© Patrick Laval
« L’Italie va vraiment de l’avant sur ERTMS », proclame Massimiliano Salini, député européen (comité Transports). « Dès le début des années 2000, le réseau italien à grande vitesse s’est ouvert à ERTMS », rappelle Renato Mazzoncini, président de l’UIC et administrateur délégué du Groupe FS. En décembre 2005, le premier équipement niveau 2 du monde a été mis en service sur la LGV Rome - Naples. Pour le dirigeant du Groupe FS, cet équipement a donné « 12 ans de grande satisfaction : c’était le bon choix à la fois au regard des performances et de la sécurité ». Désormais, « la phase expérimentale est terminée et ERTMS est devenu un produit industriel, stable et bien adapté à nos besoins, y compris sur les corridors de fret et les lignes classiques ou régionales ». Milan se situe sur le corridor Rhin-Alpes (Rotterdam - Gênes), qui selon Renato Mazzoncini « pourrait servir de démonstrateur pour tester le plan de mise en œuvre de l’ERTMS sur l’ensemble du réseau de base du réseau transeuropéen de transport en prenant en compte l’équipement du matériel roulant. Le développement des corridors doit être considéré comme un point de départ pour diffuser la plus-value des solutions standardisées désormais disponibles pour les lignes à grande vitesse, mais aussi pour les lignes classiques à forte ou à faible densité de circulation, comme au niveau régional ».
Concrètement, alors que la commande centralisée de Milan contrôle 1 500 km de lignes très circulées, l’Italie est aussi pionnière pour les lignes régionales, avec le projet Ersat en Sardaigne, qui annonce ce que pourrait être le niveau 3 d’ERTMS avec satellite. <...
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Retrouvez le dossier ERTMS. Espéranto du rail ou dialectes européens ? dans le magazine VR&T n°611