Nederland, Hazeldonk, 15 februiari 2006.
Snelheidstesten met de Thalys op het baanvak Rotterdam/Belgische grens.
Foto:Ton Poortvliet/HH
Vers l’an 2000, en préambule des présentations sur les avantages attendus d’ERTMS, Thalys était souvent cité comme exemple pour évoquer la multiplicité des systèmes de signalisation ferroviaire en vigueur sur les différents réseaux européens, tant sur lignes classiques qu’à grande vitesse.
« Quand les rames ont été commandées, en 1991, ERTMS, c’était encore le futur », rappelle Peter Zijdemans, consultant Ricardo Rail pour Thalys. A leur mise en service, en 1996, les rames PBA et PBKA étaient donc équipées respectivement de six et neuf systèmes pour pouvoir circuler en France, en Belgique et aux Pays-Bas, voire en Allemagne. De ce fait, Thalys a très tôt été intéressé par ERTMS :
« Nous avons anticipé en montant dès 1999 un groupe d’étude comprenant la SNCF, la SNCB, les NS et la DB. » D’autant plus que l’on savait que les lignes à grande vitesse entre Belgique et Pays-Bas (L4 et HSL Zuid) et de Liège à la frontière allemande (L3) seraient réservées aux trains équipés ERTMS.
La décision d’équiper les rames Thalys attendra 2005, en appliquant un référentiel sur mesure dit Corridor Baseline, fixé en 2007 et dont les spécifications prévoyaient même une compatibilité avec le réseau luxembourgeois (CFL) ! Il fallait faire vite pour profiter dès que possible de la mise en service de la LGV Belgique - Pays-Bas à 300 km/h, alors que la première version stabilisée d’ERTMS (...