Les collectivités qui font le choix du bus électrique achètent un système de
transport. Les constructeurs essaient donc aujourd’hui de proposer du matériel s’adaptant à plusieurs modes de charge pour être en adéquation avec les choix d’exploitation faits par leurs clients.
L’opérateur Keolis exploite à Göteborg (Suède) des « midibus » Volvo en « opportunity charging », mode de rechargement que le constructeur
a tout d’abord privilégié.
Aujourd’hui, nul ne doute que l’électromobilité puisse à terme constituer la solution idéale pour l’autobus. Deux considérations d’importance militent en ce sens. La première est une simple comparaison des rendements : 80 % en traction électrique, mais seulement 30 % pour une motorisation thermique, qu’il s’agisse de diesel ou de gaz ! En termes d’efficience, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Quant à la seconde considération, elle concerne la faculté de récupération qui caractérise justement la traction électrique : l’énergie dissipée au freinage peut être stockée à bord, dans des supercondensateurs ou dans les batteries, et réutilisée à volonté lors du démarrage suivant. Le bilan énergétique s’en trouve considérablement amélioré, mais là n’est pas le seul avantage de la récupération. De fait, le freinage électrique évite de solliciter les plaquettes de frein, tandis que sa progressivité et son mode de fonctionnement diminuent d’autant l’usure des pneumatiques. Il en résulte une sensible réduction du nombre de particules émises par frottement lors de la mise en action des ...