Interface homme-machine Internationale en principe, nationale en réalité

En comparant deux interfaces homme-machine (IHM) installés d’origine sur deux rames de RER européennes, l’une suédoise, l’autre belge, on peut constater d’indéniables similitudes, mais aussi des différences. Dans les deux cas, l’affichage des informations de vitesse reste présent sur la partie gauche, que la ligne soit équipée ERTMS ou non (auquel cas le STM prend le relais). A droite, la prévisualisation informe le conducteur des vitesses en vigueur sur les 4 000 m à venir, ainsi que des rampes. Ces informations disparaissent toutefois de l’écran sur les lignes sans équipement ERTMS. Dans un cas, les deux parties sont réunies sur un écran unique, alors que dans l’autre, on dispose de deux écrans verticaux voisins (vitesse à gauche, prévisualisation à droite). Mais une partie de cet affichage est laissée à l’initiative des réseaux (respectivement Trafikverket et Infrabel pour ces exemples). Ainsi, le conducteur suédois peut connaître sa position sur l’IHM (affichage du point kilométrique), alors que son collègue belge lira le numéro du train et la tension en ligne, indications qui figurent ailleurs sur un pupitre de conduite suédois. Et si l’heure figure bien sur les deux écrans, c’est à deux endroits très différents !