Lancer des navettes à la demande

« Pour baisser la dépendance automobile dans les petites villes ou les zones peu denses, il faut favoriser tous les systèmes de transport à la demande en organisant une centrale de mobilité », souligne encore Bruno Gazeau. Il peut s’agir de lignes occasionnelles en complément de lignes régulières (bus, cars, TER…) ou bien de lignes virtuelles avec des arrêts et des horaires prédéfinis ou bien encore d’un service déclenché par prise de rendez-vous comme avec un taxi.

Des centrales de mobilités permettent d’intégrer l’ensemble de l’offre de transport, covoiturage, auto-partage, location de vélos compris. Et permettent de répondre aux besoins de déplacements au quotidien dans les territoires où il n'y a pas ou peu d'offres de transport public.

Un système de Maas (Mobility as a service), sorte de package de la mobilité, est aussi envisageable dans les petites villes. Ce dispositif doit permettre à l’avenir (on en est encore loin) non seulement de pouvoir partager des services de mobilité partagée, mais aussi d’être informé en temps réel des conditions de circulation, des horaires de passage des transports, de réserver et de payer ses déplacements de bout en bout sans se soucier de savoir quel opérateur exploite le service.

Imaginer une mobilité pour tous

Eric Chareyron, directeur de la Prospective, Modes de vie et Mobilité dans les territoires du groupe Keolis.

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