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Ewa

Le gouvernement en quête de nouvelles recettes pour les transports

Le Premier ministre, le 5 mai 2025 en direct de Marseille, sur BFMTV

Dix semaines de travail « jour et nuit ». Voilà ce qui attend les participants à la conférence de financement des infrastructures de mobilités Ambition France Transports, si l’on en croit le Premier ministre, qui a officiellement lancé la manifestation à Marseille lundi après-midi. François Bayrou n’a pas manqué de dresser un constant alarmant de la situation, évoquant tour à tour des infrastructures vieillissantes (les caténaires affichent un âge moyen de 40 ans), des chaussées dégradées représentant 50% du réseau routier, des ouvrages fragiles dans un tiers des cas, « et nous avons vu à Gênes où pouvait conduire un manque d’investissements », a souligné le Premier ministre. Pour lui, le constat qui veut « qu’un réseau qui vieillit est un réseau qui se dégrade » est irrémédiable. Voilà pour l’état des lieux.

Pour les solutions, le chef du gouvernement a été plus évasif mais a rappelé sa priorité: ne pas générer de dépenses supplémentaires. « Personne ne prend le sujet des finances publiques plus au sérieux que moi. Notre effort est plus essentiel que jamais », a-t-il répété, martelant que les solutions doivent être trouvées sans alourdir les comptes de l’Etat. Un avis partagé par Amélie de Montchalin, ministre chargée des comptes publics, présente elle aussi à Marseille, qui a rappelé que l’appel à l’argent des contribuables ne doit intervenir qu’en dernier recours. Elle a indiqué que dans un mois, tous les participants à la conférence se retrouveront à Bercy pour une présentation d’une palette de solutions « justes et soutenables », impliquant « un juste partage des coûts et des bénéfices ».

Le Premier ministre a cependant mentionné ce qu’il a qualifié de pistes de financement. Le versement mobilité région inscrit dans le projet de loi de finances 2025 représente, selon lui, un outil précieux pour les collectivités. La fin des concessions autoroutières offre aussi « une opportunité sans précédent » de rediriger les recettes des péages. « J’avais été bien seul à m’émouvoir de ces privatisations », a longuement disserté François Bayrou.

Le ton est donc donné pour les participants des quatre ateliers qui avaient fait le déplacement à Marseille, tout comme Philippe Tabarot et François Rebsamen, respectivement ministre des Transports et ministre de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation de la France.

Si le travail a commencé dans la matinée, les dix semaines à venir promettent d’être chargées pour les participants invités à « reposer les bases d’un système de financement ». Les collectivités sont particulièrement représentées avec des membres des associations Maires de France, Intercommunalités de France, France urbaine, Régions de France, Association des départements de France et Régions de France. Côté route, l’association des sociétés d’autoroutes de France a bien sûr été invitée aux débats comme l’organisation des transports routiers indépendants. Le ferroviaire compte pour experts l’Union des transports publics et ferroviaires la Fédération des Industries Ferroviaire ou encore des représentants de SNCF Réseau.

Des pistes de financement qui tiennent la route

En plus des possibilités de financement que pourraient générer la fin des concessions autoroutières, d’autres pistes sont envisagées par le secteur du transport public. En particulier l’affectation d’une fraction du produit de la mise aux enchères des quotas d’émissions de gaz à effet de serre (ETS). « En France, les ETS, représentent deux milliards d’euros et pas un seul n’a jamais été fléché vers les transports publics », avait ainsi indiqué en fin d’année dernière lors des RNTP, Marie-Ange Debon, la présidente du directoire de Keolis.

De son côté, auditionné le 2 octobre dernier à l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Farandou, a lui aussi appelé à capter une partie des deux milliards d’euros de cette nouvelle fiscalité sur les poids lourds et l’avion au profit du ferroviaire. 
Quant à l’eurodéputé socialiste François Kalfon, il estimait qu’il faudrait « appliquer le principe pollueur-payeur et faire payer, les externalités négatives du transport routier de marchandises, notamment ». Autrement dit, relancer la taxe poids lourds tuée dans l’œuf par le mouvement des bonnets rouges en 2013. 

Ewa

Conférence de financement des transports : la « dette grise » en débat

conference de financement Marseille

Le rendez-vous est donné à la préfecture de Marseille lundi 5 mai à tous les participants de la conférence de financement des mobilités. L’ouverture officielle d’Ambition France Transports se déroulera quelques heures plus tard, dans l’après-midi, toujours à Marseille, animée par François Bayrou, entouré de plusieurs de ses ministres du Transport, de l’Aménagement du territoire et du Budget. Le chef du gouvernement va rappeler que la priorité de l’action gouvernementale est de trouver les moyens de « réduire la fracture territoriale ». Le point de départ de la conférence est le constat d’une inadéquation entre les besoins de mobilités et les capacités de leur financement.

Le message de Matignon est clair, l’objectif n’est pas de revenir sur des arbitrages déjà faits, ni sur les engagements pris, mais de trouver des solutions pour les honorer. La priorité sera clairement donnée à la régénération des réseaux existants pour éviter leur vieillissement et leur dégradation. Autre thème brûlant qui sera au centre de l’un des quatre ateliers : l’avenir des concessions autoroutières. « La conférence sera l’occasion de reposer les bases d’un système robuste et pérenne, en tenant compte de la fin de concession, et d’envisager les alternatives possibles au financement de la route », confirme Matignon.

Le gouvernement promet d’arriver à Marseille avec un ensemble de données inédites, récoltées auprès des différentes directions et ministères, pour être sûrs de partir sur de bonnes bases, et disposer d’un diagnostic commun. Les travaux seront partagés entre quatre ateliers réunissant une quinzaine d’experts, d’élus, de fédérations professionnelles, d’associations d’usagers.

Le 20 mai, une réunion se tiendra au Conseil économique et sociale, le Cese, avec plusieurs « oubliés » de la manifestation : les syndicats et des représentants de la société civile et certaines associations, comme celle du vélo. Le 26 mai, c’est au ministère de l’Economie et des finances « le cœur du réacteur », que les débats se poursuivront avant un dernière rendez-vous au ministère des Transports, le 23 juin.

Début juillet, un séminaire de convergence devra permettre d’enclencher une dynamique commune, de ré-aligner les briques et de préparer des scénarios de financement. Ce rapport de synthèse devrait se présenter comme une matrice prenant en compte d’un côté une stratégie nationale bas carbone, au sein de laquelle le transport passe pour le dernier de la classe, et de l’autre, un cadre budgétaire contraint.

« Encore une fois, l’idée n’est pas de passer en revue les grands projets, mais d’aborder la problématique dans son ensemble. L’idée n’est pas non plus de lancer de nouveaux projets quand nous ne savons pas comment financer ceux qui sont déjà lancés », rappelle le gouvernement. En clair, la conférence doit répondre à la question, comment financer le panier de grands projets déjà lancés, ce que Bercy appelle la « dette grise ».

Ewa

Plus de métro à Paris la nuit et le week-end

métro à Paris la nuit

La hausse de la fréquentation du métro, en soirée et en fin de semaine se fait fortement sentir en Ile-de-France. Une étude a même démontré qu’elle était supérieure de plus de 20% par rapport à 2019. Après un premier renfort initié en mars sur la ligne 12, avec une augmentation des fréquences de +4%, la mesure va s’étendre aux lignes 5, 9 et 12, au cours des semaines prochaines.

La 5 et la 9 vont voir leur offre progresser de 5% à 8%, les dimanche à partir de mai et les samedi dès le mois de juin.  La ligne 9 va également proposer le samedi après-midi des fréquences supplémentaires « sur une plage étendue« .

En semaine, la ligne 5 sera renforcée à partir d’octobre 2025 après 18h. Sur la ligne 11, plus de trains pourraient circuler le week-end dès la rentrée 2025. Par ailleurs, une étude sur les lignes 2, 3, 7 et 8 pourrait aboutir à plus de trains à horizon 2026.

La réserve de conducteurs pérennisée

Par ailleurs, Ile-de-France Mobilités a voté lors de son conseil d’administration d’avril la pérennisation de plusieurs mesures mises en place durant les JO Paris 2024. L’autorité francilienne a ainsi décidé du maintien d’un effectif important de conducteurs, notamment sur les lignes 6 et 8, et pour la desserte de sites événementiels comme l’Aréna Bercy (Ligne 6), ou le Stade de France (Ligne 13).

Côté Transilien, la réserve de conducteurs mobilisée pendant les J0 va être renforcée d’ici courant 2026 avec l’intégration des vingt conducteurs supplémentaires qui conduisent déjà sur d’autres lignes du réseau.

Renforcement de la vidéoprotection

La décision a aussi été entérinée de renforcer le nombre de régulateurs de flux à la gare du Nord et à Châtelet-les-Halles sur le RER B. Une équipe de maintenance supplémentaire d’intervention mixte signalisation-voie va être ajoutée à Necker, afin de prendre en charge les pannes survenant à la reprise d’exploitation du métro.
De son côté, SNCF Réseau s’est engagé à pérenniser un centre de supervision en Île-de-France pour analyser de manière systématique et opérationnelle les alertes remontées par les capteurs prédictifs de vidéoprotection aux heures de pointe, pour mieux sécuriser les infrastructures du réseau.
Enfin, Transilien SNCF Voyageurs augmentera ses stocks de pièces sensibles dans ses technicentres.

Ewa

Une enquête est lancée après la panne électrique géante dans la péninsule ibérique

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Il faudra encore attendre avant de comprendre comment a pu survenir la panne d’électricité massive qui a affecté, le 28 avril, l’Espagne  et le Portugal. Toutes les communications, les aéroports, les bâtiments, les feux de signalisation, et tout le réseau ferré, comprenant notamment les métros madrilènes et catalans, ont été interrompus. 116 trains avec 35000 personnes à bord, des milliers de passagers ont passé la nuit dans une gare. Le Pays basque français a aussi été momentanément affecté par la panne.

L’électricité est pratiquement revenue à son niveau normal le lendemain et les deux pays ont annoncé avoir lancé chacun une commission d’enquête. Très vite évoquée, l’hypothèse d’une cyberattaque a semblé tout aussi rapidement peu pertinente selon les autorités qui scrutent les conditions d’une déconnexion de centrales et d’une défaillance du système de contrôle du réseau.

 

 

Ewa

La fiabilité des trains insuffisante pour 48% des Français

La conférence nationale Ambition France Transports, dédiée au financement des infrastructures de transports, qui ouvre le 5 mai à Marseille, n’est pas une convention citoyenne. Elle est réservée aux experts du secteur des transports. Leur ministre Philippe Tabarot a donc jugé nécessaire de sonder les Français sur le thème des mobilités. L’enquête révèle leur attachement à la voiture, leur goût pour la marche, leurs attentes pour les transports en commun et leurs frustrations vis-à-vis du train.

Les personnes interrogées déclarent aussi important d’investir dans les différentes infrastructures de transport à l’avenir. Les routes nationales et départementales arrivent en tête de leurs priorités (94%) devant les voies ferrées (84%), les autoroutes arrivant en queue de peloton (70%).

Par ailleurs, 48% estiment que la fiabilité des trains est insatisfaisante, quand seulement 42% la juge satisfaisante. Ils sont ainsi 56 % à souhaiter que l’on investisse de manière prioritaire dans les voies ferrées. Tout comme ils sont très nombreux à avoir des attentes fortes concernant le développement de l’offre de transports collectifs : 84 % estiment « important » d’investir à l’avenir dans les réseaux de bus, et 82 % dans les réseaux de métro et RER.

Ewa

Le Pass Rail ne verra pas l’été

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Il y a tout juste un an, le gouvernement se réjouissait de l’accord trouvé avec les régions pour expérimenter à l’été 2024 le Passe Rail pour les jeunes. Annoncé par le président Macron en septembre 2023, la mesure devait permettre aux jeunes de 16 à 27 ans de voyager, sous conditions, gratuitement en France pendant deux mois. Lancement tardif, refus de la région Ile de France de participer au dispositif,… La mesure n’a pas atteint son objectif de 700 000 ventes. Elle n’a séduit que 230 000 jeunes. Le passe ne verra donc pas de deuxième été.

Pour le sénateur Olivier Jacquin, ce renoncement est un nouveau symbole de l’absence de politique ferroviaire pour le pays. « Pour embarquer les usagers et contribuer à faire évoluer les pratiques pour faire aimer le train, il faut du temps, de la préparation, que tous les acteurs tirent dans le même sens, … Rien de tout cela n’a été fait pour le Pass Rail. C’est du gâchis », dénonce l’élu socialiste.

Ewa

Une pétition pour sauver les petites lignes ferroviaires

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Un plan national ambitieux de sauvegarde et de développement du réseau ferroviaire de proximité est indispensable, estiment les promoteurs d’une pétition mise en ligne sur le site du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Si 150 000 signatures sont atteintes, le Cese devra engagera une analyse approfondie du sujet et formuler des propositions concrètes destinées à revitaliser de petites lignes ferroviaires.

Indispensables pour désenclaver les territoires, réduire les inégalités et lutter contre le dérèglement climatique, ces petites lignes disparaissent « à un rythme alarmant », selon le collectif à l’origine de la mobilisation citoyenne. Il regroupe les principaux syndicats de cheminots (Sud Rail, CFDT, Unsa, CGT…), la Fnaut, la Confédération paysanne et plusieurs mouvements écologistes : France nature environnement, Alliance écologique et sociale, Réseaux action climat, Fondation pour la nature et l’homme.

Depuis dix ans, environ 3 000 km de voies ont été fermés en France, privant de nombreuses régions d’une alternative à la voiture. Des lignes emblématiques comme Ussel-Laqueuille (40 km) ou Verdun-Saint-Hilaire-au-Temple (90 km) ont été supprimées, « symbolisant l’abandon progressif des territoires ruraux », selon le collectif. En août 2025, le tronçon Guéret-Felletin (33 km) dans la Creuse disparaitra à son tour. Dans le Morvan, malgré de multiples mobilisations notamment à Avallon et Clamecy, l’avenir de plusieurs dessertes reste incertain.

A l’inverse, la réouverture de la ligne Pont-Saint-Esprit-Nîmes, relancée en 2022 après 50 ans d’inactivité, accueille déjà 75 000 voyageurs annuels et vise les 200 000 d’ici 2026. En Occitanie, des projets ambitieux de réouverture de petites lignes émergent, à l’image du trajet Montréjeau-Luchon.

Aujourd’hui, sur les 28 000 km de lignes du réseau ferré national, 10 500 sont constituées de petites lignes. Parmi elles, 7 500 km sont ouvertes aux voyageurs. Inégalement exploitées, avec des performances souvent limitées, nombre d’entre elles recèlent pourtant un potentiel stratégique pour relier les territoires ruraux aux grandes agglomérations, en passant par des zones périurbaines, note le Cerema qui a organisé le 18 mars une journée technique sur ce thème. 87 % des lignes de desserte fine du territoire relient en effet une agglomération de plus de 50 000 habitants, dont 41 % une métropole.

 

 

Ewa

Année historique pour BlaBlaCar

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Avec six millions de passagers transportés en 2024, soit 20% de plus qu’en 2023, BlaBlaCar signe une année historique avec son activité bus longue distance. Son chiffre d’affaires atteint 115 millions d’euros et a donc été multiplié par deux depuis 2019.

Depuis le rachat de Ouibus il y a cinq ans, le groupe a entrepris une transformation profonde de son activité bus et bénéficie de l’essor du transport longue distance, libéralisé en 2014. Ses résultats s’expliquent par le lancement de 1000 nouvelles liaisons en un an, dans 16 pays européens. L’objectif du transporteur pour 2025 est de continuer à étendre son réseau et d’atteindre 10% de croissance voyageurs. Pour Aurélien Gandois, directeur des activités bus de BlaBlaCar, cette progression illustre l’attrait croissant des Français pour le bus longue distance. « Avec 300 départs par jour en moyenne, nous sommes désormais un acteur de référence du transport interurbain », assure le dirigeant.

BlaBlaCar version bus a construit un modèle saisonnalisé avec plus de 50 autocaristes partenaires, ce qui lui permet une maîtrise des coûts, une flexibilité réseau et une montée en charge rapide en haute saison.

Le prix moyen s’établit à 16 euros par billet, soit 60% moins cher que le train. 70% des axes proposés par l’opérateur sont transversaux, desservant des villes hors des grands hubs ferroviaires.

D’ici 2030, BlaBlaCar ambitionne de doubler son réseau de bus, afin d’élargir encore ses connexions à travers l’Europe. En France, il remarque que si la dynamique est forte côté offre et demande, le développement des infrastructures comme la gare routière de Bercy, celle de Saint-Denis Pleyel ou de Lyon Gerland, pourrait être accélérée.

Ewa

Ambition France Transports : dix semaines pour trouver des solutions

Dominique Bussereau Ambitions France Transports

Les modalités d’organisation de « la première conférence nationale dédiée au financement des infrastructures de transports depuis 20 ans », comme la présente le ministère des Transports, ont enfin été dévoilées. « Ambition France Transports », sera officiellement lancée le 5 mai à Marseille lors d’une séance plénière qui rassemblera la cinquantaine de participants, élus, acteurs publics et privés, experts, fédérations professionnelles et collectifs d’usagers, invités à prendre part aux discussions.

Pendant dix semaines, ils se retrouveront pour quatre ateliers thématiques et lors de trois journées ciblées sur les attentes de la société civile, les nouveaux financements et l’innovation. La troisième de ces journées, programmée mi-juin, coïncidera avec un Sommet de l’intelligence artificielle appliquée aux mobilités. Début juillet, une réunion de convergence permettra de réunir les conclusions des ateliers. Enfin, à la mi-juillet, un rapport général sera remis au Premier ministre, synthétisant les trajectoires associées aux différents scénarios dégagés lors des quatre ateliers. Pour nourrir ce rapport et compléter les travaux, une plateforme de consultation a également été mise en ligne mercredi 16 avril.

ll doit permettre de recueillir les contributions de l’ensemble de l’écosystème des transports désireux de participer aux débats. Sans surprise, le modèle économique des Autorités organisatrices de la mobilité (AOM) et des Services express régionaux métropolitains (Serm), le financement des infrastructures routières et ferroviaires et le transport de marchandises seront au centre des discussions. Les réflexions devront aussi intégrer l’enjeu de l’arrivée à terme des concessions autoroutières, entre 2031 et 2036.

Ewa

Grève des transports en mai : la CGT emboîte le pas à Sud Rail

Manifestation syndicat CGT

Après l’appel à la grève lancé par SUD Rail  aux contrôleurs le 7 mai, en prévision du week-end de pont des 8-9-10 et 11 mai, la CGT mobilise à son tour les agents de conduite à compter du lundi 5 mai. Le syndicat exige une augmentation de prime à laquelle la direction de la SNCF oppose, selon lui,  « un refus catégorique depuis plusieurs années ». La CGT prévoit une semaine noire en Ile de France à partir du 5 mai.

Elle réclame le versement d’une prime de base garantie, afin que la rémunération ne soit plus amputée en cas de maladie, d’inaptitude, de baisse du plan de transport ou de descente de sécurité. La CGT demande aussi le versement d’une prime de technicité, en fonction des trains conduits (TGV, Grandes lignes, interopérabilité, banlieue…). Enfin, le versement d’une prime production, variable en fonction de l’amplitude, du temps en tête de train et du travail de nuit, est également au nombre des revendications.