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Ewa

Alstom va livrer 55 locomotives de fret aux chemins de fer ukrainiens

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Alstom a annoncé le 17 novembre, la commande de 55 locomotives électriques de fret Traxx Hauler par les chemins de fer ukrainiens (UZ). Le montant, évalué à environ 470 millions d’euros, sera financé principalement par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (300 millions d’euros) et la Banque mondiale (190 millions de dollars). L’accord comprend également la formation de conducteurs et de personnel de maintenance ainsi que la livraison de certaines pièces.
Ce nouveau contrat fait suite à un précédent accord bilatéral, signé le 13 mai 2021 entre le ministre français de l’Économie, Bruno Lemaire et l’État ukrainien, mais qui n’avait finalement pas été transformé en contrat ferme, en raison de l’invasion en 2022 de l’Ukraine par la Russie. Il prévoyait la livraison de 130 locomotives Prima (et non des Traxx Hauler comme aujourd’hui), dont 20 exemplaires auraient été fabriqués par l’usine de Belfort mais également en Ukraine pour l’équivalent de 35 % de la commande. Le montant de 880 millions devait faire l’objet d’un prêt garanti par le Trésor français à hauteur de 350 millions d’euros et des crédits bancaires garantis par Bpifrance Assurance Export, pour 400 millions d’euros.
Les locomotives de cette nouvelle commande doivent permettre de renouveler la flotte de fret ukrainienne, dont l’âge moyen est de 46 ans. Les Traxx Hauler, conçues dans les bureaux d’études d’Alstom Belfort, pourront atteindre 120 km/h et seront bicourant, capables de fonctionner sous des tensions de 3 kV CC et de 25 kV CA. Dotées d’une puissance allant de 7,2 à 9,4 MW, elles pourront tracter des trains lourds jusqu’à 10 000 tonnes.
Les 55 Traxx Hauler seront construites à Belfort, soit 110 unités, tandis que les 220 bogies à double essieux viendront du site Alstom du Creusot, et les 440 moteurs (un par essieu), du site d’Ornans dans le Doubs. Les systèmes de sécurité et les outils de transmission radio seront de fabrication ukrainienne. Les premières livraisons sont prévues en 2027.

Ewa

Alstom assurera la maintenance de trains de banlieue à Stockholm

Stockholm
Alstom a annoncé le 23 octobre, avoir remporté le contrat de maintenance des 62 trains de banlieue de la région de Mälartåg en Suède. Il s’agit de cinq lignes qui relient Stockholm aux principales destinations situées dans un rayon de 200 km et qui sont exploitées par Transdev depuis février 2024. Leur fréquentation, en croissance, avait atteint 12,5 millions de voyageurs en 2023.

Le contrat remporté par Alstom couvre la maintenance de l’ensemble de la flotte Mälartåg, composée de 53 rames Stadler ER1 à deux niveaux et de 9 rames à caisse “large“ Regina, construites par Adtranz, puis Bombardier.

D’une durée maximale de dix ans, il prendra effet à partir de décembre 2026. « Cependant, les préparatifs commenceront prochainement afin d’assurer un démarrage en douceur », indique Alstom dans un communiqué.

La maintenance sera effectuée dans les ateliers récents de Mälartåg à Eskilstuna, Tillberga et Stockholm, ainsi que dans l’installation d’Alstom à Västerås, récemment agrandie.

Alstom précise s’appuyer « sur son Centre de performance de maintenance (MPC), qui développe une expertise spécialisée et des compétences avancées en maintenance, déployées dans les pays nordiques pour desservir plusieurs flottes ».

 

Ewa

Alstom gagne un important contrat pour livrer 42 rames Coradia Max en Pologne

Alstom Coradia Max train for PKP Intercity ALSTOM SA 2025 Advanced Creative Design

Alstom vient d’engranger une nouvelle commande importante : le constructeur a annoncé le 12 novembre avoir signé, avec PKP Intercity, l’opérateur ferroviaire national longue distance de Pologne, un contrat portant sur 42 rames Coradia Max, auxquelles s’ajoutent 30 ans de maintenance complète. La commande d’un montant de 1,6 milliard d’euros comprend une option d’achat de 30 trains supplémentaires.

Les rames Coradia Max sont composées de six voitures (550 places) dont quatre à double pont aux extrémités, et deux à un seul étage, au centre de la rame. Cette modularité permet au PKP Intercity d’adapter les trains aux itinéraires et aux besoins spécifiques des passagers. Les rames pourront atteindre la vitesse maximum de 200 km/h et seront à double tension (3 kV/25 kV) pour circuler en Pologne et en République tchèque.

Conçues avec la contribution significative de l’équipe d’ingénierie polonaise d’Alstom, les Coradia Max seront assemblées dans l’usine du constructeur à Chorzów, avec des bogies produits sur le site de Nadarzyn (Alstom), près de Varsovie.

Alstom est présent en Pologne depuis 1997 et emploie aujourd’hui plus de 4 700 personnes. Le groupe français y construit des trains pour le monde entier. Il a investi environ 140 millions d’euros dans la modernisation de ses installations de production et de service au cours de la dernière décennie.

Ewa

Eurostar choisit Alstom pour agrandir sa flotte avec 50 nouveaux TGV

Train Avelia Alstom pour Eurostar

Eurostar confirme ses ambitions de croissance. Le groupe a annoncé le 21 octobre avoir sélectionné Alstom pour sa commande de 30 trains, assortie d’une option portant sur 20 exemplaires supplémentaires. La compagnie a choisi les rames baptisées Eurostar Celestia, conçues sur mesure à partir de la plateforme Avelia Horizon d’Alstom (celle du TGV M). Cette commande entre dans le cadre du contrat d’achat de TGV déjà signé avec SNCF Voyageurs, explique le constructeur. Elle représente un investissement de 1,4 milliard d’euros pour les 30 trains, deux milliards d’euros pour la totalité des Eurostar Celestia.

Nouvelles lignes pour Eurostar

Pour la compagnie ferroviaire, issue de la fusion entre Eurostar et Thalys, c’est une étape majeure pour son développement et l’extension de son réseau. Elle dessert actuellement 28 destinations en Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas et au Royaume-Uni, et envisage de lancer trois nouvelles liaisons grâce à l’extension de sa flotte : Londres-Francfort, Londres-Genève et Amsterdam/Bruxelles-Genève.

Les premières rames, interopérables dans les cinq pays desservis, commenceront à rouler en 2031. Leur capacité va être augmentée de 20% comparées aux rames actuelles : d’une longueur de 200 mètres, elles devraient comprendre  540 sièges chacune. En unité double, elles offriront donc environ 1 080 sièges pas service, souligne la compagnie. Elles devraient également afficher une meilleure performance énergétique : de 20 à 30 % de mieux comparé au parc actuel.

Convoitises des concurrents

« Une fois livrés, les nouveaux trains fonctionneront aux côtés de la flotte actuelle de 17 e320 d’Eurostar, portant le nombre total de trains à 67, soit une augmentation globale de 30% par apport à aujourd’hui », précise la compagnie dans un communiqué. « Les premiers trains devraient rejoindre la flotte en janvier 2031, pour un lancement commercial en mai 2031. Six trains “Celestia” seront alors opérationnels, marquant le début d’une nouvelle ère pour Eurostar et ses clients », ajoute-t-elle.

Le groupe, détenu à hauteur de 55,75 % par SNCF Voyages Développement (filiale de SNCF Voyageurs), CDPQ (19,31 %), SNCB (18,50 %), Fonds d’infrastructure Federated Hermes (6,44 %), ambitionne de transporter 30 millions de passagers par an à l’horizon 2030 non seulement sur les nouvelles liaisons programmées mais également sur ses lignes historiques, dont Londres-Paris (8 millions annuels de voyageurs), qui attisent les convoitises de ses concurrents. Près de 19,5 millions de voyageurs ont embarqué dans un Eurostar l’an dernier.

L’italien Trenitalia et le britannique Virgin ont indiqué leur souhait d’ouvrir une ligne entre les deux capitales d’ici à 2029. D’autres compagnies, sont intéressées, dont l’espagnole Evolyn, un consortium dont les partenaires sont des industriels et fonds d’investissement français, britanniques ainsi que la famille espagnole Cosmen. Ou encore le nouveau venu Gemini Trains, qui a le projet de lancer une compagnie ferroviaire pour exploiter, vers la fin 2028, des liaisons entre Londres et Paris d’une part, Londres et Bruxelles d’autre part.

De son côté Eurotunnel cherche à attirer de nouveaux opérateurs, l’infrastructure étant en mesure d’accueillir jusqu’à 1.000 trains par jour, contre 400 actuellement (entre Eurostar, Shuttle et fret), selon la société qui gère le tunnel sous la Manche.

 

Ewa

Martin Sion quittera ArianeGroup pour la direction générale d’Alstom en avril 2026

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Martin Sion, l’actuel président exécutif d’ArianeGroup, deviendra en avril 2026 directeur général d’Alstom en remplacement d’Henri Poupart-Lafarge. Celui-ci avait annoncé en mai dernier son intention de quitter le constructeur ferroviaire à l’échéance de son mandat en avril 2027. Henri Poupart-Lafarge avait déjà dû céder un an auparavant la présidence à Philippe Petitcolin pour ne garder que la direction générale, ce qui sonnait comme une reprise en main d’un groupe alors que le groupe affichait un carnet de commandes florissant mais une situation financière alors dégradée. Rappelons que Henri Poupart-Lafarge avait rejoint le groupe il y a 27 ans et en était devenu le PDG en 2016.

Alstom va donc voir arriver au printemps prochain un professionnel de l’aérospatial, passé notamment par la Snecma, puis Aircelle, une division de Safran, avant de prendre la tête de la Sagem qui deviendra  Safran Electronics & Defense. Martin Sion devient en 2020 membre du conseil d’administration d’ArianeGroup, détenue par Safran et Airbus. Il en prendra la présidence trois ans plus tard. Ce diplômé de l’Ecole Centrale Paris, âgé de 57 ans, a relancé avec succès le programme de la fusée Ariane-6. En arrivant dans le monde ferroviaire, il devra mener à bien la réorganisation d’Alstom, qui connaît de grands succès industriels, mais se voit plombé par des retards récurrents.

« Le Conseil d’administration a mené un processus de recherche approfondi au cours des derniers mois et nous estimons que M. Martin Sion possède l’expérience nécessaire pour diriger Alstom. Nous nous réjouissons de l’accueillir en avril 2026. D’ici là, M. Henri Poupart-Lafarge continuera d’exercer ses fonctions, assurant ainsi une transition en douceur », a indiqué dans un communiqué Philippe Petitcolin, président du Conseil d’administration d’Alstom et ex-directeur général de Safran.

Ewa

Contrat belge: le nouveau recours d’Alstom compromis

SNCB

Mauvaise nouvelle pour Alstom. Le recours en annulation déposé par le français dans le cadre du « contrat du siècle » des chemins de fer belges, était une nouvelle fois présenté au Conseil d’Etat belge, cette fois en référé. L’auditeur en charge du dossier a recommandé le rejet du recours déposé par le constructeur. L’avis définitif de la haute juridiction, qui suit généralement celui de ses auditeurs, est attendu dans les jours à venir.

Alstom estime avoir été lésé dans la procédure d’adjudication de marché public lancée par la SNCB pour le renouvellement de sa flotte. En février, le contrat était attribué à la société espagnole CAF. Il porte sur la fourniture de la moitié du matériel roulant de l’opérateur d’ici 2032 soit 600 rames neuves, pour un montant estimé entre 1,7 et 3,4 milliards d’euros. La décision avait été suspendue par le Conseil d’État en avril pour « manque de transparence » mais maintenue le 23 juillet par la SNCB.

Alstom conteste la méthode d’évaluation, modifiée en cours de procédure, à son détriment et au bénéfice de l’espagnol. L’auditeur a considéré que les méthodes de calcul de la SNCB ne laissaient pas apparaître d’erreurs d’appréciation flagrantes dans les analyses de la candidature soumise par Alstom, ni de « violation avérée des conditions de concurrence ».

Le choix de CAF avait suscité de vives réactions de la part d’élus et de syndicats belges, inquiets pour l’emploi industriel. Alstom dispose en effet de deux centres d’excellence à Charleroi et d’un site de fabrication à Bruges (ex-Bombardier).  Une trentaine de militants syndicaux s’étaient d’ailleurs rassemblés mardi matin devant le siège du Conseil d’État à Bruxelles.

Quatre associations belges se sont également associées au recours en annulation. Elles dénoncent l’implication de CAF dans les territoires occupés par Israël en Palestine en participant à l’extension du Jerusalem Light Rail, une ligne qui relie plusieurs colonies israéliennes en territoire palestinien.

Mercredi 3 septembre, une nouvelle audience était prévue devant les conseillers néerlandophones, concernant un deuxième recours en annulation, introduit cette fois par l’allemand Siemens.

Ewa

Alstom livrera 26 rames à la ligne B du métro lyonnais et rénovera la signalisation de la D

A Oullins (69), le 19 octobre 2023 : nouvelle station du métro B, Oullins Centre. Les employés des entreprises ayant participé à la réalisation du projet montent dans le métro en direction de Saint-Genis-Laval.

Alstom fournira à Sytral Mobilités 26 nouvelles rames de métro automatique de nouvelle génération pour un montant de 145 millions d’euros. Composées de 2 voitures et pouvant accueillir plus de 300 voyageurs, les nouvelles rames de métro baptisées MPL25 seront entièrement automatisées et compatibles avec les rames MPL16 déployées sur la ligne B.

Alstom rénovera également le système de signalisation de la ligne D avec Urbalis pour un montant de 158 millions d’euros. Le matériel roulant et le système de pilotage automatique sont développés et conçus en France, avec une équipe projet basée dans l’agglomération lyonnaise, indique le constructeur ferroviaire français.

Ewa

Alstom va fournir le système de signalisation qui équipera des stations de métro à Singapour

Métro automatique de Singapour

Alstom a remporté un contrat auprès de la Land Transport Authority de Singapour prévoyant la fourniture du système de signalisation CBTC Urbalis pour les stations de la ligne East West, qui seront connectées à l’extension de la ligne Thomson-East Coast (TELe). « Ce système permet une exploitation sans conducteur et de grande capacité », indique dans un communiqué le constructeur français en rappelant que le système CBTC Urbalis fonctionne déjà sur la ligne TEL à Singapour, « tandis que son partenaire ST Engineering Urban Solutions Ltd. livrera le système de communication de données et équipera les quais de portes palières ».

Ewa

La SNCB confirme son choix en faveur de Caf pour un énorme contrat de renouvellement de sa flotte

SNCB

La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) confirme son choix : elle a annoncé le 23 juillet avoir retenu le fabricant espagnol Caf pour la fourniture de ses nouvelles rames pouvant aller jusqu’à 600 unités. Les constructeurs Alstom et Siemens, également sur les rangs, ont été écartés.

Une première commande porte sur 180 rames pour un montant estimé à 1,7 milliard d’euros. Elle pourra ensuite être augmentée, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la SNCB. Les nouvelles rames dites « AM30 » doivent commencer à être livrées en 2029.

L’annonce de la SNCB est en réalité une confirmation puisque la compagnie avait déjà fait part de sa préférence au début de l’année suite à l’appel d’offres lancé en 2022. Mais un recours en justice d’Alstom Belgium avait suspendu le processus d’attribution.

Le ministre belge de la Mobilité avait alors été sous le feu des questions de députés s’inquiétant de l’avenir pour l’emploi sur les sites d’Alstom. Le constructeur, qui se présente comme le principal fournisseur de trains et de services de signalisation en Belgique, emploie près de 1900 personnes dans quatre sites (deux à Charleroi, un site d’assemblage à Bruges et un site administratif à Bruxelles).

Le ministre a indiqué que la proposition de Caf était un peu meilleure que celle d’Alstom en termes de consommation d’énergie et que les trois industriels en lice « mentionnaient chacun le recours à des prestataires locaux« .

 

Ewa

Alstom va livrer 316 voitures de trains à l’autorité des transports métropolitains de New York

Trains de banlieue de New York livrés par Alstom
Alstom a annoncé le 7 juillet, avoir reçu une très importante commande de voitures de banlieue de la part de l’autorité des transports métropolitains (MTA) de New York ; elle porte sur 316 voitures M-9A, dont 160 pour la ligne LIRR (Long Island Rail Road) et 156 pour la Metro-North Railroad. Le montant s’élève à 2 milliards d’euros (2,3 milliards de dollars).
Le contrat prévoit une option allant jusqu’à 242 voitures supplémentaires d’une valeur pouvant atteindre jusqu’à 1,3 milliard d’euros (1,5 milliard de dollars)
Les M-9A sont destinés à remplacer les M-3 vieillissants (40 ans). Deux portes extra-larges de chaque côté de la voiture permettront la montée et la descente rapide des passagers.
Les caisses seront assemblées à Hornell, dans le Southern Tier (Etat de New York), dans une usine récemment inaugurée, et construite expressément pour maintenir cette activité aux États-Unis. Les bogies seront assemblés à l’usine d’Alstom de Plattsburgh, dans la région d’Adirondack. La chaîne de traction sera fabriquée à West Mifflin, en Pennsylvanie. Le contrat devrait créer près de 300 emplois sur les deux sites de production d’Alstom dans le nord de l’État de New York
Les premières unités devraient être livrées en 2029, avec un déploiement complet de la flotte prévu d’ici 2032.