Quelle place pour les nouvelles mobilités ?

Installé à Paris, Marseille, Le Havre et Bordeaux, le premier des trois grands opérateurs en France, Lime, estime insuffisantes les capacités de stationnement (2 500 places) offertes en voirie dans la capitale. « Nous sommes en discussion avec Indigo pour ouvrir quelques emplacements en souterrain. Mais ce n’est pas une solution idéale, parce qu’il faut que nos clients puissent voir l’engin depuis la rue », estime Antoine Bluy, directeur général pour la France et le Benelux. « Il y a aussi un problème avec les rampes. Trop pentues, ça ne passe pas », observe Antoine Bluy.

Si Paris a encore tendance à limiter les encombrements générés par les arceaux et le mobilier urbain, d’autres municipalités telles que Le Havre ont choisi d’ajouter des potelets en plastique pour délimiter les emplacements réservés au libre-service. « Les potelets sont une initiative réussie. Ils empêchent les voitures de déborder sur les places réservées aux trottinettes », reconnaît Antoine Bluy. A Paris, la redevance annuelle pour occupation de l’espace public s’élève à 60 euros par trottinette.

Chez Dott, un accord a été trouvé avec l’opérateur Yespark afin de permettre aux techniciens de recharger les batteries des véhicules. A Paris, l’ancien parc de stationnement opéré par Porsche rue du Louvre accueille les opérations de maintenance et de recharge des vélos ...