L’ensemble des travaux du Grand Paris – nouveau réseau de la SGP, prolongements de lignes RATP, Eole tangentielles – va nécessiter l’embauche de 22 000 personnes entre 2018 et 2020. Et un très gros effort de formation aux métiers sous tension dans les travaux publics.
Sur la période 2015-2020, le potentiel des emplois est évalué à 22 000 pour l’ensemble du Nouveau Grand Paris.
Quelles que soient les décisions gouvernementales sur les lignes du Grand Paris, le nouveau métro est d’ores et déjà la locomotive des travaux publics en France, au moins jusqu’en 2024. Alors que la profession avait perdu des emplois au cours des années passées, le Grand Paris l’a fait redémarrer. Jusqu’à présent, pour le métro du Grand Paris Express, les entreprises de travaux publics ont essentiellement pu répondre à la demande avec leurs effectifs. C’est fini. D’où de sérieuses questions de recrutement, et donc de formation. Elles doivent devenir cruciales cette année.
Pour anticiper les besoins, une étude, effectuée en 2012-2013, a été actualisée en 2015, dans le cadre d’un contrat d’étude prospective associant une dizaine de partenaires dont la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) et la FRTP (Fédération régionale des travaux publics) d’Ile-de-France.
Le potentiel des emplois pour 2015-2020 est évalué à 22 000 pour l’ensemble du Nouveau Grand Paris. Un concept défini par le gouvernement Ayrault en mars 2013. Outre le métro du Grand Paris Express, l’enveloppe comprend les prolongements de lignes de métro, ...