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Tour de contrôle : au tour de la gare du Nord

© Nelso Silva

Le 20 octobre, la gare du Nord bascule – ou finit de basculer – dans le XXIe siècle avec la réunion de 13 postes d’aiguillages au sein d’une tour de contrôle qui supervisera la circulation des 1 300 trains du quotidien qui transitent chaque jour depuis ou vers la gare du Nord banlieue, soit 10 % du trafic ferroviaire français.

 

Troisième et dernière phase du basculement des aiguillages du réseau francilien de la gare du Nord vers la « tour de contrôle » de Saint-Denis, en proche banlieue nord de Paris. Ce poste centralisé d’aiguillage fait partie des trois tours de contrôle prévues sur l’Ile-de-France, avec celle de Pantin et celle de Vigneux, ce dernier ayant repris en mars 2017 la main sur les postes de la gare de Lyon au cours d’un mémorable week-end de travaux.

Pour la gare du Nord, le basculement a été plus progressif que pour la gare de Lyon, nécessitant quatre années d’études et quatre années de travaux, à la hauteur de ce chantier majeur de 125 millions d’euros (dont 121 millions financés par SNCF Réseau et quatre millions par Ile-de-France Mobilités).

Au terme de ce chantier, les 13 postes d’aiguillage, auparavant indépendants, qui supervisent la ligne entre Paris, Aulnay et Roissy ou Mitry, seront tous télécommandés depuis une salle de commande de 700 m2. Alors, la tour de contrôle de Saint-Denis pilotera les 1 300 trains du quotidien qui circulent chaque jour depuis ou vers la Gare du Nord banlieue, soit 10 % du trafic ferroviaire français.

Cette centralisation sera « un saut technologique », selon les termes de SNCF Réseau, permettant de fluidifier la circulation des trains sur un secteur particulièrement critique. En particulier, il sera possible d’exploiter le RER B par segments en situation perturbée et de traiter plus rapidement les incidents.

Ce basculement d’ampleur avait commencé il y a plus d’un an et demi, le week-end des 11-12 mars 2017, par une interruption de 18 heures sur la branche du RER B entre Aulnay-sous-Bois et l’Aéroport CDG, une semaine avant le grand basculement de la gare de Lyon. Quelques mois plus tard, le week-end du 15 août 2017, une deuxième interruption a permis de raccorder le secteur entre lagare du Nord et La Plaine Saint-Denis, mais cet épisode a été quelque peu éclipsé par le spectaculaire ripage de Clamart pour le Grand Paris Express.

Mais ce samedi 20 octobre, l’interruption autour de la gare du Nord se retrouve au premier plan de l’actualité ferroviaire, sans doute parce qu’elle a le mauvais goût de tomber au début des vacances scolaires de la Toussaint et que « toutes les circulations des trains en provenance ou à destination de Paris gare du Nord sont fortement impactées », comme l’a prévenu SNCF Réseau. Mais tous les trains n’ont pas été logés à la même enseigne, du moins jusqu’à la suspension totale de 20h30 le samedi soir. En effet, les interruptions concernent davantage les trains du quotidien, « principalement les lignes B, D, H et K, ainsi que les TER à destination de la Picardie », censés être moins demandés pendant les vacances, que les trains grandes lignes.

Quoi qu’il en soit, cette opération exceptionnelle a été préparée depuis deux ans. Le créneau a été calculé « au plus juste », selon SNCF Réseau et les 300 agents mobilisés ont seulement 19 heures pour réaliser la bascule avec « un planning millimétré pour un trafic normal dès dimanche 5h ». Et si des répétitions ont eu lieu à partir du 16 octobre « pour une réactivité maximale des agents le jour J », des scénarios de crise « sont prêts et anticipés en amont ».

De 9h à 18h, alors que les suspensions de circulations sont progressivement mises en œuvre, se déroule opération de basculage, qui comprend le remplacement de 3 000 plaques, la modification du câblage (branchement et débranchement de 30 000 fils et 3 000 câbles), ainsi que la dépose de 111 panneaux de signalisation…

De 18h à 4h30 le dimanche 21, l’arrêt des circulations régulières est mis à profit pour les essais de signalisation, avec circulation de cinq trains vides pour tester les différents itinéraires. L’objectif étant la reprise normale des circulations à 5h, c’est-à-dire pour les premiers trains.

Qui dit suspension des circulations dit dispositif ad hoc. En commençant par les informations, fournies à partir du 13 octobre sur le site Internet www.transilien.com et l’appli SNCF. Et le jour même, 1 100 « gilets rouges » sont mobilisés dans les gares

Au fur et à mesure des suspensions de circulations, des bus de remplacement sont mis en place sur les différentes lignes, avec des temps de parcours allongés, ce que reconnaît SNCF Réseau. Un dispositif conjoint a également été monté avec la RATP, afin de renforcer les lignes de métro 4 et 5 (pour la gare du Nord), mais aussi la 13 (pour Saint-Denis), ainsi que les bus. Du moins le 20 octobre, la situation étant censée être revenue à la normale le 21.

L’opération des 20 au 21 octobre est également mise à profit par SNCF Réseau pour redire que les métiers liés à la circulation des trains sont actuellement confrontés à un manque de candidats. Une campagne de recrutement nationale a été lancée à cette fin à la mi-septembre, car rien qu’en Ile-de-France, « ce sont près de 400 postes à pourvoir d’ici la fin de l’année, dont 120 pour les métiers de la circulation ». Plus précisément, « deux métiers sont particulièrement concernés : aiguilleur du rail (niveau bac) et responsable en poste d’aiguillage (niveau bac+2). » Et avec, comme lieu de travail, la nouvelle tour de contrôle de Saint-Denis, par exemple !

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