Pour SNCF Réseau, la mise à l’épreuve va s’intensifier
Depuis la canicule de 2003, véritable année zéro de la prise de conscience des impacts climatiques par SNCF Réseau, le gestionnaire des infrastructures ferroviaires a compris que ses interventions n’allaient plus se borner à gérer les chutes d’arbres sur les voies, lors d’intempéries.
Un programme d’adaptation au changement climatique est piloté depuis 2021 par une direction dédiée, directement rattachée au directeur de la stratégie, Alain Quinet. « Le sujet est transversal et touche tous les métiers de l’entreprise. Tous les gens que je rencontre sont concernés. Un membre du comité exécutif a toute légitimité à le superviser », justifie Benoit Chevalier, directeur délégué à l’adaptation au changement climatique.
Depuis quatre ans, il a posé progressivement les bases de la réflexion sur le dérèglement du climat et ses conséquences, conçoit des outils comme un manuel à l’adaptation au changement et veille à ce que les bonnes pratiques soient partagées dans l’entreprise. Ce travail de long terme, intègre bien sûr le risque opérationnel. « Je me tiens informé de tous les événements pour disposer d’un retour d’expérience et créer des modèles. Mais la tentation serait de tomber dans l’explication et de reconstruire à l’identique. Nous voulons voir à long terme, ce qui implique de faire évoluer notre philosophie pour faire différemment ».
Les premiers jours de juillet, pendant le long épisode de canicule, la santé des agents a, de nouveau, été placée en tête des priorités. L’organisation du travail a été revue avec un décalage des horaires de travail pour éviter les pics de chaleur. Quelques équipements comme des gilets avec poches de glace ont été distribués.
Deuxi
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !