Ce qui a tué l’Orient-Express
10 Oct 2022
expédition , Train de luxe , voyage
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Article présent dans le dossier : Le grand retour des trains de luxe
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Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le chemin de fer est menacé par l’automobile et le camion dès 1918, mais aussi l’avion dès 1925, qui écrèment les meilleurs trafics. Dès les années 1920, l’Orient-Express est un train presque vide, et ses voyageurs les plus heureux sont les employés de la CIWL qui peuvent occuper des compartiments vides, la nuit, au lieu de dormir suspendus à des hamacs ou assis, jambes étendues, sur des banquettes rabattables présentes dans les couloirs des wagons.
Les voyageurs sont dans un « entre-soi » d’une élite qui a du temps à perdre pour ses déplacements, qui déteste l’avion et les longs trajets par la route, qui a le mal de mer, qui est avide de voyages paisibles au cœur de paysages romantiques.
Les réserves de vins fins du wagon-restaurant sont réputées et la CIWL met des bouteilles un peu partout, dans les réserves, les armoires, dans le moindre espace disponible dans la cuisine. L’ivresse qui plane un peu partout n’est pas seulement provoquée par les paysages…
Un autre ennemi arrive alors : la crise économique dans les années 1920 et 1930. Les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale laissent un sursis au chemin de fer car il est, faute de carburant ...
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Retrouvez le dossier Le grand retour des trains de luxe dans le magazine VR&T n°664