Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Un modèle ferroviaire à réinventer avec l’accélération de la concurrence

Départ du premier train Trenitalia France de Paris pour Milan

SNCF Voyageurs estime que, dans quelques années, 95 % des ses liaisons rentables seront ciblées par la concurrence. « Aujourd’hui, sept rames de la concurrence circulent sur le réseau ferré français. A l’horizon 2030-2032, il y aura 70 rames« , pronostique Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs, qui s’attend à voir 20 % de parts de marché gagnés par la concurrence.

C’est ainsi par exemple que Trenitalia s’est implanté sur la ligne Paris-Lyon ou que Proxima envisage d’exploiter des trains sur l’axe Atlantique. D’où les inquiétudes de la compagnie publique sur la pérennité de son modèle économique : ce sont les lignes bénéficiaires qui permettent à la SNCF de continuer à desservir des lignes peu fréquentées qui participent à l’aménagement du territoire. Selon elle, un tiers de ses lignes est ainsi déficitaire, un autre tiers est à l’équilibre et un tiers est profitable. L’exploitation de l’ensemble repose sur une péréquation. Mais si la concurrence vient ponctionner ses bénéfices, cette péréquation ne sera plus possible. Car les TGV, sa « machine à cash »,  ne reçoivent pas de subventions. Ce sont aussi eux qui lui permettent d’investir dans le matériel et de participer à la rénovation du réseau,

La SNCF tire de longue date le signal d’alarme. Il a été bien entendu par François Durovray, qui n’est resté que trois mois ministre des Transports et avait annoncé le lancement d’un groupe de travail avec la DGITM et l’ART. (Autorité de régulation des transports). Son successeur, Philippe Tabarot, semble vouloir poursuivre la réflexion.

Plusieurs pistes sont possibles mais elles pourraient mettre à mal le modèle économique des nouveaux opérateurs ferroviaires qui rêvent de se lancer sur le marché et ont convaincu des banques de les accompagner sur la base de la situation actuelle. La modulation des péages en fonction de la fréquentation des lignes est une des idées envisagées par la SNCF : les péages seraient peu élevés pour les lignes peu fréquentées et importants pour les lignes rentables. Pour que cette mesure ait du sens et soit incitative, il faudrait des modulations tarifaires fortes…

Par ailleurs, il ne serait pas choquant que la SNCF arrête de desservir en TGV les bouts de ligne où les voyageurs sont peu nombreux, si des correspondances efficaces sont proposées. Mais les élus défendent la desserte de leurs territoires et la SNCF n’aime pas l’affrontement. En attendant, faire rouler des TGV quasiment vides coûte très cher alors qu’ils sont conçus pour du transport de masse. Et ce n’est pas sans conséquence sur l’empreinte carbone.

 

 

Ewa

La SNCF augmente de 1,5 % en moyenne le tarif de ses TGV

tgv inoui2

Depuis le 8 janvier, les prix ont augmenté en moyenne de 1,5 % que ce soit pour des trajets en Inoui ou en Ouigo. Mais cette hausse sera ressentie de façon variable en fonction du type de clientèle. Souvent attaquée pour ses prix élevés, SNCF Voyageurs rappelle que trois voyageurs sur quatre de la grande vitesse continueront à bénéficier d’un prix réduit (Ouigo, carte Avantages, promotions).

Selon l’entreprise, il s’agit d’une hausse modérée car légèrement en dessous de l’inflation. Elle est aussi bien en dessous de ses coûts d’exploitation (électricité, péages… ) qui ont crû de 3 %, poursuit-elle en expliquant qu’elle doit lui permettre de continuer à investir, notamment pour acheter du matériel roulant et faire face à la demande croissante, justifie l’entreprise. 130 millions de voyageurs ont pris le TGV l’année dernière.

« C’est un choix que nous faisons depuis trois ans pour le maintien du pouvoir d’achat de nos clients et pour assurer une offre accessible au plus grand nombre », souligne Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités à SNCF Voyageurs. « Un billet sur deux est vendu à moins de 47 euros », précise-t-il encore.

La hausse des tarifs, ajoute Alain Krakovitch, ne concerne « ni les premiers prix sur les TGV Inoui et Ouigo, ni le prix des abonnements loisirs, ni les conditions des cartes Avantage ». Il existe entre 15 et 20 paliers de prix pour le TGV, qui varient en fonction de l’offre et de la demande avec la technique du yield management. « Seuls les paliers les plus élevés bougent », assure le dirigeant.

Côté perdants : la clientèle d’affaires est particulièrement visée par les hausses à venir. A partir du 1er avril 2025, les mensualités des abonnements Max Actif/ Max Actif+seront augmentées de 4% en moyenne quelle que soit la date d’anniversaire de l’abonnement. Deux réservations par jour seront dorénavant possibles pour les 20 000 clients de ces abonnements.

Par ailleurs, les montants des Pass mensuels et Pass hebdomadaires (anciens forfaits Ligne à grande vitesse mensuel et hebdo) seront majorés de 10% en 1ère et 2nde classe à partir du 29 janvier et deux réservations par jour seront dorénavant possibles. « Cela facilitera la réservation en dernière minute sur certains trains complets pour l’ensemble des clients« , justifie la SNCF, en rappelant que 2 000 clients en moyenne bénéficient chaque mois de cette offre.

Le prix du service Junior & Cie va aussi être relevé avec, d’une part, une augmentation en moyenne du billet de train de 3€ et d’autre part, une hausse de 1 euros pour le forfait.

La hausse du tarif des Intercités va également atteindre 1,9 % en moyenne. Une décision de l’Etat, autorité organisatrice de ces trains, souligne encore la SNCF.

.

 

 

Ewa

Trois nouvelles sociétés ferroviaires sur les rails à partir du 15 décembre

TER PACA nouvelles sociétés ferroviaires

Un nouveau chapitre s’ouvre pour le ferroviaire en France. Le 15 décembre, trois nouvelles sociétés ferroviaires vont s’élancer en même temps sur les rails : SNCF Voyageurs Sud Azur, qui desservira l’Etoile de Nice (les lignes Cannes/Grasse – Les Arcs/Vintimille – Cannes /Nice/Monaco/Vintimille et Nice à Azur); SNCF Voyageurs Etoile d’Amiens exploitera les liaisons de l’Etoile d’Amiens (Amiens-Tergnier-Laon, Amiens-Saint-Quentin, Amiens-Albert, Amiens-Abbeville, Beauvais-Abancourt-le-Tréport, Amiens-Creil, et Amiens-Montdidier-Compiègne) et SNCF Voyageurs Loire Océan exploitera dans un premier temps le tram-train, qui dessert les lignes Nantes – Nort-sur-Erdre – Châteaubriant et Nantes – Clisson, puis, dans un second temps, le lot Sud Loire.

« Les trois sociétés ont travaillé en ayant de très forts échanges entre elles, notamment sur le certificat de sécurité« , a précisé Arnaud Ramackers, directeur général de SNCF Voyageurs Étoile d’Amiens, lors d’une présentation de sa société le 14 novembre. Des élections devront avoir lieu dans chacune des filiales de la SNCF, puis des accords d’entreprise devront être mis en place.

Dans la région Sud

Un train tous les quarts d’heure, toute la journée, entre Cannes, Nice, Monaco et Menton. C’est l’une des mesures phare qui sera mise en place à partir de la mi-décembre dans le Sud.

SNCF Voyageurs Sud Azur assurera 4,4 millions de trains-km. Soit une hausse de l’offre de près de 75 % sur des liaisons voyant passer chaque jour pas loin de 50 000 voyageurs par jour.
SNCF Sud Azur comptera près de 511 équivalents temps plein (ETP), soit environ 540 personnes. « Plus de 80 % d’entre elles étaient volontaires« , assure Jean-Aimé Mougenot, le directeur TER délégué chez SNCF Voyageurs. Les autres ont été désignées.

La société mise beaucoup sur le futur centre de maintenance à Pont-Michel à Nice (pour 54 millions d’euros), et sur un centre de supervision moderne pour repérer le moindre pépin. 39 rames seront utilisées par la filiale de la SNCF.

Dans les Hauts-de-France

Le lot remporté par SNCF Voyageurs, baptisé Etoile d’Amiens, couvre principalement les départements de la Somme et de l’Aisne avec une incursion dans l’Oise (à Compiègne, Beauvais, Creil). Il permet de desservir des villes de et vers Amiens et représente 4,3 millions de trains-km. Il représente 17% du réseau TER. Il s’agit des lignes Amiens-Tergnier-Laon, Amiens-Saint-Quentin, Amiens-Albert, Amiens-Abbeville, Beauvais-Abancourt-le-Tréport, Amiens-Creil, et Amiens-Montdidier-Compiègne.

La société SNCF Voyageurs Etoile d’Amiens, qui emploiera 450 agents et disposera de 47 rames de type AGC, s’est vue confier un contrat d’une durée de 9 ans. Elle a obtenu sa licence ferroviaire en août et aura son propre certificat de sécurité. Elle gèrera 27 points de vente.

« Il y aura une grande continuité sur les horaires, avec quelques modifications. L’offre sera en hausse« , a commenté Christophe Coulon, le vice-président chargé des transports au conseil régional, en présentant en novembre la nouvelle société ferroviaire. SNCF Voyageurs s’est engagé sur un objectif de régularité de 98,5% et à une augmentation de l’offre de 9,5%. Les pénalités seraient multipliées par quatre en cas de dysfonctionnements du réseau et la Région aurait la possibilité de résilier le contrat en cas de faute, sans verser d’indemnités.

Dans les Pays de la Loire

Avec le lancement de SNCF Loire Océan, l’offre sera développée de 26 % à partir de 2026, indiquait la SNCF après avoir remporté le lot de TER mis en compétition par les Pays de la Loire.  Puis, à partir de 2030, la hausse atteindra 33%. « Au global ce sont 32 trains en circulation en plus chaque jour de la semaine (196 aujourd’hui)« , selon la SNCF.

360 agents travaillent pour la filiale de SNCF Voyageurs, dont un peu moins d’un tiers pour le Tram-train nantais. Là encore, 80 % des agents se sont portés volontaires pour travailler dans cette nouvelle structure, assure la SNCF.

La société  s’est engagée à assurer une présence humaine systématique dans tous les trains sur le périmètre Sud Loire, qui couvre les lignes Nantes – Pornic, Nantes – Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Nantes – La Roche-sur-Yon – Les Sables-d’Olonne, Nantes – La  Rochelle, Nantes – Cholet et Angers – Cholet. Les dessertes dites du « Tram train » regroupe les lignes Nantes – Nort-sur-Erdre – Châteaubriant et Nantes – Clisson.

Ces lignes représentent 30 % environ du réseau ferroviaire régional. Et une activité de quelque 500 millions d’euros pendant dix ans, durée du contrat. La région attend du nouveau contrat une économie de 100 millions d’euros sur dix ans, qui seront réinjectés pour financer les trains-km supplémentaires et le site de maintenance, promet-elle.

Un nouveau site de maintenance Sud Loire est en effet prévu à Nantes pour la fin 2026. La SNCF estime qu’elle gagnera en qualité de service en liant mieux l’exploitation et la maintenance des rames.

Marie-Hélène Poingt

La SNCF remporte la grande majorité des trains-km en jeu

La SNCF a remporté trois contrats sur les cinq lots mis jusqu’à présent en compétition (les deux autres ayant été gagnés par Transdev). La compagnie historique se voit ainsi attribuer 82 % des trains-km en jeu. La hausse de l’offre ferroviaire mise en place à cette occasion représentera en réalité 110 % des trains-km.

 

 

Ewa

Trenitalia classée meilleure compagnie d’Europe par T&E

Treintalia paris lyon milan

Trenitalia, meilleure compagnie ferroviaire européenne. C’est le résultat du classement réalisé par la Fédération européenne pour le transport et l’environement (T&E) qui a comparé 27 compagnies ferroviaires opérant dans 21 pays européens à partir de plusieurs critères (prix, ponctualité, facilité de réservation…). Ce groupe de lobbying, qui explique agir en faveur de la mobilité décarbonée et a pour membres en France la Fondation Nicolas Hulot et le Réseau Action Climat, a évalué les compagnies ferroviaires sur leurs trajets domestiques moyennes et longues distances, ainsi que sur les trajets internationaux pour certaines.

Après Trenitalia, qui obtient la note de 7,7, arrivent ex-aequo sur le podium SBB (Suisse) et RegioJet qui opère en Republique tchèque et en Slovaquie, avec la note de 7,4. SNCF Voyageurs se positionne en cinquième position (hors Ouigo) avec la note de 6,6) grâce à de bons scores sur l’expérience voyageur et la facilité de réservation, et juste après les OBB (Autriche, note :7,1).

Les résultats enregistrés par le groupe SNCF sont donc contrastés car Ouigo finit à la 25e place, en raison de mauvais résultats concernant les réductions, une absence de politique vélo, et une ponctualité moyenne. Et malgré une très bonne performance sur les prix (2e de la catégorie). Quant à la compagnie Eurostar, elle finit tout en bas du classement, au 27 ème rang avec la plus mauvaise note : 4,9. Parmi les raisons, le prix des billets, la ponctualité et l’absence de politique vélos.

T&E précise publier ce classement alors que, selon ses promoteurs, « un consensus de plus en plus large se dégage sur la nécessité d’améliorer les services ferroviaires en Europe« . L’organisme appuie l’idée de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui s’est récemment engagée à proposer un nouveau règlement sur la réservation et la billetterie numérique unique. « Il permettrait aux voyageurs de réserver facilement des billets dans différents pays et auprès de différents opérateurs, sans craindre de manquer des correspondances« , se réjouit T&E sur son site.

Lire le rapport : ici

 

Ewa

Les quatre syndicats de la SNCF signent les accords sur le fret sur fond de menace de grève qui s’affaiblit

Syndicats SNCF

Carton plein pour les accords sur le fret à la SNCF. La CGT Cheminots,  l’Unsa Ferroviaire, Sud Rail et la CFDT-Cheminots ont indiqué signer les deux accords sur le fret proposés par la direction. Ces accords permettront aux 4500 cheminots, lorsqu’ils seront transférés le 1er janvier prochain dans les deux nouvelles entreprises remplaçant Fret SNCF (Hexafret et Technis), de continuer à travailler dans les mêmes conditions qu’actuellement pendant 36 mois au lieu de 15 mois, période habituellement prévue par la loi.

Cette durée prolongée va permettre aux syndicats d’avoir plus de temps pour négocier les futurs accords d’entreprise qui s’appliqueront par la suite, au sein de ces deux nouvelles sociétés, une fois que les élections professionnelles auront eu lieu.

Par ailleurs, la direction de la SNCF propose aussi aux syndicats un accord de même nature pour les cheminots qui seront transférés le 15 décembre dans les trois nouvelles sociétés dédiées qui exploiteront des TER pour les régions Sud, Hauts-de-France et Pays-de-la-Loire dans le cadre de l’ouverture à la concurrence. Si les syndicats l’acceptent, les cheminots pourront travailler selon la même organisation qu’aujourd’hui pendant 24 mois avant la mise en place de nouveaux accords d’entreprises.

Ces signatures ne devraient toutefois pas empêcher la grève du 11 décembre, soutenue par deux syndicats (la CGT Cheminots et Sud Rail), alors que l’Unsa Ferroviaire et la CFDT-Cheminots n’appellent déjà plus à la grève. Mais le mouvement s’annonce peu suivi.

Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

Les actions du quotidien de la SNCF en faveur du développement durable

Machine à laver à Clermont-Ferrand ©Yann Goubin
La SNCF affirme agir en faveur de l’environnement et développer des actions inclusives. Une démonstration en dix actions menées par SNCF Voyageurs.
1) Sensibiliser les voyageurs sur leurs choix
« Prendre le train en France, c’est réduire de 90 % en moyenne le C02 qui serait émis par un trajet équivalent sur les routes ou par les airs ». Ce message est désormais bien connu des utilisateurs des TGV. Il se justifie par le fait que « 52 % des clients n’identifient pas le train comme la solution de transport la plus responsable », explique SNCF Voyageurs.
La compagnie insiste aussi sur les comportements citoyens à suivre comme par exemple baisser les stores en cas de fortes chaleurs pour réduire la consommation d’énergie nécessaire à la climatisation.
2/ Améliorer les conditions de stationnement des trains
La SNCF est le premier consommateur d’énergie électrique en France. « Nous consommons 1 % de l’électricité en France et 90 % de cette énergie est destinée la traction des trains », rappelle Cécile Lière, directrice Sobriété et efficacité énergétique à SNCF Voyageurs. « Le stationnement des trains pèse 20 % de nos consommations d’énergie de traction », ajoute-t-elle. Les trains restent en effet sous tension lorsqu’ils sont à quai en attendant de repartir pour maintenir les équipements en fonction, comme la lumière dans la rame, le chauffage ou la climatisation. Dans les technicentres, le maintien sous tension permet d’avoir des rames immédiatement disponibles, prêtes à être déplacées.
« L’objectif de 2025, c’est que l’énergie de traction consommée à l’arrêt ne représente que 10 %  de l’énergie de traction totale consommée », annonce Cécile Lière. SNCF Voyageurs a ainsi édicté une nouvelle règle : l’arrêt des rames sous tension au-delà d’une heure sans mouvement
Grâce à de nouvelles règles et à l’arrivée de matériels plus récents, des progrès sont enregistrés et la consommation énergétique  à l’arrêt est passée de 14,7 % du total de l’énergie de traction consommée en 2022 à 12 % en 2023. Soit une économie de 7000 tonnes de CO2.
3/ Profiter de l’écoconduite
« Le respect des sillons pour les conducteurs, a toujours été une priorité. Les anciens conducteurs s’appuyaient sur une fiche train, en papier, qui indiquait les vitesses à suivre. Ces fiches fonctionnaient selon les vitesses de référence pour chaque portion de ligne. Charge à nous, conducteurs, de les respecter », explique Didier Stewart, de la direction de la Traction, qui a porté le projet Opti Conduite et participé au développement du Drive assistant system (DAS).
Désormais, les fiches trains sont numériques et disponibles sur les tablettes numériques des conducteurs. L’outil Sirius, développé par SNCF Connect & Tech sur l’ensemble des lignes, a permis de généraliser l’Opti Conduite. Il est ainsi possible d’adapter plus finement les vitesses de conduite au profil exact de la voie. Comme l’outil s’actualise en temps réel, les ralentissements liés à des travaux sont pris en compte, comme le sont tout incident survenant soudainement sur une ligne.
L’écoconduite permet une économie d’énergie de 7 % à 20 %, selon les lignes, selon Didier Stewart.
4/ Décarboner la traction thermique
« 20 % de nos trains sont responsables de 46 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la Traction », indique SNCF Voyageurs. Soit quelque 1000 rames TER circulant sur des lignes peu ou pas électrifiées, pour lesquelles entreprise teste plusieurs solutions de décarbonation.
Depuis 2021, 15 Régiolis fonctionnant au B100 (un carburant composé à 100 % d’esters méthyliques d’acides gras) circulent sur la ligne Paris -­ Granville. L’avantage de cette solution  : il n’est pas nécessaire de modifier le matériel. « Après 6,2 millions de kilomètres parcourus à fin 2023, on a évité près de 22 000  tonnes de CO2», souligne SNCF Voyageurs.
Une autre solution a été testée avec un AGC équipé, en 2021, de batteries rechargeables à la place des moteurs thermiques. Elle offre une autonomie de 80 kilomètres. Cinq régions (Auvergne Rhône-­Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-­Aquitaine, Occitanie, et Sud) ont financé chacune une rame, qui devrait entrer en service en septembre 2025.
Une autre rame AGC a été hybridée : deux de ses quatre moteurs thermiques, ont été déposés pour laisser la place à des batteries. Elles sont rechargées par un système de récupération d’énergie au freinage. Le dispositif permet une économie de 20 % d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre.
La rame a été testée, à tour de rôle, dans les quatre régions partenaires du projet : Centre-Val de Loire, Grand Est, Nouvelle-­Aquitaine, Occitanie. Un premier bilan devait être tirée deux mois après, à l’issue de l’expérimentation.
Enfin, douze rames TER à hydrogène ont été commandées à Alstom en 2021. Elles sont équipées de piles à hydrogène à la place des moteurs thermiques. La rame de présérie équipée en 2023, a été homologuée en 2024. Les premières devraient circuler en service commercial fin 2025, en région Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Grand Est et Occitanie.
5 Donner une seconde vie aux trains
Prolonger la vie des AGC et des TER 2 N, c’est vertueux. Au lieu de mettre au rebut ce matériel âgé d’une vingtaine d’années, SNCF Voyageurs a lancé en 2018 le programme de rénovation OPTER. L’objectif est de prolonger la vie de ces matériels de 15 à 20 ans de plus.
L’opération dite de mi-vie consiste à mettre à nu le chaudron et à changer des pièces usées. C’est aussi l’occasion d’améliorer l’efficacité énergétique du matériel, en optant, par exemple, pour de l’éclairage Led, moins consommateur d’énergie. Ou en installant des filtres à particules sur les moteurs des engins thermiques. En 2023, douze régions ont signé pour ce programme, ce qui correspond à 40 % du parc TER français.
Dans le même esprit, un programme de rénovation a été engagé pour les TGV. Baptisé O2D, pour Opération d’obsolescence déprogrammée, il vise à prolonger la durée d’utilisation des rames TGV de quatre à dix ans en réutilisant notamment les pièces des rames radiées. En 2025, 19 rames serviront de “magasins“, offrant plus de 3000 pièces (sièges, accoudoirs, pièces mécaniques et électroniques) pour rénover d’autres rames.
Les 104 rames éligibles du programme O2D seront remises en circulation entre 2026 et 2033.
6/ Consommer moins d’eau
Un technicentre consomme en moyenne 100 000 m3 d’eau par an. Principalement pour le lavage des rames, mais aussi pour le lavage des pièces. S’y ajoutent les sanitaires (douches, toilettes). SNCF Voyageurs s’est donné l’objectif de réduire de 20 % l’eau prélevée en 2030.
L’installation de robots de lavage, de machines à laver le matériel dont l’eau est recyclée, a permis par exemple de réduire de 30 % les besoins en eau du technicentre industriel de Vénissieux qui consomme 3000 m2 par an.
« 90 % de notre eau est recyclée », indique Mathilde Daquin, responsable de l’environnement au sein de cet établissement. « Et l’apport d’eau pluviale nous conduit à ne prélever que 3 % d’eau sur le réseau public. Cela représente 60 m3, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’un français ».
7/ Travailler pour l’insertion
En Île-de-France, Transilien travaille avec 11 associations d’insertions. Cela représente 300 emplois, répartis dans 95 gares de la région. Ces salariés, dont 180 sont en insertion, sont employés à l’entretien d’espaces verts, la rénovation légère de bâtiments ou dans des services comme l’entretien de vélos dans les ateliers installés dans certaines gares d’Île-de-France.
8/ Féminiser les métiers
« Tous nos postes peuvent être occupés par des femmes », assure Katia Nowaczyk directrice des ressources humaines du Matériel. Pour féminiser les métiers techniques, il faut mettre en avant les femmes dans les campagnes de recrutement et travailler la cooptation avec les salariées de l’entreprise.
Dans le même temps, SNCF Voyageurs entend lutter contre le sexisme ordinaire, en adoptant une tolérance zéro face au harcèlement, et l’assortir éventuellement de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement. Le bien-être passe aussi par exemple par les vêtements de travail qui doivent s’adapter à la morphologie des femmes.
Au cours des cinq dernières années, les postes occupés par les femmes dans les directions d’établissements et de lignes ont doublé, passant de 12 à 24 %. A la conduite, on compte désormais 12 % de femmes conductrices contre 5 % auparavant.
L’objectif de la SNCF est de recruter, à l’horizon 2030, 30 % de femmes et de féminiser l’encadrement à hauteur de 40 %.
9/ Remettre de la nature dans les technicentres
Créer un îlot de fraîcheur planté d’arbres et d’arbustes dans le technicentre de maintenance des TER de Rennes, c’est l’objectif du directeur Nicolas Poisson. Un défi dans ce lieu ferroviaire qui a longtemps banni jusqu’à la moindre pousse d’herbe par crainte d’être envahi. Mais le changement climatique oblige à voir le monde autrement. « À l’été 2022, il a fait jusqu’à 42° C sur le site. Organiser un espace de 1000 m2 est une aubaine pour les agents qui peuvent y prendre leur pause à l’ombre des arbres », explique Nicolas Poisson.
La création de cette espace naturel représente néanmoins un défi. Le directeur a fait appel à Institut Agro Rennes-Angers où sont formés des ingénieurs agronomes, pour analyser le sol de la parcelle. « Sans surprise, on a trouvé beaucoup de houille sur ce site qui a connu la vapeur. Avec l’association Plante & Cité, le technicentre a sélectionné les essences les plus susceptibles de se plaire dans le terrain. Nous voulions planter dans le sol existant et ne pas apporter de terre végétale », poursuit Nicolas Poisson qui souhaitait aussi un projet inclusif. Le technicentre s’est tourné vers l’Alaph, une association locale d’insertion de personnes handicapées qui ont participé aux plantations, aidées par des agents bénévoles de la SNCF.
La plantation a eu lieu en mars. Il faudra attendre le printemps prochain pour voir quels arbres parmi la vingtaine plantées, auxquels s’ajoutent180 arbustes installés (chêne, prunellier, sorbier, charme, merisier) ont le mieux apprécié le sol…
10/ Sécuriser les contrats d’achat d’électricité
« SNCF Voyageurs consomme 5,5 térawatts/heures par an pour faire rouler ses trains », rappelle Khadidja Bouaddou, directrice des opérations SNCF Énergie, une filiale de SNCF Voyageurs. Mais le transporteur souhaite acheter 40 à 50 % d’énergies renouvelables pour la consommation d’électricité nécessaire à la traction des trains à horizon 2027-2028. Pour diminuer son empreinte carbone mais aussi pour répondre aux exigences de ses clients, les régions, qui veulent aussi se tourner vers ces énergies vertes.
Pour atteindre cet objectif, SNCF Énergie a opté pour des contrats d’Électricité PPA (Power Purchase Agreement). Ce type de contrat passé avec un fournisseur d’énergie renouvelable, permet d’acheter l’électricité à un prix garanti à l’année, sans subir les fluctuations du marché. L’entreprise s’engage avec son fournisseur sur une période de 20 à 25 ans. En 2026, ces contrats PPA devront représenteront 20 % de l’électricité renouvelable achetée par SNCF Voyageurs.
Au printemps 2024, SNCF Énergie avait signé 18 contrats PPA avec des fournisseurs : un tiers dans l’éolien et deux tiers dans le photovoltaïque.

Ewa

L’accord salarial validé par deux syndicats de la SNCF

contrôleur

La SNCF a annoncé le 29 novembre l’approbation de l’accord salarial par deux syndicats, la CFDT Cheminots et Unsa Ferroviaire. La direction avait en effet indiqué qu’elle conditionnait l’application de cet accord à la signature d’au moins deux organisations syndicales représentatives de l’entreprise.

L’accord prévoit pour l’année prochaine une augmentation moyenne de 2,2 % des salaires, se décomposant d’une hausse générale des salaires fixes de 0,5% au 1er avril 2025, d’une augmentation de la prime de travail de 13,5 euros par mois pour les statutaires, versés sur 12 mois et intégrant la prime de fin d’année, et d’une augmentation de 15 euros par mois sur le salaire de base des contractuels.

Ewa

A La Ciotat, une grande histoire d’amour entre la ville, le train et le cinéma depuis 130 ans

Exposition sur le cinéma à La Ciotat

En filmant L’Arrivée du train en gare de La Ciotat en 1895, Louis Lumière a tissé le premier lien entre la petite cité provençale, le cinéma et le chemin de fer. Un lien qui, par la suite, n’a fait que se renforcer au fil du temps… Une exposition organisée par Gares & Connexion a ouvert ses portes à La Ciotat le 20 septembre. Pour quatre ans.

Un train s’arrête le long du quai dans une petite gare. De nombreux voyageurs descendent des voitures, d’autres y montent. Ces cinquante secondes d’images animées en noir et blanc, tournées par Louis Lumière en 1895, montrent L’Arrivée du train en gare de La Ciotat. Un film de moins d’une minute qui marquera à jamais l’histoire du cinématographe, donnant naissance à un lien étroit entre la cité provençale et le 7e art, et faisant du train un acteur clé du cinéma, et de la gare l’un de ses décors incontournables. « Ces huit mètres de pellicule, c’est véritablement la naissance du cinéma qui nous montre la vie, le mouvement… A l’époque, c’était extraordinaire ! », commente le Dr Gilles Tarrieu-Lumière, médecin, arrière-petit-fils de Louis Lumière. Pour l’anecdote, la fillette qui fait partie des voyageurs descendant du train et marchant sur le quai n’est autre que sa grand-mère, Suzanne. « C’est très émouvant de voir ces images », confiait-il le 20 septembre dernier lors de l’inauguration de l’exposition La Ciotat, ville de cinéma, proposée par Gares & Connexions via sa filiale Retail & Connexions.

Un lien historique

2024 09 23 La Ciotat Expo David Paquin 2Le lien entre La Ciotat et le cinéma ne date donc pas d’hier. La ville est vite devenue le lieu de tournage de nombreux films et la tradition d’accueil des lieux de tournage s’est perpétuée au fil du temps : Les Aventuriers de Robert Enrico (1967), Trop belle pour toi de Bertrand Blier (1989), Les Témoins d’André Téchiné (2007), La French de Cédric Jimenez (2014), L’Atelier de Laurent Cantet (2017), En liberté de Pierre Salvadori (2018), Simone, le voyage du siècle d’Olivier Dahan, natif de La Ciotat (2022)…

Le 7e art ne s’est donc jamais éloigné de la ville. Pour preuve, l’histoire de l’Eden Théâtre, qui détient le titre du plus vieux cinéma au monde toujours en activité, et où l’on peut voir aussi bien les nouveautés que des films d’art et d’essai et des reprises de vieux films. Construit en 1889, ce théâtre à l’italienne, transformé en salle de cinéma probablement suite à l’acquisition d’une résidence secondaire par la famille Lumière à La Ciotat, a été rénové à l’identique en 2013, avec ses coursives et ses fauteuils de couleur rouge. « Après avoir été laissé à l’abandon pendant plusieurs années à partir de 1995, nous nous sommes battus pour le sauver de la démolition, avec Gilles Trarieux-Lumière notamment, et nous y sommes parvenus. Et aujourd’hui, les Ciotadens ne pourraient plus se passer de l’Eden ! C’est un lieu magique qui a une belle histoire », se réjouissent Michel Cornille, président de l’association Les Lumières de l’Eden, et Jean-Louis Tixier, adjoint au maire délégué à la Transmission de la mémoire, au Cinéma et aux Archives.

Autre lieu magique à visiter, le Grand Salon du Château Lumière, ancienne propriété de la famille Lumière, où eut lieu le 21 septembre 1895 la première projection publique de plusieurs films réalisés par les frères Lumière. L’Association pour le Rayonnement du Grand Salon Lumière (ARGSL) s’est mobilisée pour faire restaurer cette vaste pièce de réception. Inscrit aux Monuments historiques comme « lieu de mémoire, témoin de la présence des Lumière et des débuts du cinéma », le Grand Salon a bénéficié en 2023 du soutien financier de la Mission Bern pour une première phase de restauration à l’identique.

La gare, porte d’accès à la culture

Plus d’un siècle après la première projection privée du Train arrivant…, la relation historique entre la SNCF, La Ciotat et le cinéma se traduit par l’exposition La Ciotat, ville de cinéma. Elle se compose d’archives, issues notamment de la Mission Cinéma de la ville, la galerie Roger Viollet et l’institut Lumière, de vingt créations graphiques exclusives de l’illustrateur Mathieu Persan, de focus sur Auguste et Louis Lumière, et de citations de figures incontournables du grand écran. « L’exposition est installée pour quatre ans », signale Sylvain Bailly, directeur des Affaires culturelles de Gares & Connexions.

En compagnie de plusieurs élus, Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe SNCF, et Marlène Dolveck, directrice générale de Gares & Connexions, ont coupé le traditionnel ruban inaugural avec enthousiasme. « Le cinéma est dans l’ADN de cette ville et cette exposition permet de le dire à travers la gare, un monument qui est permanent, accessible à tous, qui donne accès à la culture populaire, tout comme le train est populaire pour les Français, que ce soit les TER, les OUIGO, le TGV… », a déclaré le patron du groupe ferroviaire. « Nous essayons de trouver une singularité aux 3000 gares SNCF, qu’elles soient grandes, moyennes ou petites. La SNCF est une entreprise publique et son rôle est aussi de rendre possible l’accès à la culture. A travers les expositions de Gares & Connexions, les gares sont comme des agoras de culture, où chacun vient, regarde, est séduit ou intéressé par les créations d’un artiste photographe, dessinateur ou auteur de BD… », a souligné de son côté Marlène Dolveck. « La Ciotat est le théâtre de deux épopées, celle du train, tout nouveau moyen de transport à l’époque, et celle du cinéma, art naissant. La fin du XIXe siècle fut la rencontre de ces deux épopées », a commenté Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud-Paca chargé des Transports, avant de rappeler que « la gare de La Ciotat a accueilli 600 000 voyageurs en 2024 et 19 M€ ont été investis pour créer un pôle d’échanges multimodal (trains, bus, cars), un système de mobilité pour rendre la vie plus agréable. Le train, service public indispensable, est un outil essentiel du développement économique qui est lui-même vital pour un territoire. Le train, c’est aussi, bien sûr, la colonne vertébrale pour la transition écologique. »

 

Plus de 100 tournages par an

Aujourd’hui, le groupe SNCF est devenu l’un des principaux partenaires de l’industrie du cinéma. « L’entreprise fait partie de celles qui accueillent le plus de tournages en France », résume Cécile Tellier, responsable du Pôle Cinéma et Tournages (elle a succédé à Philippe Laylle).« Chaque année, nous recevons 500 demandes de renseignements pour des séries, des films, des spots publicitaires. Entre 100 et 150 de ces demandes sont validées. Le pôle pilote ainsi plus d’une centaine de tournages dans les emprises SNCF, à bord des trains, dans les gares… Notre atout majeur est de pouvoir proposer une grande variété de décors dans la France entière. » Les 3000 gares, qui représentent à elles seules 10 millions de m2 d’espaces fonciers, et le réseau ferré national composent « un immense potentiel de décors qui permet aux scénarios les plus variés de naître de la créativité des réalisateurs et scénaristes », souligne Cécile Tellier. Le pôle Cinéma et Tournages a notamment pour mission d’analyser les scénarios et d’étudier la faisabilité technique, de mettre en place des procédures de sécurité pour protéger les techniciens, les personnes présentes sur le tournage, les cheminots et les voyageurs. Et bien sûr, il faut accueillir et organiser le tournage sans gêner l’activité voyageurs, « un défi quand on sait que les gares accueillent 10 millions de voyageurs chaque jour ! », souligne Cécile Tellier.

 

Ewa

Les technologies spatiales se mettent au service du ferroviaire

Siège du CNES

La SNCF et le CNES ont renouvelé, le 14 novembre, leur partenariat. Cette nouvelle convention qui poursuit et renforce la coopération entre les deux entités, démarrée en 2016, vise à développer et promouvoir l’utilisation des données et des technologies spatiales dans la gestion des infrastructures et des services ferroviaires.

L’utilisation des données satellitaires renforcera les solutions développées par la SNCF pour localiser les trains sur le réseau de façon précise, en continu et en temps réel, en utilisant différentes technologies (géolocalisation, centrale inertielle s’affranchissant du GPS, cartographie, etc.).

Ces solutions apporteront une continuité de service, même dans les zones « blanches » telles que les tunnels, où les signaux ne passent pas.

L’emploi des données satellitaires appuiera la surveillance des infrastructures, telles que les ouvrages d’art, et permettra de prévenir certains risques climatiques (glissement de talus, feux de forêt aux abords des voies, etc.). En matière de télécoms, les solutions satellitaires pourront compléter les moyens terrestres, notamment pour assurer une meilleure couverture en zones blanches.

Pour Carole Desnost, vice-présidente Technologies, innovation, projets du groupe SNCF, « grâce à ce nouvel accord entre le groupe SNCF et le CNES, nous allons renforcer les liens entre le ferroviaire et les services satellitaires, tels que l’imagerie spatiale, qui permettra d’observer les sols aux abords des voies ferrées pour prévenir les risques de glissement de terrain».

Ewa

La SNCF a réduit son offre en Ile-de-France avant les JO

Prochains départs sur le « RER C » (en fait, la ligne V) et le T12 à Massy-Palaiseau.

Les associations d’usagers des transports en Ile-de-France ont fait part de leur mécontentement après que la SNCF leur a confirmé qu’elle réduirait le nombre de ses circulations pendant plusieurs semaines cet été, avant et après les Jeux olympiques. « Cette desserte plus faible que la desserte d’été habituelle n’est pas celle demandée par IDFM mais celle que la SNCF estime pouvoir faire avec les effectifs disponibles« , écrit la Fnaut Ile-de-France. « Faute d’anticipation, elle ne dispose pas d’assez de conducteurs pour à la fois renforcer les dessertes durant les jeux et assurer le service d’été normal durant le reste de l’été« , regrette-t-elle.

La SNCF explique de son côté avoir « adapté » ses plans de transport sur l’été 2024 en les faisant débuter au même moment que les vacances scolaires, « ‘soit une semaine supplémentaire par rapport aux étés classiques (du 08/07/2024 au 13/07/2024) et entre les Jeux olympiques et paralympiques« .

En moyenne, l’offre sera assurée à 90 % par rapport à une exploitation estivale habituelle. Mais cette moyenne cache des disparités entre les lignes. Certaines sont épargnées comme le RER A ainsi que les lignes K, U et R et les trams-trains T4, T11, T12 et T13. En revanche, le RER C verra son plan de transport très allégé : 60 % par rapport à un jour normal de l’année. Mais, ajoute un porte-parole de la compagnie, cet allègement est finalement proche de ce qui se fait sur cette ligne l’été, « en lien avec les travaux du tunnel dans Paris intramuros : d’habitude, il n’y a pas de trains dans Paris intramuros« .

La Fnaut Ile-de-France s’inquiète de « temps d’attente (qui) risquent de s’allonger, en particulier en heures creuses« , alors que « la SNCF assure que la desserte « adaptée » est compatible avec la fréquentation prévue », ajoute l’association. La compagnie a toutefois ajusté l’offre le 10 juillet avec quatre rames de réserve qui peuvent être injectées si nécessaire,  indique-t-elle, après avoir constaté sur la branche sud de la ligne C du RER « une forte affluence de manière ponctuelle« .

MH P