Un défi technique et financier
10 Oct 2022
expédition , Train de luxe , voyage
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Article présent dans le dossier : Le grand retour des trains de luxe
Sommaire
En plein XIXe siècle, un jeune banquier belge, Georges Nagelmackers, part faire un voyage « aux Amériques » pour oublier un amour déçu. Il découvre les voitures-lits privées qu’un certain George Mortimer Pullman accroche aux trains transcontinentaux américains permettant, moyennant, un supplément, de dormir sur un lit rabattable logé dans les parois au-dessus des sièges entourés de rideaux. Le jeune Belge reprend l’idée mais sous la forme de trains complets offrant le gîte et le couvert, dans des voitures-lits complètes avec de véritables cabines, dans des voitures-restaurants à la gastronomie accomplie, le tout garanti dans un luxe magnifique reproduisant celui des paquebots de la Cunard utilisés et admirés par notre héros.
L’Orient-Express ? Crée en 1883, ce train, qui n’était pas vraiment un express et n’allait pas vraiment en Orient, n’était qu’un, parmi la centaine d’autres, des trains de la CIWL. Il y a eu en effet des dizaines et des dizaines d’« Express » à la CIWL pendant un bon siècle comme le Sud-Express, le Nord-Express, le Transsibérien-Express, le Train Bleu, tous formés avec le même matériel standard de la CIWL qui comprenait jusqu’à 4 000 véhicules équipés de châssis, de caisses, de bogies standardisés, et dont la ...
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Retrouvez le dossier Le grand retour des trains de luxe dans le magazine VR&T n°664