La RTM, à la recherche d’une exploitation aussi simple qu’en diesel
06 Fév 2017
bus , Ecomobilité , Electrique
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Article présent dans le dossier : Bus électrique : pourquoi tout le monde s’y met
Sommaire
- Bus électrique : pourquoi tout le monde s’y met
- Pour les amateurs de calcul 250 MW pour recharger les bus RATP la nuit
- « L’électromobilité a le vent en poupe »
- Ile-de-France. Les outsiders en embuscade
- La RTM, à la recherche d’une exploitation aussi simple qu’en diesel
- Le courant passe dans les villes françaises
La régie des transports marseillais exploite depuis juin dernier une de ses lignes avec des bus 100 % électriques en faisant le choix de la charge noctune. Elle souhaite à terme remplacer 600 bus diesels.
On est loin de l’échelle francilienne. Cédric Saulnier, directeur du matériel roulant de la RTM, tient tout de suite à préciser les ambitions marseillaises : « Notre but principal est d’éprouver la technologie à l’échelle d’une ligne, en travaillant comme s’il s’agissait de véhicules au gasoil. » Avec six bus Irizar, la ligne 82, qui relie Le Pharo à Arenc, via le Vieux-Port, et une antenne vers la gare Saint-Charles, est 100 % électrique depuis juin 2016. « C’est une liaison à 4 000 voyageurs par jour, son intérêt, c’est sa très grande amplitude horaire : de 5h30 à 22h12. » L’exploitation représente de 160 à 180 km par véhicule et par jour et cinq bus suffisent à la pointe. Le véhicule de réserve permet de faire face aux éventuelles dégradations ou collisions. La RTM n’a pas eu besoin de revoir son dépôt, aucune norme de sécurité particulière n’étant requise.
Avant l’achat, deux mois d’expérimentation lui avaient permis de constater que les 376 kWh d’énergie embarqués procurant une autonomie théorique de 250 km s’avéraient un peu juste, pour peu que ...
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Retrouvez le dossier Bus électrique : pourquoi tout le monde s’y met dans le magazine VR&T n°596