Un super plan pour devenir numéro un

Devenir numéro un, et imposer sa loi. C’est la volonté des autorités chinoises avec le plan « Made in China 2025 », dont les ambitions dépassent largement un objectif initialement fixé pour l’année prochaine. Adopté en 2015 et plusieurs fois révisé depuis, ce vaste programme est peu mis en avant ces derniers temps (on parle plus volontiers du 14e plan quinquennal et d’objectifs à 2035), mais sa mise en oeuvre continue.

Les Chinois ne veulent plus être les sous-traitants du reste du monde. Ils veulent produire beaucoup, et bien. En s’affranchissant de toute dépendance aux technologies étrangères —non sans avoir créé des joint-ventures ou acheté quelques entreprises stratégiques en Occident. D’ici 2049 —pour le centenaire de la République populaire de Chine—, le pouvoir communiste de Pékin veut disposer de champions industriels à même de dominer les marchés mondiaux dans plusieurs domaines clefs, dont le rail. Sont concernés les technologies de l’information de nouvelle génération, la robotique, l’aéronautique, l’ingénierie maritime et les navires high-tech, les vé