© Alstom Transport
C’est à l’université Nazarbaïev d’Astana que Xi Jinping, le président chinois, a annoncé en septembre 2013, le grand projet planétaire chinois de Routes de la soie. Initialement connu sous le nom One Belt One Road (Obor) ; il est fait de nombreux itinéraires terrestres et comportent une immense route maritime. Renommé Belt & Road Initiative (BRI), le projet a été confirmé lors d’un sommet les 14 et 15 mai derniers à Pékin où une centaine d’États étaient à un titre ou un autre représentés. On se gardera d’entrer dans le détail d’un énorme projet, qui n’a pas eu de précédent et représenterait dans son développement complet douze Plans Marshall. Les développements de routes, voies ferrées, ports maritimes ou ports secs sont innombrables et vont de la Chine au Pirée. Disons pour aller vite que la composante One Road désigne la route maritime. Et que One Belt est la bande ou ceinture terrestre où s’entrecroisent de multiples itinéraires. Pour s’en tenir à ceux-ci, trois axes ferroviaires principaux traversent l’Eurasie. L’un passe au sud du Kazakhstan, via Tachkent. Un autre, au nord, traverse la Russie depuis la frontière chinoise. Mais l’itinéraire privilégié est central et passe par le Kazakhstan, précisément par Astana, d’où la ligne remonte vers la Russie et Moscou. Non loin de Karaganda, la quatrième ville du pays, se débranche un deuxième itinéraire kazakh, ouvert récemment et menant au port d’Aktaou, sur la Caspienne. Mais le premier des deux, estime Bernard Peille, assure entre « 80 et 90 % du trafic ». Complexes, modulaires, évolutives, multimodales, les Routes de la soie sont déjà plus qu’un projet ...
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Retrouvez le dossier Alstom parie sur l’Asie centrale dans le magazine VR&T n°604