© Patrick LAVAL - Photorail
L’usage des deux termes ERTMS (European rail traffic management system) et ETCS (European train control system) est, dans la pratique, interchangeable. Avec des usages variant plutôt en fonction du lieu où l’on se trouve (les Français parlent plutôt d’ERTMS, alors que les Belges disent toujours ETCS). Mais en toute rigueur, vu que l’on parle ici de contrôle de trains plus que de gestion de trafic, ETCS est plus correct qu’ERTMS.
« On dit au train jusqu’où il a le droit d’aller, à quelle vitesse : le train, qui connaît ses caractéristiques de freinage, calcule sa courbe de freinage en fonction du point qu’il ne doit pas dépasser et va dire à chaque instant au conducteur la vitesse autorisée. » Tel est le principe, résume de la façon la plus vivante un spécialiste. L’ETCS assure un contrôle de vitesse en sécurité des trains grâce à un échange d’informations entre le sol et les trains, soit ponctuellement (niveau 1, par balises) ou en continu (niveau 2, par GSM-R, auquel cas on peut commencer à parler d’ERTMS), même s’il reste des balises au sol. « Au niveau 2, les balises ne servent qu’à localiser, alors qu’au niveau 1, elles transmettent des informations », précise Didier Lapalus, directeur de l’offre « Norvège » d’Alstom. En revanche, le niveau 2 permet de se passer complètement de signalisation latérale (mais comme dans la TVM des LGV françaises, il reste des panneaux appelés « repères » en bordure de voie).
Outre ces deux niveaux, on définit parfois un « niveau 0 », dans lequel le système de sécurité en place (comme le KVB français) est converti pour l’équipement ERTMS embarqué par l’...
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Retrouvez le dossier ERTMS. Moins européen, plus mondial dans le magazine VR&T n°586