Compin Fainsa, du siège aux aménagements intérieurs

Avec l’acquisition de l’espagnol Fainsa, Compin double son chiffre d’affaires le faisant passer de 50 à 100 millions d’euros. Le leader européen du siège se diversifie tant en gammes que géographiquement. Le 19 janvier dernier, l’ambiance était à la fête dans le showroom de l’usine Compin d’Evreux. Parmi les sièges d’autobus, de métros ou de trains présentés dans cet espace au cœur du site normand, deux nouveaux modèles trônaient aux places d’honneur. C’étaient les sièges de 1re et 2nde classes « grand confort » destinés aux 40 futurs trains Omneo Premium de Bombardier pour les relations entre Paris et la Normandie. Des sièges normands, du leader européen qui plus est, pour des trains normands… A priori, quoi de plus naturel ? Oui, mais la concurrence est rude, y compris en France, avec Saira Seats (anciennement Antolin) : basée à Andrézieux, non loin de Saint-Etienne, cette filiale du groupe italien Tosoni fournit actuellement l’essentiel des sièges des Régiolis et Regio 2N. C’est pourquoi Hervé Morin, président de la Normandie, a fait de la signature du contrat entre Compin et Bombardier, portant sur la conception et l’industrialisation de 17 000 sièges, un symbole de l’importance que la région accorde aux équipementiers présents sur son territoire. Les deux signataires se connaissent bien : Compin livre à Bombardier les sièges des MI09 et du Francilien en cours de production à Crespin, ainsi que les 18 000 sièges des rames M7 pour la SNCB, mais aussi des plafonds, luminaires et planchers intermédiaires en nid-d’abeilles pour plusieurs modèles en cours production par Bombardier en France (Omneo/Regio 2N) et en Suisse (Twindexx pour les CFF). Car si les sièges ...