Des références à l’étranger

En Amérique du Sud, en moins de dix ans, téléphériques et télécabines ont transformé la physionomie de plusieurs grandes villes. A La Paz, où le premier coup de pioche a été donné en 2011, « Mi teleferico » transporte 160 000 passagers chaque jour entre la capitale et El Alto. Considéré comme un vrai – voire le seul au monde – réseau urbain de téléphérique, il desservira fin 2019 20 stations, via six lignes pour un total de 30 km de câble. C’est la vitrine de Doppelmayr, qui est aussi intervenu à Rio de Janeiro (Brésil), en construisant le téléphérique desservant les cinq favelas du Complexo do Alemano – aujourd’hui à l’arrêt pour des raisons liées à la situation financière de la ville – ou encore à Caracas (Venezuela), avec les télécabines intégrées au réseau du métro de Caracas.

Son rival Poma inaugurera en 2019 la sixième ligne du Metrocable de Medellín (Colombie) et en 2020 la première ligne Aerovia reliant Durán à Guayaquil (Equateur). L’entreprise grenobloise a aussi inauguré en mai dernier la première télécabine urbaine des Caraïbes à Saint-Domingue. A chaque fois, le transport aérien par câble répond aux mêmes impératifs : désengorger une ville étouffée par des embouteillages, désenclaver des quartiers défavorisés et difficiles d’accès. Et, comme à Medellín ou à Caracas, servir ...