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Ewa

Eurostar choisit Alstom pour agrandir sa flotte avec 50 nouveaux TGV

Train Avelia Alstom pour Eurostar

Eurostar confirme ses ambitions de croissance. Le groupe a annoncé le 21 octobre avoir sélectionné Alstom pour sa commande de 30 trains, assortie d’une option portant sur 20 exemplaires supplémentaires. La compagnie a choisi les rames baptisées Eurostar Celestia, conçues sur mesure à partir de la plateforme Avelia Horizon d’Alstom (celle du TGV M). Cette commande entre dans le cadre du contrat d’achat de TGV déjà signé avec SNCF Voyageurs, explique le constructeur. Elle représente un investissement de 1,4 milliard d’euros pour les 30 trains, deux milliards d’euros pour la totalité des Eurostar Celestia.

Nouvelles lignes pour Eurostar

Pour la compagnie ferroviaire, issue de la fusion entre Eurostar et Thalys, c’est une étape majeure pour son développement et l’extension de son réseau. Elle dessert actuellement 28 destinations en Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas et au Royaume-Uni, et envisage de lancer trois nouvelles liaisons grâce à l’extension de sa flotte : Londres-Francfort, Londres-Genève et Amsterdam/Bruxelles-Genève.

Les premières rames, interopérables dans les cinq pays desservis, commenceront à rouler en 2031. Leur capacité va être augmentée de 20% comparées aux rames actuelles : d’une longueur de 200 mètres, elles devraient comprendre  540 sièges chacune. En unité double, elles offriront donc environ 1 080 sièges pas service, souligne la compagnie. Elles devraient également afficher une meilleure performance énergétique : de 20 à 30 % de mieux comparé au parc actuel.

Convoitises des concurrents

« Une fois livrés, les nouveaux trains fonctionneront aux côtés de la flotte actuelle de 17 e320 d’Eurostar, portant le nombre total de trains à 67, soit une augmentation globale de 30% par apport à aujourd’hui », précise la compagnie dans un communiqué. « Les premiers trains devraient rejoindre la flotte en janvier 2031, pour un lancement commercial en mai 2031. Six trains “Celestia” seront alors opérationnels, marquant le début d’une nouvelle ère pour Eurostar et ses clients », ajoute-t-elle.

Le groupe, détenu à hauteur de 55,75 % par SNCF Voyages Développement (filiale de SNCF Voyageurs), CDPQ (19,31 %), SNCB (18,50 %), Fonds d’infrastructure Federated Hermes (6,44 %), ambitionne de transporter 30 millions de passagers par an à l’horizon 2030 non seulement sur les nouvelles liaisons programmées mais également sur ses lignes historiques, dont Londres-Paris (8 millions annuels de voyageurs), qui attisent les convoitises de ses concurrents. Près de 19,5 millions de voyageurs ont embarqué dans un Eurostar l’an dernier.

L’italien Trenitalia et le britannique Virgin ont indiqué leur souhait d’ouvrir une ligne entre les deux capitales d’ici à 2029. D’autres compagnies, sont intéressées, dont l’espagnole Evolyn, un consortium dont les partenaires sont des industriels et fonds d’investissement français, britanniques ainsi que la famille espagnole Cosmen. Ou encore le nouveau venu Gemini Trains, qui a le projet de lancer une compagnie ferroviaire pour exploiter, vers la fin 2028, des liaisons entre Londres et Paris d’une part, Londres et Bruxelles d’autre part.

De son côté Eurotunnel cherche à attirer de nouveaux opérateurs, l’infrastructure étant en mesure d’accueillir jusqu’à 1.000 trains par jour, contre 400 actuellement (entre Eurostar, Shuttle et fret), selon la société qui gère le tunnel sous la Manche.

 

Ewa

Martin Sion quittera ArianeGroup pour la direction générale d’Alstom en avril 2026

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Martin Sion, l’actuel président exécutif d’ArianeGroup, deviendra en avril 2026 directeur général d’Alstom en remplacement d’Henri Poupart-Lafarge. Celui-ci avait annoncé en mai dernier son intention de quitter le constructeur ferroviaire à l’échéance de son mandat en avril 2027. Henri Poupart-Lafarge avait déjà dû céder un an auparavant la présidence à Philippe Petitcolin pour ne garder que la direction générale, ce qui sonnait comme une reprise en main d’un groupe alors que le groupe affichait un carnet de commandes florissant mais une situation financière alors dégradée. Rappelons que Henri Poupart-Lafarge avait rejoint le groupe il y a 27 ans et en était devenu le PDG en 2016.

Alstom va donc voir arriver au printemps prochain un professionnel de l’aérospatial, passé notamment par la Snecma, puis Aircelle, une division de Safran, avant de prendre la tête de la Sagem qui deviendra  Safran Electronics & Defense. Martin Sion devient en 2020 membre du conseil d’administration d’ArianeGroup, détenue par Safran et Airbus. Il en prendra la présidence trois ans plus tard. Ce diplômé de l’Ecole Centrale Paris, âgé de 57 ans, a relancé avec succès le programme de la fusée Ariane-6. En arrivant dans le monde ferroviaire, il devra mener à bien la réorganisation d’Alstom, qui connaît de grands succès industriels, mais se voit plombé par des retards récurrents.

« Le Conseil d’administration a mené un processus de recherche approfondi au cours des derniers mois et nous estimons que M. Martin Sion possède l’expérience nécessaire pour diriger Alstom. Nous nous réjouissons de l’accueillir en avril 2026. D’ici là, M. Henri Poupart-Lafarge continuera d’exercer ses fonctions, assurant ainsi une transition en douceur », a indiqué dans un communiqué Philippe Petitcolin, président du Conseil d’administration d’Alstom et ex-directeur général de Safran.

Ewa

Contrat belge: le nouveau recours d’Alstom compromis

SNCB

Mauvaise nouvelle pour Alstom. Le recours en annulation déposé par le français dans le cadre du « contrat du siècle » des chemins de fer belges, était une nouvelle fois présenté au Conseil d’Etat belge, cette fois en référé. L’auditeur en charge du dossier a recommandé le rejet du recours déposé par le constructeur. L’avis définitif de la haute juridiction, qui suit généralement celui de ses auditeurs, est attendu dans les jours à venir.

Alstom estime avoir été lésé dans la procédure d’adjudication de marché public lancée par la SNCB pour le renouvellement de sa flotte. En février, le contrat était attribué à la société espagnole CAF. Il porte sur la fourniture de la moitié du matériel roulant de l’opérateur d’ici 2032 soit 600 rames neuves, pour un montant estimé entre 1,7 et 3,4 milliards d’euros. La décision avait été suspendue par le Conseil d’État en avril pour « manque de transparence » mais maintenue le 23 juillet par la SNCB.

Alstom conteste la méthode d’évaluation, modifiée en cours de procédure, à son détriment et au bénéfice de l’espagnol. L’auditeur a considéré que les méthodes de calcul de la SNCB ne laissaient pas apparaître d’erreurs d’appréciation flagrantes dans les analyses de la candidature soumise par Alstom, ni de « violation avérée des conditions de concurrence ».

Le choix de CAF avait suscité de vives réactions de la part d’élus et de syndicats belges, inquiets pour l’emploi industriel. Alstom dispose en effet de deux centres d’excellence à Charleroi et d’un site de fabrication à Bruges (ex-Bombardier).  Une trentaine de militants syndicaux s’étaient d’ailleurs rassemblés mardi matin devant le siège du Conseil d’État à Bruxelles.

Quatre associations belges se sont également associées au recours en annulation. Elles dénoncent l’implication de CAF dans les territoires occupés par Israël en Palestine en participant à l’extension du Jerusalem Light Rail, une ligne qui relie plusieurs colonies israéliennes en territoire palestinien.

Mercredi 3 septembre, une nouvelle audience était prévue devant les conseillers néerlandophones, concernant un deuxième recours en annulation, introduit cette fois par l’allemand Siemens.

Ewa

Alstom livrera 26 rames à la ligne B du métro lyonnais et rénovera la signalisation de la D

A Oullins (69), le 19 octobre 2023 : nouvelle station du métro B, Oullins Centre. Les employés des entreprises ayant participé à la réalisation du projet montent dans le métro en direction de Saint-Genis-Laval.

Alstom fournira à Sytral Mobilités 26 nouvelles rames de métro automatique de nouvelle génération pour un montant de 145 millions d’euros. Composées de 2 voitures et pouvant accueillir plus de 300 voyageurs, les nouvelles rames de métro baptisées MPL25 seront entièrement automatisées et compatibles avec les rames MPL16 déployées sur la ligne B.

Alstom rénovera également le système de signalisation de la ligne D avec Urbalis pour un montant de 158 millions d’euros. Le matériel roulant et le système de pilotage automatique sont développés et conçus en France, avec une équipe projet basée dans l’agglomération lyonnaise, indique le constructeur ferroviaire français.

Ewa

Alstom va fournir le système de signalisation qui équipera des stations de métro à Singapour

Métro automatique de Singapour

Alstom a remporté un contrat auprès de la Land Transport Authority de Singapour prévoyant la fourniture du système de signalisation CBTC Urbalis pour les stations de la ligne East West, qui seront connectées à l’extension de la ligne Thomson-East Coast (TELe). « Ce système permet une exploitation sans conducteur et de grande capacité », indique dans un communiqué le constructeur français en rappelant que le système CBTC Urbalis fonctionne déjà sur la ligne TEL à Singapour, « tandis que son partenaire ST Engineering Urban Solutions Ltd. livrera le système de communication de données et équipera les quais de portes palières ».

Ewa

La SNCB confirme son choix en faveur de Caf pour un énorme contrat de renouvellement de sa flotte

SNCB

La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) confirme son choix : elle a annoncé le 23 juillet avoir retenu le fabricant espagnol Caf pour la fourniture de ses nouvelles rames pouvant aller jusqu’à 600 unités. Les constructeurs Alstom et Siemens, également sur les rangs, ont été écartés.

Une première commande porte sur 180 rames pour un montant estimé à 1,7 milliard d’euros. Elle pourra ensuite être augmentée, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la SNCB. Les nouvelles rames dites « AM30 » doivent commencer à être livrées en 2029.

L’annonce de la SNCB est en réalité une confirmation puisque la compagnie avait déjà fait part de sa préférence au début de l’année suite à l’appel d’offres lancé en 2022. Mais un recours en justice d’Alstom Belgium avait suspendu le processus d’attribution.

Le ministre belge de la Mobilité avait alors été sous le feu des questions de députés s’inquiétant de l’avenir pour l’emploi sur les sites d’Alstom. Le constructeur, qui se présente comme le principal fournisseur de trains et de services de signalisation en Belgique, emploie près de 1900 personnes dans quatre sites (deux à Charleroi, un site d’assemblage à Bruges et un site administratif à Bruxelles).

Le ministre a indiqué que la proposition de Caf était un peu meilleure que celle d’Alstom en termes de consommation d’énergie et que les trois industriels en lice « mentionnaient chacun le recours à des prestataires locaux« .

 

Ewa

Alstom va livrer 316 voitures de trains à l’autorité des transports métropolitains de New York

Trains de banlieue de New York livrés par Alstom
Alstom a annoncé le 7 juillet, avoir reçu une très importante commande de voitures de banlieue de la part de l’autorité des transports métropolitains (MTA) de New York ; elle porte sur 316 voitures M-9A, dont 160 pour la ligne LIRR (Long Island Rail Road) et 156 pour la Metro-North Railroad. Le montant s’élève à 2 milliards d’euros (2,3 milliards de dollars).
Le contrat prévoit une option allant jusqu’à 242 voitures supplémentaires d’une valeur pouvant atteindre jusqu’à 1,3 milliard d’euros (1,5 milliard de dollars)
Les M-9A sont destinés à remplacer les M-3 vieillissants (40 ans). Deux portes extra-larges de chaque côté de la voiture permettront la montée et la descente rapide des passagers.
Les caisses seront assemblées à Hornell, dans le Southern Tier (Etat de New York), dans une usine récemment inaugurée, et construite expressément pour maintenir cette activité aux États-Unis. Les bogies seront assemblés à l’usine d’Alstom de Plattsburgh, dans la région d’Adirondack. La chaîne de traction sera fabriquée à West Mifflin, en Pennsylvanie. Le contrat devrait créer près de 300 emplois sur les deux sites de production d’Alstom dans le nord de l’État de New York
Les premières unités devraient être livrées en 2029, avec un déploiement complet de la flotte prévu d’ici 2032.

Ewa

Alstom livrera 32 rames automatiques supplémentaires pour la phase II du métro de Chennai en Inde

Le métro de Chennai © Alstom
Chennai Metro Rail Limited a attribué à Alstom la conception et la fabrication de 32 rames supplémentaires de métro sans conducteur (GOA4) Metropolis soit 96 voitures. Elles sont destinées à la phase II du métro de Chennai en Inde, un projet qui s’étendra sur 119 km environ, dont 76 km surélevés et 43 km en souterrain.
Le contrat, d’un montant de 135 millions d’euros, comprend également la maintenance complète pendant 15 ans, après la période de garantie, la formation du personnel, mais aussi les services de nettoyage, la maintenance des installations et des machines du dépôt.
Ces trains Metropolis de 900 voyageurs seront conçus dans le centre d’ingénierie d’Alstom à Bangalore (Karnataka) et construits dans l’usine de Sri City (Andhra Pradesh), dans le cadre de l’initiative “Make in India“.
Pour la phase I, Alstom a déjà livré 208 voitures depuis l’attribution de son premier contrat par Chennai Metro Rail Limited (CMRL) en 2010.

Ewa

Alstom va moderniser la signalisation du métro de Sao Paulo

Metropolis metro Sao Paulo Copyright Via Mobilidade
Le gouvernement de São Paulo et ViaMobilidade, l’opérateur de deux lignes du métro (8 et 9) de la métropole brésilienne, ont  retenu Alstom pour moderniser le système de signalisation sur ces deux lignes.
Le contrat, d’un montant de 153 millions euros, débute en juin et s’étalera sur une période de six ans. Il prévoit l’installation de l’ETCS de niveau 2. Celui-ci offre le même niveau d’automatisation et de sécurité que le niveau 1, mais diffère par la fréquence et la méthode de transmission des informations au train.
Alstom est également le fabricant des 36 nouvelles rames Metropolis, de 8 voitures chacune, destinées à circuler sur les lignes 8 et 9. Elles sont construites sur le site de Taubaté dans l’Etat de São Paulo.

Ewa

Un nouveau train pour la ligne Marseille-Nice bientôt exploitée par Transdev

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La région Sud a reçu officiellement la première rame Omneo Premium qui doit desservir, à partir du 29 juin, la ligne Marseille-Toulon-Nice. C’est la compagnie Trandev qui l’exploitera à la place de la SNCF, suite à l’appel d’offres qu’elle a gagné en 2021. Une première qui marque l’arrivée effective de nouveaux opérateurs dans les TER. 

 

«Nous assistons à une révolution ferroviaire ». C’est avec ses mots que Renaud Muselier, le président de la région Sud, a reçu officiellement, le 19 mai, la première rame Alstom qui sera affectée à la ligne Marseille-Nice et conduite à partir du 29 juin par Transdev.

Ce sera alors la première ligne de TER exploitée par une compagnie autre que la SNCF. Transdev a en effet été retenu en 2021 par la région, au terme d’un appel d’offres qui l’a opposé à l’opérateur historique. Transdev a signé un contrat qui l’engage sur dix ans, tandis que la SNCF remportait une autre ligne, l’Etoile de Nice, également ouverte à la concurrence par la région, et exploitée depuis décembre dernier par une de ses sociétés dédiées, SNCF Voyageurs Sud Azur.

16 nouvelles rames

Pour exploiter la liaison Marseille-Toulon-Nice, Transdev va recevoir progressivement les 16 nouvelles rames Omneo Premium commandées à Alstom pour 250 millions d’euros. Elles remplaceront d’anciens trains Corail âgés de plus de 45 ans.

Quatre rames ont déjà été livrées, puis quatre autres le seront mi-juin. Les autres n’arriveront pas dans les temps : trois sont attendues pour la mi-juillet et les dernières arriveront à l’automne, a indiqué Frédéric Wiscart, le président d’Alstom France.  De ce fait, Transdev va devoir louer des rames à trois régions (Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Centre Val de Loire, « des rames surnuméraires« , selon l’opérateur) et imposera des pénalités pour retard au constructeur.

Un train par heure

Avec ce parc, Transdev pourra proposer un train par heure entre 6 heures du matin et 21 heures, soit deux fois plus de trains que jusqu’à présent. « L’ambition est d’en faire un train du quotidien avec suffisamment de fréquences pour qu’il soit attractif », explique Gwendal Gicquel, le directeur de Rail Sud Inter Métropoles (RSI), la filiale mise en place par Transdev. Le nombre d’allers-retours passera de 7 à 14 avec des tarifs inchangés.

Renaud Muselier rappelle que lorsque la région a lancé ses appels d’offres, elle détenait un triste record : elle avait « le moins bon service ferroviaire de France, avec 80 % de trains à l’heure, donc 20 % de retards, 12 % de trains annulés et des grèves qui décourageaient la population de prendre le train« .

Un nouveau centre de maintenance

Le nouvel opérateur bénéficiera d’un matériel neuf et d’un tout nouveau centre de maintenance à Nice, construit par NGE, partenaire de Transdev,  et qui doit être inauguré le 19 juin. Un dispositif de nature à augmenter la fiabilité. « Nous nous engageons aussi à une meilleure fiabilité grâce à du matériel de réserve disposé à chaque bout de ligne », ajoute Gwendal Gicquel. Transdev s’est engagé sur un taux de fiabilité de 97,5 %.

Côté services, un agent sera présent dans chaque rame pour assurer le contrôle, l’information et le bon fonctionnement des équipements. A bord, les voyageurs disposeront du Wi-Fi, de sièges plus confortables,d’un espace snack en libre service et de 12 emplacements pour les vélos.

« Nous constatons déjà une hausse de 50 % de ventes de billets par rapport à la même période de l’année précédente« , se félicite le directeur de la nouvelle société ferroviaire. L’objectif est de doubler le trafic voyageurs, rappelle de son côté Thierry Mallet, le PDG de Transdev en indiquant que le lancement effectif du service représente le fait majeur de l’année pour son groupe appelé dans quelques semaines à passer sous pavillon allemand.

215 salariés chez RSI

La filiale de Transdev, Rail Sud Inter-Métropoles (RSI) emploie 215 salariés dont 44 conducteurs et 77 contrôleurs. Ces derniers, appelés agents de la relation clients, seront chargés de missions à bord et au sol, en alternance.

Sur l’ensemble des salariés, seuls 31 viennent de la SNCF après s’être portés volontaires (dont sept conducteurs). Initialement, la région estimait à 163 l’effectif nécessaire à l’exploitation de la ligne. Mais seuls trois cheminots relevaient d’un transfert obligatoire car leur poste était lié à plus de 50 % à la liaison Marseille-Nice. Une ligne qui représente 8,5 % du réseau régional.

Bleu marine pour la première classe, bleu azur pour la seconde

TER Omeno Premium pour la ligne Marseille-Nice
TER Omeno Premium pour la ligne Marseille-Nice.
@Alstom

Fabriquées à Crespin dans le Nord, les trains conçus pour rouler à 200 m/h circuleront à 160 km/h sur la liaison Marseille-Nice. Ils consommeront 15 % d’énergie en moins grâce à leur aérodynamisme, leur chaine de traction et le système de freinage qui permet de récupérer l’énergie et de la réinjecter, précise Alstom.

Les rames, aux couleurs de la région Sud, offrent 352 places assises, dont 52 en première. Les sièges couleur bleu marine pour la première classe, sont proposés en configuration solo ou duo. La seconde arbore des sièges bleu azur, en rangées de deux.

TER Omneo Premium Nice-Marseille contrôleuses
Des contrôleuses dans l’espace PMR de la rame Omneo Premium
@MhP

Quatre places pour les personnes à mobilité réduite avec une totale accessibilité sont également disponibles. Des portes couleur orange les signalent.

12 places sont disponibles par rame pour les vélos, dont huit peuvent être réservées. Les espaces à bagage sont spacieux, ils représentent 35 m3 de bagages. Les rames à double niveau, vidéo-surveillées, sont doublées durant les heures de pointe.