© Brest Métropole
Si le téléphérique s’adapte parfaitement à la géographie de certaines villes, il a évidemment ses limites. En règle générale, le tracé doit se dérouler en ligne droite, sauf à construire autant des stations intermédiaires que de changement de direction ce qui renchérirait d’autant le coût du projet. La distance à parcourir est généralement de quelques kilomètres. Il faut alors compter un pylône tous les 150 m environ, un seuil qui peut aller parfois jusqu’à 600 m, voire même dans des cas très exceptionnels plus d'un kilomètre.
A Brest, un seul pylône a été installé sur le parcours alors que la distance à franchir n’est que de 420 m. Or l’implantation de pylônes peut s’avérer compliquée, notamment au milieu des voies SNCF. Les interventions dans le domaine ferroviaire, qui nécessitent l’arrêt des circulations, doivent être planifiées environ deux ans avant. Elles sont nécessairement de courtes durées, de quelques heures à quelques jours, limitées aux grands week-ends de printemps (Ascension, Pentecôte) et sont organisées sous la surveillance de cheminots.
Reste la question du survol de zones habitées. En principe, la loi l’interdit si la propriété est bâtie. Si elle est non bâtie, la loi n'autorise le survol qu’à plus de 50 mètres du sol. Et à 30 mètres au-dessus de la cime des arbres en zone boisée. Pour les installations industrielles, comme à Brest, c’est surtout le risque d’incendie qui est pris en compte. La cabine doit passer à 20 mètres au-dessus d’un bâtiment verticalement ou 8 mètres latéralement. Mais la loi, datant de 1941 et surtout destiné aux installations de montagnes, devrait évoluer. A Brest, dé...
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Retrouvez le dossier Brest, pionnier du téléphérique urbain dans le magazine VR&T n°587