La fin du marathon pour CDG Express ?
- La fin du marathon pour CDG Express ?
- Des navettes tous les quarts d’heure
- Quelles recettes pour financer l’infrastructure ?
- « Il a fallu faire preuve de beaucoup d’inventivité »
- Une ambiance aéroportuaire à la gare de l’Est
- Pas de règle d’or pour SNCF Réseau
- Un projet contesté devant le Conseil d’Etat
Le choix de Paris comme ville organisatrice des JO de 2024, attendu mi-septembre, serait une très bonne nouvelle pour CDG Express qui aurait de grandes chances d’aboutir enfin. Dans le cas inverse les pronostics sont plus réservés pour ce projet de liaison ferroviaire directe entre Paris et l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle qui a connu maints rebondissements depuis son lancement il y a une vingtaine d’années.
Le projet CDG Express se précise. Il vient d’être confirmé par la nouvelle ministre des Transports, qui a indiqué le 5 juillet dans une interview aux Echos, que CDG Express n’est pas concerné par la « pause » annoncée par le gouvernement dans la construction de nouvelles infrastructures. « Nous ne pouvons pas poursuivre une politique des transports faite de promesses non financées », a expliqué Elisabeth Borne, avant de rappeler que CDG Express ne fait pas partie de ces promesses « car ce projet n’a pas vocation à fonctionner avec des ressources publiques ».
Ce soutien intervient juste après deux autres étapes importantes franchies par ce projet de liaison ferroviaire dédiée et directe entre l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et la gare de Paris-Est : la loi publiée le 30 décembre 2016, qui fixe les bases juridiques, puis le feu vert accordé en juin par Bruxelles à l’aide d’1,3 milliard d’euros que l’Etat veut apporter au financement, via une taxe sur les billets d’avion prélevés à partir de 2024 auprès des passagers arrivant ou partant de l’aéroport Charles-de-Gaulle.
La perspective de cette taxe doit faciliter le lancement de ce projet très onéreux et pour lequel l’Etat a toujours affirmé ne pas vouloir mettre directement la main à la poche : il faut en effet trouver plus d’1,7 milliard d’euros pour réaliser cette nouvelle infrastructure longue de 32 km (mais dont 8 km seulement de voies nouvelles).
Le projet est complexe. Il avait d’abord été confié en 2009 sous la forme d’un PPP à la société privée de BTP Vinci, qui a finalement jeté l’éponge en 2011 en raison des risques financiers et de l’essor du Grand Paris Express, concurrent potentiel. Le projet a été relancé en 2014 par Frédéric Cuvillier. L’ancien secrétaire d’Etat aux Transports, a demandé à ADP, inlassable défenseur de CDG Express et à SNCF Réseau (à l’époque RFF) de porter le projet et de concevoir, réaliser, maintenir et surtout financer la future liaison. Il a fallu tout réinventer, alors que des diz
Le dossier complet est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !