Lyon Saint-Exupéry a mis le cap sur la neutralité carbone
09 Juil 2021
Aéroport , avion , Climat Résilience , loi
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Article présent dans le dossier : Que faire des 130 aéroports français
Sommaire
- Que faire des 130 aéroports français
- Un produit de l’histoire
- « Tous les petits aéroports sont déficitaires »
- La fin des vols commerciaux à Dinard
- Lyon Saint-Exupéry a mis le cap sur la neutralité carbone
- Le train pourrait supplanter (avantageusement) l’avion
- Airbus veut tester un avion « vert » avant la fin de l’année
L’aéroport de Lyon Saint-Exupéry fonctionnera dès 2026 sans émission nette de carbone, annonce son exploitant Vinci Airports. Selon le premier opérateur privé d’aéroports dans le monde, il s’agira alors d’une première française. Saint-Exupéry est l’un des trois sites géré par Vinci Airports à avoir déjà atteint la neutralité carbone, avec ceux de Gatwick (Royaume Uni) et de Guanacaste (Costa Riva).
Mais cette performance a été pour partie rendue possible par le recours à des droits d’émissions, dénoncés par certains écologistes comme des « droits à polluer ».
Vinci va donc poursuivre ses efforts pour réduire au maximum son empreinte carbone à Lyon, a indiqué début juin devant la presse le président de Vinci Airports, Nicolas Notebaert. Les émissions de CO2 de l’aéroport devraient ainsi tomber de 3 800 t en 2019 à 2 200 t en 2021 et à un « minimum incompressible » de 400 t en 2026. Montant qui sera compensé par la plantation annuelle d’environ quatre hectares de forêts à proximité de l’aéroport. Cette réduction sera rendue possible par l’utilisation de biogaz pour chauffer les terminaux, l’installation d’une centrale biomasse pour la chaufferie du fret, une rénovation énergétique des bâtiments et l’utilisation de véhicules électriques ou hydrogène.
Vinci va aussi couvrir 14 hectares de parkings d’ombrières photovoltaïques. Cette future centrale photovoltaïque, d’une capacité de 13 mégawatts en conditions optimales d’ensoleillement (MWc), permettra de couvrir les besoins de l’aéroport en électricité, en laissant un surplus vendu à des tiers. Sa construction et sa gestion seront confiées à un partenaire extérieur pour une mise ...
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Retrouvez le dossier Que faire des 130 aéroports français dans le magazine VR&T n°649-650