« 250 millions d’euros, c’est à peine le prix d’un Rafale ! »
VRT. Sur les 250 millions d’euros par an promis par l’État entre 2023 et 2027, il n’en reste plus que 50 pour finir l’année. Cela signe la fin de l’élan vélo ?
Vincent Dulong.Avec le premier Plan vélo en 2018 et le deuxième en 2023, l’État avait une ambition, des objectifs pour les infrastructures cyclables, le stationnement vélo, le savoir rouler en vélo... Il s’engageait vis-à-vis des usagers, des collectivités, des acteurs industriels, avec des engagements financiers à la clé. Avant la présidentielle de 2023, nous avions défendu un projet à 500 millions d’euros par an, on en avait obtenu 250. Mais depuis le gouvernement Attal [janvier-septembre 2024], il y a un vrai renoncement. L’exécutif instille l’idée que ce n’est pas à l’État de financer les infrastructures cyclables, ni le plan vélo. Et les 250 millions par an passent à 50 millions financés par le Fonds vert, sans assurance sur sa pérennité ni sur les modalités de mise en œuvre. Cette enveloppe est largement insuffisante, des villes comme Paris, Lyon ou Strasbourg vont mettre plus d’argent que l’État. Quant aux programmes C2E vélo (certificats d’économie d’énergie) pour financer le stationnement et le savoir rouler, eux aussi sont en danger. Une petite musique s’installe : le vélo n’est plus une priorité. L’État se défausse sur
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