Se propulser et sustenter sans roues
03 Oct 2018
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Article présent dans le dossier : Le train face à tous ses futurs
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Dépourvus de roues, les projets actuels de véhicules guidés à très haute vitesse ont en commun de mettre en œuvre une propulsion par moteur linéaire. Ce dernier fonctionne comme un moteur électrique synchrone dont le stator serait « déroulé » sous la voie et dont le rotor serait les électro-aimants sustentateurs situés sous le véhicule. Pour le freinage, le moteur linéaire fonctionne en générateur, permettant au passage une récupération du courant au niveau de l’installation. Du moins en principe, car on peut avoir recours à la friction pour le freinage d’urgence.
Par rapport aux autres projets, Hyperloop se distingue par le fait que le véhicule se déplace dans un tube sous basse pression, réduisant la friction de l’air. Avançant presque sans effort, Hyperloop n’a pas besoin d’être propulsé en permanence : c’est à intervalles réguliers que sont implantés ses moteurs linéaires (ce qui en contrepartie ne permet pas d’utiliser ces derniers pour le freinage à tout moment).
Pour la sustentation, le coussin d’air promu par Jean Bertin dans les années 1960-70 fait un retour en force, pour Spacetrain mais aussi pour Hyperloop, qui s’est rallié à cette technique maîtrisée après avoir envisagé la sustentation magnétique. Cette dernière caractérise le Maglev (pour magnetic levitation), dont le véhicule (nettement plus grand que les capsules Hyperloop) « plane » à distance fixe au-dessus de sa voie de guidage par équilibrage entre son poids et la force de répulsion avec les électro-aimants installés sur le dessus de la piste.
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Retrouvez le dossier Le train face à tous ses futurs dans le magazine VR&T n°616