L’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France s’inquiète de la dégradation de la régularité du métro parisien depuis cet été. Sur les lignes 3, 4, 6, 8 et surtout 11, 12, 13, le taux de régularité s’établit entre 84 % et 92 %, selon Laurent Probst, le directeur général d’IDFM. « C’est rare d’avoir des chiffres aussi bas sur plusieurs lignes de métro », a-t-il reconnu devant l’AFP, évoquant un manque de personnel, et donc des temps d’attente beaucoup trop longs entre deux rames et une explosion de plaintes sur les réseaux sociaux. Selon Laurent Probst, « le problème de personnel qu’on pensait cantonné au bus déborde maintenant sur le métro et c’est inquiétant ».
Alors que les associations d’usagers expliquent aussi cette situation par une diminution de l’offre de transport public dans le but de faire des économies (les finances d’IDFM étant sous pression), le dirigeant récuse cette cause. « Si on avait l’offre qu’on a commandée, c’est-à-dire 98 % de la normale, les voyageurs s’en rendraient à peine compte et on aurait moins de plaintes sur les réseaux sociaux« , affirme Laurent Probst, avant d’ajouter : « On est tout à fait prêt à commander plus d’offre si la fréquentation remonte, le sujet n’est pas là« .