Corse. La gestion ferroviaire au cœur des débats

En Corse, ce sont les élections territoriales qui permettront de désigner, les 20 et 27 juin, les membres de l’Assemblée de la Collectivité à statut particulier qui remplace depuis quelques années les deux conseils départementaux de Corse-du-Sud et de Haute-Corse. Six ans après leur accession au pouvoir, les nationalistes partent divisés. On compte en effet dix listes dont cinq nationalistes. La collectivité territoriale unique de Corse, dotée d’un président du Conseil exécutif et d’un président de l’Assemblée, n’échappe pas à la problématique transport. Les débats précédant le prochain scrutin territorial en attestent.

La polémique née du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion des Chemins de Fer de la Corse, en février 2020, extrêmement sévère sur un certain nombre de points, auquel était venue répondre quelques semaines plus tard une analyse du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), n’est pas entièrement retombée. Le sujet occupera donc encore les débats à l’occasion des élections territoriales.

Propriétaire de ses infrastructures ferroviaires depuis 2002, la Corse dispose de la totale maîtrise de sa politique en matière de transport. Pour Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, le travail engagé depuis plusieurs années et prolongé au cours de la dernière mandature a permis la revitalisation du système ferroviaire, « en remettant à niveau un équipement vieillissant et sous-utilisé ». Dans le même temps, l’offre a été augmentée ...