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Ewa

Keolis prend les commandes du métro et du tram de Dubaï

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C’est parti ! Le 8 septembre, Keolis a pris les commandes des réseaux du métro de Dubaï et du tramway de la ville. Rappelons que l’opérateur français s’est vu attribuer, en janvier 2021, par l’autorité organisatrice de transport de Dubaï, Roads & Transport Authority (RTA), l’exploitation et la maintenance de ces réseaux, qui comprennent, souligne Keolis, « le plus long réseau de métro automatique au monde » (90 km, 53 stations).

Le contrat d’un montant de 125 millions d’euros annuels, doit durer 15 ans. Il est porté par une coentreprise, Keolis-MHI, menée par Keolis et associant Mitsubishi Heavy Industries Engineering (MHI) et Mitsubishi Corporation (MC), « qui ont chacun participé à la construction et au développement du métro pour le compte de RTA depuis 2005 », rappelle un communiqué de Keolis. « La reprise de ces deux réseaux intervient à la suite d’une période de transition de sept mois, effectuée en collaboration avec le précédent opérateur de ces réseaux, qui s’est notamment traduite par le transfert de 1 850 collaborateurs », précise-t-il.

Ewa

Didier Robidoux, nouveau directeur de la Sûreté de la RATP

Didier Robidoux

Ancien directeur général d’Atalian Sécurité, Didier Robidoux va devenir le 20 septembre directeur de la Sûreté de la RATP. Il remplacera à ce poste Stéphane Gouaud et sera chargé de piloter la Business Unit (BU) RATP Sur, qui emploie 1300 salariés chargés de la sûreté sur le réseau.

Didier Robidoux devra notamment faire évoluer le périmètre d’intervention du Groupe de protection et de sécurité des réseaux, qui sera chargé, comme le veut la loi d’orientation des mobilités, de la sécurisation du futur réseau du Grand Paris Express.

Ewa

Jean Rottner prend la présidence de la commission Transports à Régions de France

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Au cours de sa première assemblée générale, le 8 septembre, Régions de France a procédé à la nomination des présidents et présidentes des commissions, dont le nombre a été réduit à 11. Jean Rottner, le président de Grand Est, prend la tête de la commission Mobilité, transports, infrastructures. Sous la précédente mandature, c’est Michel Neugnot, vice-président du conseil régional de la Bourgogne-Franche-Comté qui était président de la commission mobilité de l’association.

Ces commissions sont désormais présidées par des présidents de régions pour « assurer une représentation politique de haut niveau dans le dialogue avec les ministères« , explique Régions de France.

Ewa

Valérie Pécresse veut accélérer l’automatisation des métros

Valérie Pecresse

C’est aussi la rentrée pour Ile-de-France Mobilités qui a programmé un prochain conseil d’administration le 14 septembre, permettant de balayer les grands sujets. Parmi les dossiers que souhaite pousser sa présidente, Valérie Pécresse, figure en bonne place l’automatisation des métros, comme le montre un rapport que nous avons pu consulter et qui sera présenté ce jour-là en séance.

Ce rapport sur « la poursuite de la modernisation du réseau RER et métros » pousse en effet à l’accélération des délais sur les travaux en cours et la programmation de nouveaux chantiers. Plusieurs chantiers sont déjà engagés : les travaux d’automatisation sur la ligne 4 sont en cours, avec la mise en circulation des premières navettes programmée en mai 2022 et l’automatisation intégrale mi-2023. Il sera proposé au conseil de voter un vœu pour « rappeler à la RATP les attentes fortes du Conseil concernant les projets d’automatisation déjà lancés avec la finalisation de l’automatisation de la ligne 4 dans les meilleurs délais ».

Concernant l’automatisation de la ligne 13, qui a déjà donné lieu à une première délibération du conseil en avril 2019, il devrait être demandé à la RATP, « la production pour début 2022 de l’Avant-Projet de l’automatisation de la ligne 13, en lien avec l’arrivée des nouveaux matériels roulants MF19 ».

Enfin, IDFM estime que les lignes 7, 8 et 9 pourraient être complètement automatisées, « car ce sont des lignes dont la charge va continuer à augmenter, même après la mise en service du Grand Paris Express ». Or, estime l’autorité organisatrice, « l’automatisation intégrale permet des gains de performances pour les lignes les plus fréquentées, une agilité d’exploitation en cas de situations perturbées (engagements automatiques des rames au plus près des besoins), et un pilotage efficient de leur exploitation et de l’information aux voyageurs ». Elle facilite tout particulièrement la planification du temps de travail et des roulements des agents, sans se soucier des horaires, qui peuvent devenir à rallonge. D’où la présentation de ce vœu demandant à la RATP « de lancer un audit sur les conditions d’automatisation des lignes du réseau historique déjà réalisées afin d’identifier les moyens d’accélérer le processus d’automatisation des lignes de métro, de proposer les lignes à traiter en priorité, notamment les lignes 7, 8 et 9, et de présenter un planning de mise en œuvre pour ces lignes courant 2022 ».

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Youenn Dupuis prend la présidence d’Optile

Youenn Dupuis

Youenn Dupuis a été élu, début septembre, administrateur général d’Optile pour un mandat de deux ans. Le directeur général adjoint chargé de l’Ile-de-France chez Keolis remplace, à ce poste, Brice Bohuon, le directeur général adjoint France de Transdev. Une alternance classique entre représentants de grandes entreprises à la tête de cette organisation professionnelle de transporteurs de voyageurs en grande couronne francilienne, appelée à évoluer dans le contexte d’ouverture à la concurrence mis en place par Ile-de-France Mobilités et de la reprise en main de la billettique.

L’objectif de Youenn Dupuis, a-t-il expliqué à VRT, sera « de contribuer à faire revenir les voyageurs à bord du transport public, d’accompagner les entreprises membres à relever les défis de cette période de transition, et de travailler à l’attractivité des métiers de ce secteur pour assurer des services en plein développement en Ile-de-France ».

Ewa

Transdev exploitera des TER sur l’axe Marseille-Nice

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La nouvelle, très attendue, a été notifiée le 7 septembre : la région Sud retient Transdev pour l’exploitation de ses TER sur l’axe Marseille – Toulon – Nice à partir de juillet 2025. Le contrat porte sur 50 millions d’euros annuels de chiffre d’affaires sur une durée de dix ans (avec deux années supplémentaires possibles). Il faut ajouter quelque 220 millions d’euros pour la création d’un centre de maintenance à Nice Ville, qui sera construit par NGE, partenaire de Transdev, ainsi que la commande de 16 rames Omneo Premium (conçues par Bombardier) qui sera passée auprès d’Alstom. Des évolutions, notamment, dans le domaine de distribution, de l’information voyageurs et de la billettique sont aussi prévues.

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Ce choix en faveur de Transdev était assez prévisible : la région, qui a souvent eu des relations difficiles avec la SNCF, son opérateur actuel, souhaite des changements et attend une nette amélioration de la qualité. Cela passe par une augmentation de l’offre sur l’axe Marseille – Nice, avec une quinzaine d’allers-retours, soit un doublement par rapport à la situation actuelle. L’organisation du travail devrait aussi changer pour les quelque 160 agents de la SNCF qui devront être transférés au nouvel opérateur quelques mois avant le lancement de la nouvelle offre.

Lors de la campagne des régionales, Renaud Muselier, qui a été reconduit à la tête de la région, avait indiqué que la SNCF remporterait le lot des lignes de la Côte d’Azur, également ouvert à la concurrence. Un lot compliqué où il ne restait plus que l’opérateur historique en lice. Dans ces conditions, il aurait été étonnant que la SNCF gagne d’un coup les deux premiers lots de TER ouverts à la concurrence en France. Tout ça pour ça, aurait-on alors dit. Il était aussi difficile d’imaginer une victoire de Thello, également candidat pour le lot Marseille – Nice. D’autant que la filiale de Trenitalia proposait d’exploiter un matériel qui n’est pas français… Compliqué pour un élu local d’assumer un tel changement.

Commentant les candidatures reçues par les régions, Renaud Muselier avait indiqué qu’elles étaient « canonissimes ». Il faudra encore attendre quelques années avant de pouvoir en juger.

M.-H. P.

 

Ewa

La défense des facilités de circulation, sujet majeur pour les syndicats de la SNCF

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Les organisations syndicales de cheminots sont convoquées le 13 septembre à l’UTP pour discuter des droits transférables dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER. Parmi les thèmes évoqués, la défense des facilités de circulation fait consensus.Les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF expliquent pourquoi elles défendent le statu quo.

Laurent Brun« La gratuité pour les cheminots du public et du privé »

Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots

« Le rapport parle d’un « coût » de 404 euros par agent. Mais remettre à disposition des places de cheminot dans un train qui n’est pas plein, ça ne rapporte rien.

En 2013, la direction évaluait le coût réel (gestion du système de réservation, distribution des FC) à moins de 10 millions par an et cette somme était largement couverte par les réservations acquittées par les cheminots. Donc on se focalise sur un coût de 404 euros supposés et 0 euro en coût réel !

Le gouvernement annonce la gratuité pour les policiers car leur présence est intéressante en cas de problème. Certes. Mais la présence de cheminots est également intéressante en cas d’incident ou d’accident. Ils doivent se mettre à disposition du contrôleur et cela arrive régulièrement (par exemple transbordement des passagers en cas de panne). C’est aussi pour ça que nous proposons la gratuité pour les cheminots du public et du privé.

Alors que le télétravail impacte les modes de transport, alors qu’on ne sait toujours pas répondre aux alertes du GIEC sur la pollution des transports… le gouvernement n’engage aucune concertation sur ces sujets. Sa seule préoccupation, c’est comment priver mamie d’un voyage gratuit en train tous les dix ans. C’est lamentable ».


Thomas Clavel« Des facilités  de circulation universelles pour toute la branche »

Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT-Cheminots  

« Nous défendons depuis toujours le maintien des facilités de circulation universelles pour toute la branche. Donc le scénario A du rapport qui montre bien que ce n’est pas un avantage exorbitant par rapport à ce qui se fait dans d’autres entreprises : un coût de 404 euros par salarié.

Les facilités de circulation participent aussi à l’organisation du travail, permettant d’acheminer les compétences d’une zone à une autre.

Nous voyons bien que ce sujet arrive dans un contexte de communication politique : d’un côté le ministre des Transports dit qu’il faut en discuter, de l’autre, le ministre de l’Intérieur affirme qu’il faut l’étendre aux policiers. C’est un sujet d’une très haute importance pour les cheminots et c’est légitime. On estime que les cheminots doivent rendre service (ce qu’ils ont fait notamment pendant la crise Covid) mais on leur enlève des droits sociaux. Il en résulte de la grogne ».


Didier Mathis« Un des marqueurs social les plus forts »

Didier Mathis, secrétaire général de l’UNSA-Ferroviaire

« Avec le statut, les facilités de circulation représentent un des marqueurs social les plus forts pour les cheminots. Nous défendons le statu quo pour les salariés transférés car les facilités de circulation font partie du sac à dos social.

A terme, 25 000 salariés de la SNCF seront transférés vers de nouvelles sociétés, que la SNCF perde ou pas les appels d’offres qui seront lancés dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER. Je rappelle que la SNCF a décidé à chaque fois de faire acte de candidature via une filiale dédiée. Les salariés concernés seront donc transférés dans cette nouvelle structure.

Les cheminots vont perdre beaucoup, que ce soit en termes de grades et en qualifications (allant de A à H) qui vont être remplacées par une grille avec des classes allant de un à neuf. Tous ces repères vieux d’un demi-siècle vont s’effacer ».


Erik Meyer« Tout est réuni pour que ça pète »

Erik Meyer, représentant Sud Rail

« Depuis dix ans, on s’acharne sur les acquis sociaux des cheminots. On stigmatise l’entreprise. Il est temps d’arrêter.

Aujourd’hui, les facilités de circulation sont un des derniers acquis après l’arrêt du statut en 2020. Notre position est claire : c’est le maintien intégral des droits acquis. On nous avait juré que les discussions autour des facilités de circulation n’impacteraient pas les cheminots.

Or, le rapport évoque leur fiscalisation. Nous ne voulons pas en discuter car c’est aussi un levier qui permet à l’entreprise de ne pas augmenter les salaires. En octobre, la SNCF est prête à nous annoncer une huitième année blanche.

Par ailleurs, on apprend que les policiers vont pouvoir bénéficier de la gratuité dans les trains. C’est une annonce malvenue. Aujourd’hui, tout est réuni pour que ça pète… »

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt

Ewa

Reprise des discussions sur les facilités de circulation SNCF

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Attention, sujet sensible ! Après la présentation d’un rapport commandé par le gouvernement sur les facilités de circulation accordées aux cheminots, les organisations syndicales étaient attendues le 13 septembre à l’UTP pour discuter des droits transférables dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER. Vendredi dernier, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a estimé qu’il convenait de « discuter » du périmètre des « facilités de circulation », les réductions tarifaires accordées par la SNCF à plus d’un million de cheminots et de membres de leurs familles, en cas de transfert à des concurrents.

« Sur le principe, je suis d’accord à ce que les cheminots gardent des avantages en nature », a déclaré Jean-Baptiste Djebbari sur RMC. « Après le sujet, la spécificité de la SNCF, c’est que le périmètre est très large », a-t-il remarqué. Aujourd’hui, les bénéficiaires de ces billets gratuits ou à tarif réduit sont les agents actifs et retraités, leurs conjoints, leurs enfants de moins de 21 ans ou étudiants. Leurs ascendants et leurs beaux-parents ont également droit à quelques voyages à tarifs réduits. Le rapport estime à 105 millions d’euros par an la perte de chiffre d’affaires induite par les facilités de circulation accordées aux actifs et aux retraités, ainsi qu’à leurs ayants droit.

La loi de réforme ferroviaire de 2018, qui organise notamment l’ouverture à la concurrence, a défini les garanties principales des salariés en cas de transfert à un concurrent, mais a confié aux partenaires sociaux la définition des garanties complémentaires, dont les facilités de circulation.

Selon le dernier rapport sur les facilités de circulation, « pour un agent actif et ses ayants droits, cette perte est évaluée à 404 euros par an. Au regard de la valeur monétaire des avantages en nature accordés par d’autres entreprises à leurs salariés, ce montant ne paraît pas exorbitant », reconnaît-il. Le rapport pointe en revanche l’importance du périmètre d’application et « les réductions tarifaires pouvant aboutir à la gratuité totale du service ». Il propose quatre scénarios pour « éclairer » les futures négociations dans la branche, de l’extension du dispositif actuel à l’ensemble des entreprises ferroviaires à la compensation pour les agents transférés.

Ewa

Bientôt la gratuité dans les trains pour les policiers

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C’est une revendication de longue date des syndicats de policiers qui vient d’être satisfaite : les policiers pourront voyager gratuitement dans les trains du réseau SNCF à partir du 1er janvier 2022, selon un accord conclu cette semaine avec l’entreprise, a annoncé le 3 septembre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. L’accord conclu avec la SNCF prévoit que « le trajet domicile-travail soit gratuit pour les policiers, s’ils sont armés et s’ils se signalent au chef de bord », a détaillé l’entourage du ministre à l’AFP. Le prix du billet sera pris en charge par le ministère.

Quant aux déplacements non professionnels, le policier n’aura plus qu’à s’acquitter de 25 % du prix du billet à partir de 2022, somme qui lui sera « compensée par des bons d’achat SNCF, utilisables pour sa famille par exemple », toujours selon la même source. A partir de 2023, ce type de trajet sera également complètement gratuit, à condition, là aussi, d’être armé et de se signaler au chef de bord.

Le ministre s’est félicité sur Twitter d’un « partenariat gagnant/gagnant permettant de mieux sécuriser les trains et faciliter la vie de nos policiers ». Mais il fait réagir les organisations syndicales de la SNCF, pointant une annonce malvenue alors que le ministre des Tranports souhaite revoir le périmètre des facilités de circulation des cheminots.

Ewa

Un train expo pour promouvoir le plan de relance

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Un « train de la relance » va sillonner la France pour promouvoir le plan de relance de 100 milliards d’euros d’aide publique lancé il y a un an, a annoncé le 5 septembre Matignon.

Ce « train de la relance » devait partir le 6 septembre de la gare de l’Est à Paris en direction, d’abord, du nord pour un périple s’étendant jusqu’au 2 octobre. Il sera à Rennes les 13 et 14 septembre, au Mans les 15 et 16, à Limoges les 20 et 21, Toulouse les 22 et 23, ou encore Saint-Etienne les 27 et 28. Des dispositifs particuliers avec des plateaux TV seront adaptés pour la Corse et les Outremer.

Ce « train-expo » doit « permettre aux Français de se saisir des opportunités offertes par France relance », notamment les dispositifs d’insertion professionnelle pour les jeunes, selon le gouvernement. Fin août, quelque 47 milliards d’euros avaient été « engagés » sur des projets concrets dans le cadre du plan France Relance. L’objectif du gouvernement est d’affecter « 70 milliards d’euros » d’ici « la fin de l’année », a indiqué le cabinet du Premier ministre Jean Castex.