© Veolia - Jean-Marie Ramès
« La notion de filière est en train de voler en éclat », a affirmé Rémi Bastien, le directeur Prospective du groupe Renault-Nissant, lors d’une table ronde organisée au cours des Rencontres de la mobilité intelligente (Atec ITS), le 25 janvier à Montrouge dans les Hauts-de-Seine. Selon lui, « on pense qu’assez peu de métiers vont disparaître. En revanche, il y aura une très franche redistribution vers tout ce qui est numérique. Demain, les métiers qui prendront de l’importance seront liés à l’architecture des systèmes : il faudra être capable de faire travailler ensemble des métiers différents et complémentaires ».
Ce qu’il nous faut, ajoute Martial Chevreuil, directeur business et innovation d’Egis, « ce sont des ingénieurs et des collaborateurs capables d’apporter des approches systémiques. Car le numérique bouleverse tout ». Dans son entreprise, explique-t-il, « nous cherchons des chefs de projet capables d’avoir une vue très large. Il faut être capable de concevoir des systèmes très larges, capables de prendre en compte les demandes des usagers. Les possibilités d’évolution sont vraiment importantes ».
A côté du numérique, d’autres thèmes prennent de plus en plus d’importance : la mobilité durable, devenue un enjeu sociétal, l’intelligence artificielle et la sûreté. Pour attirer des candidats et adapter la formation aux besoins des entreprises, « il faut que tous les acteurs de l’éducation avancent de façon coordonnée », lance Rémi Bastien. Que ce soient les grandes écoles qui forment les ingénieurs, comme Télécom-Paris Tech, l’Ecole des mines ou l’ENPC et d’autres acteurs spécialisés comme Vedecom qui propose de la ...
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