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Ewa

De nouveaux retards pour le Grand Paris Express

Grand Paris ligne 15 métro

Les retards sont enfin officialisés : comme on s’y attendait, le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP), qui s’est tenu le 13 juillet, a acté les retards pris par les chantiers de réalisation du métro du Grand Paris et a présenté son nouveau calendrier.

« Les premiers tronçons des lignes 16 et 17 connaissent les recalages les plus significatifs« , annonce la SGP. En cause : les effets de la crise sanitaire et les difficultés rencontrées sur les chantiers sur l’ensemble des sections en travaux du Grand Paris Express. Mais aussi, énonce le conseil de surveillance, « la non mise en œuvre de mesures d’accélération qui auraient été nécessaires au printemps 2020, le sujet étant d’abord de retrouver le rythme de croisière, avec des conséquences pouvant aller jusqu’à plusieurs mois » ou encore pour certains chantiers, des « cadences de tunneliers, initialement mal appréciées ».

Après avoir pris en compte l’ensemble de ces aléas, les promoteurs du projet estiment désormais que le premier et le deuxième tronçon de la ligne 16 (Saint-Denis Pleyel –Clichy-Montfermeil) et le premier tronçon de la ligne 17 (Le Bourget RER –Le Bourget Aéroport) pourraient être mis en service à l’automne 2026. Au lieu de 2024 comme initialement envisagé. Le tronçon sud de la ligne 15 (Pont de Sèvres –Noisy Champs) est repoussé à la fin 2025.

Quelques tronçons, que la feuille de route de 2018 avait planifiés à l’horizon 2030, pourront toutefois être mis en service de façon anticipée, en 2028, soit deux avant le calendrier établi par la précédente feuille de route datant de 2018. « Il s’agit notamment du dernier tronçon de la ligne 16 qui raccordera la première partie de la ligne 16 à ClichyMontfermeil à la ligne 15 à NoisyChamps« , note la SGP. De même, le deuxième tronçon de la ligne 17 allant jusqu’au Parc des Expositions pourra être mis en service à l’horizon 2028. Enfin, le tronçon central de la ligne 18, entre Massy-Palaiseau et Saclay, sera mis en service à l’horizon 2026, un an plus tôt que prévu. 

 

Lignes du Grand Paris Express

 

Les autres plannings de mises en services restent inchangés. « S’agissant en particulier des lignes 15 Est et 15 Ouest, dont la réalisation est prévue sous un mode contractuel différent (conceptionréalisation), et qui se trouvent actuellement en phase de dialogue compétitif, l’horizon de mise en service à 2030 fixé dans la précédente feuille de route ne connait pas à ce stade d’évolution significative« , affirme l’établissement publique qui pilote le projet. Et la mise en service de l’ensemble de la ligne 14 est toujours fixée à la mi-2024, à temps pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.

Prudemment, la SGP, qui maintient à 2030 la mise en service global du réseau, indique toutefois que « ces simulations correspondent à un scénario du type fil de l’eau, n’intégrant pas d’éventuelles optimisations, ni la survenance d’aléas supplémentaires significatifs, comme une nouvelle crise sanitaire, qui viendraient perturber l’avancement« .

Réagissant à ces décalages « significatifs », le président du conseil de surveillance, Olivier Klein, a demandé une « information continue et transparente sur l’ensemble des sujets de plannings, coûts et risques« . Et estimé « indispensable, avec l’ensemble du conseil, que toutes les possibilités d’optimisation de ces plannings soient recherchées afin d’anticiper ces dates de mise en service au plus tôt« .

M.-H. P.

 

Ewa

David Scorey devient PDG de Keolis North America

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Jusqu’alors directeur général de Keolis Commuter Services, filiale du groupe chargé de l’exploitation du réseau ferroviaire de Boston, David Scorey est devenu le 8 juillet le PDG de Keolis North America. Il en assurait déjà l’interim depuis le départ de Michel Clément, nommé DRH de Keolis en mai dernier. David Scorey intègre le Comité de direction du groupe.

Agé de 55 ans, David Scorey a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur mécanicien puis a occupé différents postes de supervision et de direction au sein d’entreprises telles que British Rail, Intercity West Coast,Virgin Trains et Alstom, entre autres. Il a rejoint Keolis en 2016. Présent en Amérique du Nord depuis 2002, le groupe emploie 6300 personnes.

Ewa

Philippe Duron a remis son rapport sur le modèle économique des transports publics

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Philippe Duron a remis, le 13 juillet au ministre des Transports, son rapport sur le modèle économique des transports publics suite à la crise sanitaire. Jean-Baptiste Djebbari avait en effet confié, fin 2020, à l’ancien maire socialiste de Caen et ancien président de la Basse-Normadie, qui a également été président de la Commission Mobilité 21, la mission d’étudier « comment consolider le modèle économique des transports publics du quotidien », durement touchés par la crise sanitaire.
Le rapport dresse « une liste de préconisations pour améliorer la soutenabilité des transports publics à long et moyen terme« , indique un communiqué du ministère. « Les préconisations seront partagées avec les associations d’élus et les parties prenantes d’ici la fin de l’année« , ajoute-t-il.
 

Ewa

Un pass sanitaire et des questions

Gare Montparnasse, Paris, France.
avril 2014
(c)CC  Chris Sampson

En annonçant hier l’obligation, pour les voyageurs, de présenter un pass sanitaire avant d’embarquer à bord d’un train, d’un avion ou d’un car, à partir d’août, le Président de la République a soulevé de nombreuses questions autour de cette mise en place. Côté SNCF, si l’on sait que le dispositif devra être appliqué sur les TGV, les Intercités et les trains longues distances sur les axes internationaux au départ de la France, des discussions étaient en cours mi-juillet, avec les pouvoirs publics, pour en préciser les contours. Il s’agit notamment de déterminer où et quand auront lieu les contrôles et surtout qui les assurera. En prenant garde à ne pas générer de retards quand on sait qu’un seul TGV composé d’une double rame Duplex peut embarquer jusqu’à 1000 personnes.

De son côté, Jean-Baptiste Djebbari a indiqué, sur BFM le 13 juillet, travailler avec Cedric O, le secrétaire d’Etat à la Transition numérique, « pour faire le lien entre réservation et pass sanitaire » puisque de plus en plus de personnes utilisent le format digital.  Le ministre délégué chargé des Transport estime que la mesure « concerne environ 500 000 personnes par jour« , en incluant les voyages en train, en car et en avion sur les trajets domestiques.

S’agissant plus précisément de l’accès aux trains, le ministre estime « qu’il y a possibilité, en lien avec les personnels des gares, des forces de l’ordre et éventuellement avec l’aide des contrôles dans les trains, de mettre des dispositifs de contrôle efficaces« . Et d’ajouter : « Nous allons avoir des contrôles assez systématiques notamment au moment des grandes affluences en gare, et procéder par contrôles aléatoires y compris à bord« .

Les salariés en contact avec les passagers seront aussi concernés. « Pour prendre un exemple concret, le contrôleur de la SNCF devra être titulaire du pass sanitaire« , a précisé Jean-Baptiste Djebbari. Côté syndical, La CFDT-Cheminots se demande si le calendrier est réaliste, vu le nombre de questions qui restent à régler. « Quelle catégorie de salariés devra détenir un pass sanitaire? Qui va faire les contrôles? Comment va-t-on gérer les flux en gare? Comment va-t-on gérer les circulations?« , s’interroge Thomas Cavel, le secrétaire général, qui attend les dispositions légales et règlementaires rendant le pass sanitaire obligatoire. « Quelles conséquences en cas d’absence de vaccination? Quels moyens pour assurer la vaccination à tous ceux qui le souhaitent? », ajoute la CGT-Cheminots qui « exige des réponses claires et précises« , tandis que Sud-Rail évoque une « impossible mesure du pass sanitaire obligatoire dans les trains » et « luttera pour le respect du libre arbitre et des conditions de travail de chacun-e! »

MH P

Ewa

La Métropole du Grand Paris va se doter de huit lignes cyclables « structurantes » sur 200 km

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La Métropole du Grand Paris enclenche la vitesse supérieure pour développer la petite reine sur son territoire. Le 9 juillet, les élus ont adopté le plan vélo métropolitain pour lequel ils ont décidé d’investir 10 millions d’euros par an jusqu’en 2026. La Métropole veut ainsi réaliser « la jonction de tous les plans vélo existants sur son périmètre » et « identifier les continuités cyclables à prioriser« .

L’objectif, explique-t-elle, consiste à « définir un réseau cyclable structurant à l’échelle métropolitaine, en complémentarité des réseaux RER V et en lien avec les différents gestionnaires d’infrastructures concernés par les propositions de la Métropole« . Concrètement, 8 lignes structurantes sont envisagées, desservant 65 communes (soit la moitié des communes du territoire et près de 75 % de la population) sur près de 200 km. La ligne 1 par exemple ira de Rueil-Malmaison à Noisy-le-Sec en 30 km. La 4 reliera Bourg-la-Reine à Créteil en passant par le centre de Paris en près de 30 km.

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Ces lignes ont été décidées en partenariat avec le Collectif Vélo Île-de-France, qui regroupe 41 associations et fédérations cyclistes dans plus de 80 villes, et représente près de 4 000 adhérents. En mai 2020, une carte interactive a été élaborée et mise à jour en temps réel, recensant tous les aménagements cyclables temporaires et existants des différents gestionnaires de voirie.

« Le déploiement de ce Plan vélo doit rendre possible le déplacement quotidien à vélo, notamment pour des trajets jusqu’alors réalisés en voiture, et ce, grâce au développement du maillage qui résultera de la complémentarité entre les différents aménagements cyclables proposés« , souligne la Métropole qui vise une part modale de 10 % des déplacements en vélo sur son territoire dès 2024. Puis, à l’horizon 2030, elle espère que la moitié des trajets seront réalisés en « mode actif » (vélo, marche, transports publics) .

M.-H. P.

Ewa

La filière ferroviaire française prépare son avenir

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Représentant un million d’emplois et 34 milliards d’euros de chiffre d’affaires répartis entre plus de 1 300 entreprises  de toutes tailles (opérateurs, constructeurs, ingénieries de transport, équipementiers… ), la filière ferroviaire française mérite bien qu’on se penche à son chevet. D’où la signature, le 9 juillet, de l’avenant du contrat de filière du Comité stratégique de filière (CSF)  ferroviaire, par Henri Poupart-Lagarge, son président, et Jean-Baptiste Djebbari et Agnès Pannier-Runacher, respectivement ministre délégué des Transports et ministre déléguée de l’Industrie, pour renforcer les capacités d’innovation du secteur.

Dans ce cadre, l’association CARE (pour « Compétitivité, Accompagnement, Rail, Emploi »), qui regroupe la plupart des grands donneurs d’ordres et les organisations professionnelles du secteur ferroviaire français, s’est vu attribuer une subvention de 729 000 euros par l’Etat « pour accompagner son extension au niveau national et soutenir 108 entreprises sur une période de 3 ans« .

Pour Jean-Pierre Audoux, son président, « cette somme représente la moitié du financement nécessaire à nos projets en faveur des 108 entreprises que nous souhaitons soutenir. Elle va nous permettre de pérenniser l’action de CARE et d’atteindre nos objectifs« . Cette subvention complète les financements régionaux déjà annoncés ces dernières semaines par Hauts-de-France et Auvergne-Rhône- Alpes (AURA). La subvention sera perçue via une convention de financement signée avec BPI France, comprenant aussi un volet aides-conseils et formation (e.learning).

CARE a en effet identifié 18 grappes d’entreprises prioritaires (chaque grappe comprenant six entreprises) qu’elle souhaite accompagner dans les prochaines années pour les rendre plus compétitives. Il s’agit de les aider à rester dans la course face à la concurrence redoutable des industriels chinois, indiens, polonais ou tchéques. CARE a d’ailleurs annoncé, le 9 juillet, la création d’un groupe d’entreprises en région AURA autour d’Alstom et SNCF Voyageurs. « Six entreprises ont d’ores et déjà été identifiées pour participer au dispositif dont le démarrage effectif aura lieu fin septembre », a-t-elle indiqué. Une étape décisive pour l’association.

Parmi les autres annonces destinées à renforcer la filière, citons aussi la création du « CORIFER », comité d’orientation de la recherche et développement et de l’innovation du ferroviaire. Et son appel à manifestation d’intérêt (AMI) qui « s’adresse à des entreprises ou entités de recherche et innovation de la filière ferroviaire, qui souhaitent lancer des projets de R&D innovants et durables en matière de mobilité« , indique un communiqué. « Il s’inscrit dans le cadre du soutien à l’innovation du plan France Relance et, plus largement, du quatrième Programme d’investissements d’avenir« , est-il précisé.

MH P

Ewa

Le patron des chemins de fer polonais prend la présidence de l’UIC

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Le mandat de Gianluigi Castelli (FS, chemins de fer italiens) à la tête de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) touchant à sa fin, c’est Krzysztof Mamiński, le PDG des chemins de fer polonais, qui a été désigné pour lui succéder, lors d’une assemblée générale les 7 et 8 juillet. De son côté, Mohamed Khlie, le patron des chemins de fer marocains prend la vice-présidence et succéde à Ali Uygun (chemins de fer de l’Etat turc). Tous deux rempliront ces fonctions jusqu’au 31 décembre 2023.

Ewa

Le creusement de 45 km du tunnel Lyon-Turin va pouvoir être lancé

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Etape importante dans l’histoire du projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin qui a débuté dans les années 90 : le 7 juillet, la société franco-italienne TELT, chargée depuis 2015 de la réalisation du tunnel transfrontalier de 57,5 km sous les Alpes, a attribué à trois groupements les chantiers pour réaliser des travaux pour le creusement du tunnel de base côté français. Soit des marchés d’un montant de près de 2 milliards d’euros pour le creusement de ce tunnel qui sera long de 45 kilomètres pour sa partie française. « Les contrats pour le creusement des 12 km de la partie italienne seront quant à eux attribués dans six mois, pour un montant d’environ 1 Mds€« , précise TELT.

Le lot numéro un a été attribué au groupement franco-italien mené par Eiffage, au travers de sa filiale Eiffage Génie Civil (avec Spie batignolles, Ghella et Cogeis). Il s’agit de la section  Villarodin- Bourget/Modane. Montant du contrat : 1,47 milliard d’euros pour creuser 21,9 km par sens, essentiellement par excavation en utilisant des tunneliers. Mais une partie sera aussi réalisée de façon traditionnelle, a expliqué Mario Virano, le directeur général de TELT. Le chantier doit durer 72 mois.

Le lot n°2, qui complète les 10 km d’excavation du tunnel de base au sud, déjà réalisé, a été remporté par le groupement franco-italien constitué par Vinci Construction Grands Projets avec Dodin Campenon Bernard et We Build. Il s’agit de creuser 23,1 km pour un montant d’1,4 milliard d’euros. Les travaux dureront 65,5 mois pour l’un des deux sites, et 57 mois pour le second site, et seront menés parallèlement. Ils seront aussi exécutés en partie grâce à des tunneliers et en partie avec une méthode d’excavation traditionnelle.

Enfin, le lot n°3 a été attribué à un groupement mené par Implenia Suisse et associant aussi des sociétés italienne et française, avec notamment NGE. Le chantier ira de Saint-Julien-Montdenis à Saint-Martin-la-Porte, sur 3 km. Mais comme il faudra travailler avec des méthodes traditionnelles, le chantier durera 70 mois. Montant du contrat : 228 millions d’euros.

Avant le lancement de ces chantiers, il faudra mener des travaux de préparation pendant un peu plus d’un an. Sept tunneliers commenceront après à creuser simultanément la montagne pour percer les deux tubes du tunnel, indique TELT.

Autre étape à venir : le maître d’ouvrage va préparer de nouveaux appels d’offres pour les futurs équipements de l’ouvrage (systèmes d’alimentation, signalisation, sécurité…) pour le montant considérable de 2 milliards d’euros. Deux gares internationales sont aussi prévues aux deux extrémités du tunnel, à Saint-Jean de Maurienne côté français et à Suse côté italien.

A ce jour, 20 % du projet global a été réalisé précise encore TELT, qui espère la mise en service de la nouvelle liaison ferroviaire à l’horizon 2030. Pour un montant estimé à quelque 9 milliards selon des chiffres anciens (2012).

Marie Hélène Poingt

TELT gèrera aussi la ligne historique

La ligne nouvelle fonctionnera parallèlement à la ligne ferroviaire historique, a expliqué le 7 juillet Hubert Du Mesnil, le président de TELT . « La ligne nouvelle permettra à la fois d’accueillir des trains de voyageurs et des trains de fret. Mais TELT gèrera aussi la ligne ancienne qui ne va pas être arrêtée. Les deux lignes seront gérées globalement. Nous n’avons pas encore réparti les différentes dessertes entre les différents trains et entre les différents opérateurs« , a-t-il souligné.  « De même les gares anciennes continueront de fonctionner.  Des navettes locales permettront sans doute d’assurer les correspondances », a ajouté l’ancien président de Réseau Ferré de France.

Le Tunnel transfrontalier éligible à un large financement européen

Le Parlement européen a approuvé le 6 juillet le nouveau règlement du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE), le programme de financement des infrastructures de transports, d’énergie et télécoms. « Sur les 33,7 milliards d’euros dédiés à ce programme, 26 Mds€ sont directement fléchés sur les infrastructures de transports pour la période 2021-2027« , note TELT, en précisant que le texte accorde notamment la priorité aux infrastructures transfrontalières.

Selon la société franco-italienne, la liaison ferroviaire transalpine est ainsi « éligible à plusieurs milliards de financements européens supplémentaires« . Cela permettrait, a-t-elle calculé, de faire passer le taux de cofinancement européen du tunnel international sous les Alpes de 40 à 55%. « Sur un coût total de l’ouvrage certifié à 8,6 Mds€ (valeur 2012), la part de l’Italie sera ainsi ramenée à environ 2,4 Mds€ et celle de la France à 1,8 Mds€« , indique TELT.

Et d’ajouter : « Ces nouvelles dispositions ouvrent aussi la voie à un possible cofinancement à 50% des indispensables voies d’accès de part et d’autre de l’ouvrage transfrontalier« . A condition, nuance-t-elle, que « les deux Etats s’engagent à réaliser leurs voies d’accès nationales selon un calendrier relativement cohérent avec celui du tunnel transfrontalier livrable à l’horizon 2030« .

Un chantier mobilisant plus de 700 personnes sur l’important lot n°1

Les travaux consisteront à creuser un tunnel bitube de 22 kilomètres, dont 2 x 18 kilomètres vers Turin qui nécessiteront l’utilisation de 2 tunneliers et 2 x 4 kilomètres vers Lyon qui seront réalisés en méthode traditionnelle. Le projet comprend également la réalisation du site de sécurité de Modane, des rameaux de communication, ainsi que des niches et tunnels transversaux pour l’exploitation et la sécurité. Selon Eiffage, mandataire du groupement sélectionné, ce chantier mobilisera plus de 700 personnes en pointe et générera près de 8,5 millions d’heures de travail, dont au moins 100 000 heures en insertion.

Le groupe de BTP rappelle qu’il avait déjà remporté en mai 2014, (déjà en groupement avec Spie batignolles, Ghella et Cogeis), le marché pour la réalisation d’ouvrages de reconnaissance à partir de la descenderie de Saint-Martin-la-Porte en Savoie. Ces travaux, consistant à réaliser une galerie de reconnaissance, devraient être achevés au premier trimestre 2022.

Ewa

De plus en plus de scooters à Paris

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Et de 4 ! Le nombre d’opérateurs de scooters électriques à Paris ne cesse d’augmenter. Le 1er juillet, Cooltra a annoncé le lancement de son service de free floating dans la capitale. Entre 80 et 160 véhicules vont progressivement arriver chaque semaine dans la ville, pour atteindre les 2000 véhicules d’ici septembre. Il y a une semaine, c’est Yego qui commençait le déploiement de ses scooters vert pâle.
Les nouveaux venus vont tenter de trouver leur place à côté de Lime, qui a ajouté des scooters à son offre en avril, et surtout de Cityscoot, présent depuis 2016 dans la capitale parisienne. Un autre opérateur attend son heure : Tier (prononcez “tir“). S’il n’a encore pas annoncé de date, il ne cache pas son intérêt. Tier a racheté le parc de scooters de l’opérateur allemand Coup qui était présent à Paris, avant de cesser son service fin 2019.
N’oublions pas les loueurs de longue durée comme ZenWay, lancé par Darty/la Fnac, ou Seat et son scooter MÓ équivalent à un 125 cm2 ou même Cooltra qui est aussi présent sur ce créneau auprès des entreprises depuis 2016 en France. Si l’on comptabilise les véhicules en free-floating lorsqu’ils seront tous déployés sur le marché parisien, on devrait atteindre entre 8500 et 9000 scooters si l’on en croit les chiffres de certains opérateurs.
Y aura-t-il alors trop de scooters à Paris ? « Par rapport aux 500 000 deux-roues motorisés immatriculés en l’Île-de-France, c’est une goutte d’eau», assure Fabien Douay, directeur commercial France de Cooltra, qui se base notamment sur les derniers chiffres d’une Enquête de mobilité du Stif avec la DREIA datant de 2013.
De son côté, Timo Buetefisch, le fondateur et directeur général de Cooltra, rappelle « qu’il y a 6 opérateurs de scooter électrique à Barcelone, 5 à Milan et 4 à Madrid ».
Reste que ces perspectives inquiètent déjà les élus parisiens. « Avec l’arrivée de nouveaux opérateurs, il y aura avoir beaucoup trop de trottinettes », expliquait David Belliard, lors d’un Club VRT organisé en mai. L’adjoint à la maire de Paris chargé des transports nous avait alors annoncé qu’il comptait lancer un appel d’offres pour réguler le marché des scooters électriques en free floating dans Paris sur le modèle de ce qui a été fait pour les trottinettes électriques. Face à l’afflux des trottinettes envahissant la chaussée, Paris avait fini par retenir, en septembre 2020, trois opérateurs (Dott, Lime et Tier) après un appel d’offres.
Yann Goubin

Ewa

Railcoop poursuit le recrutement de souscripteurs via la plateforme de « finance durable » Lita.co

(c) Alstom Transport
TGV et Corail en gare de Bordeaux
284 800 euros. C’est la somme déjà collectée au 7 juillet par la coopérative Railcoop sur la plateforme Lita.co. Ouverte depuis le début du mois de juillet, la collecte a déjà dépassé son objectif minimum fixé à 200000 euros, mais pas encore le plafond de 1 million. Les souscripteurs ont jusqu’au 31 juillet pour participer au projet phare de Railcoop : une desserte Bordeaux – Lyon sans changement qui devrait être lancée en juin 2022.
Si la coopérative a choisi d’externaliser cette nouvelle collecte de fonds, c’est pour des raisons réglementaires. « L’appel à souscription publique que nous avions lancé arrivait à échéance en avril dernier », explique Nicolas Debaisieux, le directeur général. « Mais nous avons eu encore plus de 500 demandes de souscriptions auxquelles nous ne pouvions répondre. Nous avons donc fait appel à Lita.co une plateforme avec qui nous partageons des valeurs communes ».
Créée en 2014, Lita.co est une plateforme digitale d’investissements « dédiés à une finance durable, transparente et solidaire », selon ses promoteurs. Elle lève des fonds pour des coopératives et notamment pour Label-Emmaüs, la boutique en ligne d’Emmaüs.
Railcoop a aussi choisi de déléguer la levée de fonds à une plateforme afin d’alléger ce processus, gourmand en ressources humaines et informatiques, à un moment où la coopérative se structure et grandit.
En passant par Lita.co, les souscripteurs bénéficieront des mêmes droits et avantages que s’ils étaient passés directement par le site. Leurs souscriptions seront présentées au conseil d’administration de septembre 2021.
Plus de 8000 sociétaires ont déjà acquis des parts dans la coopérative. Avant de lancer le premier service voyageurs entre Bordeaux et Lyon, dans moins d’un an, Railcoop prévoit de faire rouler des trains de marchandises au cours du dernier trimestre 2021.
Yann Goubin