Les transports publics, lieu de tous les dangers pour les femmes ?
En dix ans, les signalements de victimes de violences sexuelles dans les transports en commun ont bondi de 86 %, selon l’Observatoire national des violences faites aux femmes. Un chiffre inquiétant, rendu public au moment où le Parlement votait la loi sécurité dans les transports.Frottements, exhibitionnisme, regards menaçants ou insistants, insultes, attouchements, viols, tentatives de viol… Dans sa dernière étude publiée le 10 mars, l’Observatoire national des violences faites aux femmes se penche sur « l’ampleur et la nature des violences sexistes et sexuelles dans les transports en commun et collectifs ». A partir des données de l’Observatoire national de la délinquance dans les transports (lire l’encadré Méthodologie).Et le constat est édifiant : en 2024, les services de police et de gendarmerie ont enregistré près de 3 400 victimes de violences sexuelles dans les transports en commun. C’est 6 % de plus qu’en 2023 et, surtout, 86 % de plus qu’en 2016. Les victimes sont à 91% des femmes, les agresseurs sont à 99 % des hommes. Et encore… seulement 7% des victimes ont déposé plainte en 2023, indique la Miprof (Mission interministérielle pour la protection des femmes
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