Réforme ferroviaire. Appel d’anciens dirigeants aux parlementaires
28 Avr 2014
Mis à jour le 23 mai 2017
Cinq anciens dirigeants du ferroviaire ont adressé le 25 avril à des députés et sénateurs une lettre les appelant à revoir en profondeur une réforme dont l’examen doit commencer à l’Assemblée nationale à la mi-juin. Jacques Chauvineau, ancien directeur de l’Action régionale à la SNCF, Jean-Pierre Duport, ancien président de RFF, Philippe Essig, ancien président de la SNCF, Pierre-Louis Rochet, ancien PDG de Systra et de SNCF International, Armand Toubol, ancien directeur de Fret SNCF, dont l’opposition au projet est déjà publique, signent cet appel. Ils souhaitent mettre le système ferroviaire en phase avec « la fin de l’ère des réseaux fermés avec monopérateur ». Certes, ils soutiennent la création du gestionnaire d’infrastructure unifié prévue par la loi mais ils y voient une façon de mener « à son terme la réforme inachevée de 1997 ». Ils veulent donc, à l’inverse du projet de loi, faire de RFF un gestionnaire d’infrastructure de plein exercice. Ils lui confèrent le premier rôle dans le système : « Appelé à devenir le pôle public structurant de la politique ferroviaire nationale, sa tâche est immense. C’est sur lui que reposera l’avenir du réseau. C’est lui qui devra le moderniser, attirer de nouveaux utilisateurs, organiser la coexistence entre services voyageurs et fret, les connexions interopérables à l’Europe. C’est lui qui aura la vision "système", nécessaire pour gérer la complexité née de ce pluralisme, comme le font d’autres réseaux européens. »
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