Le plan qui a mis le feu aux poudres

Selon le plan initialement présenté par Alstom, l’ingénierie et la production jusqu’à présent faites à Belfort seraient transférées à Reichshoffen. Ce transfert concernerait 400 des 500 emplois de ce site. Une mesure prise, selon la direction, pour anticiper une chute de l’ordre de 30 % pour l’ensemble de l’activité en France d’ici 2018. A cette échéance, le transfert devrait être complet, chaque salarié concerné ayant entre-temps reçu une proposition d’emploi dans un des 11 autres sites Alstom en France. Seraient toutefois maintenues à Belfort les activités de service, qui couvrent en particulier la maintenance des parcs de locomotives des opérateurs de fret privés. Henri Poupart-Lafarge, le 20 septembre devant la presse, a présenté les choses de façon beaucoup plus « soft », parlant de « l’annonce de l’ouverture d’un processus de concertation sur la fermeture et le recentrage éventuels ». Et sur un « sujet difficile », le PDG d’Alstom l’assure : « Les discussions avec l’Etat se passent bien. »