© CDG Express
Lancé au début des années 2000, le projet prévoit la réalisation d’une ligne longue de 32 km, reliant la gare de Paris-Est au terminal 2 de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle en 20 minutes. La liaison, qui comprend 8 km de voies nouvelles, nécessite aussi de créer un ouvrage qui permettra de rejoindre le faisceau nord des voies à la sortie de la gare de l’Est. Les 24 km de voies existantes sont aujourd’hui utilisés par la ligne transilien K et le TER Paris - Laon. L’investissement est évalué à plus d’1,7 milliard d’euros.
Une navette partira toutes les 15 minutes de la Gare de l’Est, de 5h à minuit, 365 jours par an, plus rapide que les moyens de transport alternatifs, dont le RER (réseau express régional), jusqu’à 50 minutes pour la ligne B (30 minutes pour les RER B directs), qui compte de nombreux arrêts. Le CDG Express sera aussi plus rapide qu’un trajet en voiture ou en autocar, dont la durée est évaluée entre 30 minutes et 2 heures, selon l’importance des embouteillages. Le chantier est destiné à absorber la croissance attendue du trafic aérien sur l’aéroport Charles-de-Gaulle, qui devrait passer de 65 millions de passagers en 2015 à 80 millions en 2025.
A l’intérieur des rames, les voyageurs disposeront « de grands espaces dédiés aux bagages, des informations sur les vols, des informations touristiques, un accès WI-FI, des prises de courant pour recharger portables et tablettes », explique le site Internet du projet.
Le prix du trajet, 24 euros, sera « très proche de celui pratiqué sur les autres lignes ferroviaires express des principaux aéroports européens », relève encore le site officiel. Le prix est de 28 euros pour Londres-Heathrow ou Londres-Gatwick, 24 euros pour Oslo ou encore 30 euros ...
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Retrouvez le dossier La fin du marathon pour CDG Express ? dans le magazine VR&T n°602