© Patrick Laval
Le déploiement d’ERTMS sur le réseau ferré français franchira un cap symbolique avec le prochain équipement de la LGV Paris - Lyon, dont le cofinancement par SNCF Réseau et l’Union européenne (à hauteur de 116,9 millions d’euros) a été signé le 25 avril.
Si la LGV Paris - Lyon n’est pas la première en France à être équipée de l’ERTMS niveau 2, elle n’en est pas moins l’axe le plus fréquenté d’Europe (240 trains par jour, un tiers du trafic TGV français) à recevoir cet équipement. Ce dernier devrait permettre d’accroître la capacité de cet axe exploité au maximum de ses capacités aux heures de pointe.
Au global, plus de 600 millions d’euros seront investis pour la LGV, dont 130 millions sont destinés à l’ERTMS, auxquels il faut ajouter 340,80 millions pour remplacer ou adapter les postes de signalisation. Les autres investissements sont consacrés aux autres mesures à prendre pour permettre une augmentation de trafic (infrastructures, alimentation électrique) ou environnementales.
Avant même ce prochain déploiement, le déploiement d’ERTMS a spectaculairement progressé en France en 2017. En effet, sur les LGV Bretagne - Pays de la Loire (BPL) et Sud Europe Atlantique (SEA), un équipement ERTMS fourni par Ansaldo STS est superposé à la TVM 300, indispensable aux TGV Atlantique. Sur la BPL, 32 km sont équipés ERTMS niveau 1 sur la section mixte nord du Mans, pour d’éventuels trains de fret, les autres 182 km étant au niveau 2. Ce dernier équipe également la totalité (302 km) de la LGV SEA et permet aux dernières générations de TGV d’atteindre 320 km/h là où les TGV Atlantique sont limités à 300 km/h.
Il vous reste 92% de l'article à lire
L'accès à la totalité du dossier est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Retrouvez le dossier ERTMS. Espéranto du rail ou dialectes européens ? dans le magazine VR&T n°611