« Il a fallu faire preuve de beaucoup d’inventivité »

Entretien avec Edward Arkwright, directeur général exécutif d’ADP   Ville, Rail & Transports. Pourquoi CDG Express fait-il partie des projets phare portés par le groupe ADP ? Edward Arkwright. Sans CDG Express, ADP est un peu le Mont-Saint-Michel ! Il est primordial de doter l’aéroport Charles-de-Gaulle d’une desserte offrant une garantie de service à la hauteur de ce que les voyageurs attendent. Nous souhaitons un mode de transport fiable et direct, qui complète le dispositif de transport actuel. Le service offert sera basé sur les besoins des passagers aériens. Ce que ne peuvent pas faire les transports du quotidien, même si nous avons bien sûr aussi besoin de la ligne B du RER et de la future ligne 17. Notamment parce que l’aéroport CDG dispose d’une zone d’activités gigantesque avec de nombreux salariés à transporter. Et parce que le réseau routier qui nous dessert est engorgé et risque de l’être encore longtemps. Aujourd’hui, le temps moyen pour aller de Paris à l’aéroport CDG est de 45 minutes en moyenne. En 2035, il sera de 85 minutes en moyenne selon des études de l’Etat. VR&T. Les salariés d’ADP pourront-ils emprunter CDG Express avec une tarification adaptée ? E. A. Ce n’est pas nous qui pouvons le décider, même si nous posons la question car cela peut être intéressant pour les salariés. L’exploitant ferroviaire qui sera retenu dira s’il veut proposer une tarification spéciale aux salariés de l’...