et D.

Ewa

Un nouveau service d’open payment à Besançon

Le système d'open payment à Besançon

Depuis le 31 janvier, les voyageurs empruntant les lignes de bus et de tram de Grand Besançon Métropole (réseau Ginko) peuvent présenter leur carte bancaire directement sur le valideur. Il s’agit de la première phase de déploiement de l’open payment sur les lignes urbaines ; une seconde phase interviendra avec le déploiement de cette solution sur les lignes périurbaines en septembre prochain.

« Ce nouveau système permet de valider un Pass Voyages 1 heure directement en présentant sa carte bancaire sans contact, son smartphone ou encore sa montre connectée (équipés de la technologie NFC) devant un valideur à bord du véhicule », indique la Métropole. « Grand Besançon Métropole et Keolis Besançon Mobilités
ont fait le choix d’intégrer les fonctions de l’open payment directement sur le valideur KUBA (ex-Vix) existant« .

Lors des contrôles, le voyageur doit simplement présenter sa carte bancaire aux agents de contrôle Ginko eux-mêmes dotés d’un nouveau matériel plus performant. Son compte bancaire est ensuite débité en fonction des trajets effectués. L’utilisateur peut également suivre sa consommation sur une plate-forme dédiée à partir du site ginko.voyage.

Le déploiement de l’open payment représente un investissement de 1 240 000 euros HT de Grand Besançon Métropole, subventionné à hauteur de 735 000 € par le FEDER et 100 000 € par la Région Bourgogne-Franche-Comté

Ewa

La société Smoove-Zoov envisage de rapatrier sa production de cycles dans 12 à 18 mois

Benoit Yameundjeu, PDG de Smoove et Zoov

Si la crise sanitaire a permis de booster l’utilisation du vélo, elle a aussi eu un effet révélateur sur le degré de dépendance des fabricants de vélos vis-à-vis de l’Asie. D’où un paradoxal ralentissement de l’activité de la filière à l’heure de l’engouement pour la petite reine… Conscient de l’enjeu économique et environnemental, le gouvernement a lancé en septembre dernier une mission parlementaire sur l’industrie du vélo en France confiée au député LREM du Val-de-Marne Guillaume Gouffier-Cha, également vice-président du Club des élus nationaux pour le vélo. Ce rapport, attendu tout prochainement, doit faire des recommandations en vue d’aider à la construction d’une filière vélo dans notre pays.

Il est en effet indispensable d’accompagner le secteur pour l’aider à se transformer estime  le fournisseur de vélos électriques Smoove-Zoov (constitué de ces deux société qui ont fusionné il y a un an). D’ici 12 à 18 mois, cette société qui se présente comme le troisième fournisseur mondial de vélos électriques en libre service avec une présence notamment dans une dizaine de villes en France (dont le plus gros marché est à Paris avec Vélib) espère bien avoir réussi à relocaliser sur notre territoire toute la production de ses vélos, de l’assemblage à la fabrication du cadre. « Avec la crise sanitaire, beaucoup d’appels d’offres ont été décalés et nous avons connu une baisse d’activité sur certains projets. Mais le gros impact de la crise s’est surtout fait ressentir sur l’approvisionnement. Nous nous sommes rendu compte de notre dépendance vis-à-vis de l’Asie. Notamment pour la partie électronique», raconte Benoît Yameundjeu, le PDG de Smoove-Zoov.

« Cette dépendance, on l’a payée cher »

Les vélos connectés proposés par sa société sont équipés de nombreux éléments électroniques. Les difficultés actuelles d’approvisionnement causées par cette crise de la supply chain incitent les responsables à travailler sur le rapatriement rapide de toute une partie de la production en France. « Car cette dépendance, on l’a payée cher et on s’est rendu compte qu’on avait besoin de prendre la main« , ajoute le dirigeant.

Pendant la crise, une solution d’urgence s’est imposée, consistant à valoriser au maximum les pièces équipant les vélos en les réutilisant. Une première étape avant d’aller au-delà. « Nous travaillons avec le député Guillaume Gouffier-Cha pour réaliser notre objectif de ré-industrialisation. Nous avons besoin d’un accompagnement car cela représente des investissements : nous avons besoin de ressources humaines car notre activité demande de la main d’oeuvre, et d’un outillage« , souligne Benoit Yameundjeu qui estime possible de produire en France, dans un premier temps, plusieurs milliers d’unités, avant de passer à plusieurs dizaines de milliers.

« La fabrication en France est plus chère mais nous pourrons compenser nos surcoûts (d’une fois à 1,5 fois plus cher) grâce à la disparition du coût de transport (le transport des grandes pièces coûte cher). Ainsi, nous pourrons fabriquer à un coût similaire« , précise-t-il. L’objectif consiste aussi à trouver des partenaires industriels pour monter un projet commun. Un partenaire industriel de l’automobile serait déjà trouvé mais son nom reste confidentiel. Le choix de la localisation de l’usine reste à faire, entre les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine, où existent déjà des infrastructures.

« Notre conviction, c’est que les systèmes de vélos en libre service seront 100 % électriques dans quelques années »

La demande devrait continuer à être très soutenue, de plus en plus de villes souhaitant proposer des systèmes de vélos électriques en libre service. « Beaucoup de villes lancent des appels d’offre 100 % électriques. Comme l’a fait par exemple Marseille il y a six mois. Aujourd’hui, plus des deux tiers de nos appels d’offres sont 100 % électriques. Notre conviction, c’est que le marché sera 100 % électrique dans quelques années« , commente Benoit Yameundjeu. Il est aussi probable , ajoute-t-il, que les vélos seront de plus en plus connectés.

Les principaux marchés de Smoove-Zoov se situent en Europe et en Amérique du Sud. Si l’Europe de l’Est et l’Amérique du Sud sont encore surtout demandeurs de vélos mécaniques, l’Europe de l’Ouest se tourne radicalement vers l’électrique, comme c’est le cas à  Stockholm ou encore à Madrid qui a lancé un appel d’offres 100 % électrique.

Cette évolution serait liée à une demande forte des utilisateurs, fondée non pas tant sur une question de distance (les utilisateurs de vélos mécaniques pédalent en moyenne 3,2 km, ceux en vélo électrique poussent jusqu’à 3 ,7 km) que sur la volonté de ne pas arriver à destination tout transpirant ou par la crainte de peiner face à une côte trop raide.

« Aujourd’hui, les villes estiment que les vélos électriques sont générateurs de report modal. Alors que les cyclistes sont plutôt des utilisateurs de transports publics et comptent seulement 15 % des automobilistes, ce taux peut monter à 30 %, voire à 40 % quand ils ont accès à des vélos électriques« , affirme Benoit Yameundjeu.

Selon lui, l’activité de Smoove-Zoov est structurellement rentable du point de vue marginal. Mais comme ses coûts sont surtout dus à la recherche-développement (avec deux tiers des effectifs composés d’ingénieurs, de développeurs…), il faut vendre beaucoup pour couvrir ces dépenses. « Nous serons rentables dès lors que l’activité sera redevenue normale« , résume Benoit Yameundjeu, en se bornant à indiquer que le chiffre d’affaires est de l’ordre de quelques dizaines de millions d’euros.

« Nous avons déjà la taille critique »

Même si la société exploite quelques systèmes de vélos en libre service qui restent modestes, comme par exemple à Toulouse ou sur le Plateau de Saclay où elle a déployé des vélos en free-floating, son objectif n’est pas de devenir exploitant mais de rester un fournisseur de système. « En exploitant ces services, nous cherchons simplement à tester nos innovations« , indique Smoove-Zoov. La société se positionne aussi depuis cette année sur la location en longue durée de vélos . « Le vélo en libre service est un service multi-modal qui complète le métro, plutôt pour le premier et le dernier kilomètre, tandis que la location longue durée répond plutôt à une demande de déplacement personnel. Nous répondons à ces deux demandes avec le même système, le même vélo, la même infrastructure logicielle. Ce sont deux services qui se complètent et sont possibles avec le même vélo. C’est ce que nous proposerons demain aux collectivités« . Les collectivités peuvent aussi disposer de plusieurs modèles de stations pour les vélos, comme des stations compactes ou éphémères qui sont géo-localisables.

Parmi les autres évolutions à venir, la société va changer de nom en mars et annoncera à ce moment-là un nouveau projet. Mais d’ores et déjà, affirme son PDG, « nous avons la taille critique pour évoluer sur notre marché« .

Marie-Hélène Poingt

 

 

 

 

 

 

 

Ewa

A New York, les agents de la MTA face au blizzard

Le réseau new yorkais sous la neige le 29 janvier 2022
La tempête hivernale « Kenan » a touché le 29 janvier le Nord-Est des Etats-Unis, apportant blizzard, averses de neige et froid polaire. Des rafales de vent pouvant atteindre 120 km/h ont été enregistrées par le service météo national (NWS). L’état d’urgence a dû être décrété dans les Etats de New York et du New Jersey, les autorités déconseillant notamment d’éviter les trajets non essentiels.
Les agents de la Metropolitan Transportation Authority (MTA), l’exploitant des transports publics new-yorkais, étaient en première ligne pour lutter contre les effets de la tempête sur le réseau. Les lignes souterraines du réseau de métro n’ont pas été affectées par la tempête, mais plus de 350 km de voies extérieures à travers la métropole l’ont été.
Les agents ont assuré le pré-positionnement des machines de déneigement, tandis que les quais et les escaliers des stations ont été salés pour éviter les mauvaises chutes. Ils ont dû travailler sans relâche, jour et nuit, pour tenter de maintenir le service sur l’ensemble du réseau de transport en préservant la signalisation, les aiguillages et le troisième rail.
Le réseau Metro-North Railroad de MTA qui dessert la banlieue nord de New York et une partie du Connecticut a été partiellement fermé. Tandis que le réseau du Long Island Rail Road (LIRR), où circulent les trains de banlieue qui desservent 124 stations à l’est de la métropole, a dû suspendre complètement les circulations pour déneiger les voies. Le service a pu être rétabli à temps pour l’heure de pointe du lundi matin. A Long Island, près de 50 cm de neige étaient tombés en quelques heures…
S. D.

Ewa

SNCF Réseau s’engage sur la régularité dans les Hauts-de-France avec un système de bonus-malus

Logos TER Hauts-de-France
Si la région Hauts-de-France a cessé de payer depuis le mois de décembre son service de TER à la SNCF, elle continue de s’acquitter des péages auprès de SNCF Réseau. A l’occasion de la signature le 26 janvier d’un contrat avec le gestionnaire des infrastructures pour améliorer la performance des circulations sur le réseau régional, Franck Dhersin, le vice-président de la région chargé des Transports, a d’ailleurs remercié Nathalie Darmendrail, directrice territoriale de SNCF Réseau « pour la qualité du travail et des relations quotidiennes avec elle et ses équipes ».
D’une durée de trois ans (2021-2024), le contrat engage les deux parties. SNCF Réseau devra « optimiser la maintenance de l’infrastructure (voie, caténaires, signalisation, passages à niveau, etc.), restituer à l’heure les travaux, informer le plus en amont possible pour une information des voyageurs la plus efficace, digitaliser la capacité du réseau pour plus de circulations». De son côté la trégion devra « fournir les éléments nécessaires à SNCF Réseau afin de construire un plan de transport robuste. Dans ce contexte, SNCF Réseau aura le souci d’accompagner au mieux la région Hauts-de-France sur tous les sujets de conception de l’offre de service voyageurs en anticipant notamment la réalisation des travaux de régénération avec une desserte répondant au mieux aux enjeux de mobilité du quotidien ».
Un taux d’irrégularité de 2,2 % à ne pas dépasser en 2024
De plus, dans le cadre de ce contrat, SNCF Réseau, s’engage à atteindre un taux d’irrégularité des circulations régionales limité à 2,2 % en 2024, alors qu’il était de 2,4 % en 2021, et de 2,5 % en moyenne ces trois dernières années.  « Nous n’étions pas obligés de signer ce contrat », a précisé Luc Lallemand, le PDG de l’entreprise, « mais nous trouvons très important, dans la nouvelle stratégie de SNCF Réseau, que “ça nous fasse mal si on travaille mal“ » .
Cet objectif de régularité est assorti d’un système de bonus-malus. Si le seuil dépasse les 3,25 % alors le gestionnaire devra payer des pénalités de 800000 euros à la Région. En revanche, si le taux d’irrégularités des circulations est très faible, de moins de 1,55 %, alors c’est la Région qui versera 800000 euros à SNCF Réseau. Des chiffres à mettre en regard du montant des péages, soit environ 130 millions d’euros que paient les Hauts-de-France à SNCF Réseau.
« Nous consacrons 500 millions par an pour les TER », a également rappelé Franck Dhersin. « avec 185 millions de recettes quand tout fonctionne bien, ce qui n’est pas le cas en ce moment évidemment, ni l’année dernière ». Mais, a ajouté l’élu, « suite à ma rencontre avec Christophe Fanichet et Jean-Aîmé Mougenot, le directeur TER délégué, nous ne payons pas à SNCF Voyageurs les 44 millions environ par mois. On ne l’a pas fait en décembre, nous ne l’avons pas fait en janvier, nous ne ferons pas en février ».
Rendez-vous le 1er mars avec la direction TER
Franck Dhersin précise qu’il doit revoir avec Jean-Aîmé Mougenot, le 1er mars, pour déterminer si des progrès ont déjà été réalisés. « J’ai noté déjà que 100 embauches avaient été faites en décembre par SNCF Voyageurs, que 200 autres étaient en cours, dont une soixantaine sur le premier trimestre avec des conducteurs, des chefs de bord, des contrôleurs, et aussi du personnel dans les centres de réparations et d’entretien. Donc je pense qu’on est sur la bonne voie pour présenter, je l’espère au moins de mars, des meilleurs résultats aux usagers, et pour nous de pouvoir reprendre le paiement », indique le vice-président, tout en reconnaissant « qu’en ce moment, c’est très difficile de juger une performance avec toutes les contaminations au Covid, qui touchent toutes les entreprises, y compris la SNCF ».
Yann Goubin

Ewa

La CFDT veut contester en justice le choix de la Bourgogne-Franche-Comté d’ouvrir à la concurrence ses TER

GareBesançonViotteSERNAM

La CFDT-Cheminots a dénoncé, le 27 janvier, « le choix politique « de la Bourgogne-Franche-Comté d’ouvrir à la concurrence ses TER, via un vote qui a totalisé 55 voix pour, 17 contre, 27 abstentions et un non-votant. Ce choix ne faisait pas partie du programme de la socialiste Marie-Guite Dufay quand elle briguait la présidence de la région, rappelle le syndicat de cheminots. Il représente une première pour une région gouvernée par une alliance de gauche, qui de plus s’engage dans l’ouverture totale de ses TER, ce qui n’avait encore été jamais décidé, souligne un communiqué syndical.

La CFDT-Cheminots estime que la délibération s’est faite « dans la confusion générale« , que ce soit dans la prise des noms des élus et des votes, ou de l’exposé des motifs qui s’est avéré « infondé« , estime–t-elle. En effet, explique-t-elle, l’article 19 de la loi Nouveau Pacte Ferroviaire permet aux régions de contractualiser directement avec la SNCF jusqu’au 25 décembre 2023 et de signer une nouvelle convention pouvant aller jusqu’à dix ans, ce qui repousse à 2033 l’obligation d’ouverture à la concurrence des TER.

L’organisation syndicale annonce étudier « les voies d’un prochain recours devant le tribunal administratif pour requérir l’annulation de cette délibération« . Et elle dénonce le risque social d’un transfert de tous les salariés concernés, soit vers des entreprises concurrentes, soit dans des filiales de la SNCF, alors que le cadre social est toujours en cours de définition. En toile de fond, elle pointe le risque d’un morcellement de l’exploitation et de l’outil industriel.

MH P