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SNCF Immobilier se veut de plus en plus le partenaire des villes

11 Déc 2017

L’édition 2017 du Simi, le Salon de l’immobilier de la porte Maillot, a fermé ses portes ce vendredi. Et a, selon des premières indications, enregistré une affluence record. D’où un refrain entendu dans la cohue : le Palais des Congrès est devenu vraiment trop petit… Ça tombe bien, Unibail Rodamco projette une avancée du bâtiment sur une porte Maillot en grand chantier, et en pleine métamorphose.

Benoît Quignon, directeur général de SNCF Immobilier et président d’Espaces Ferroviaires, et Fadia Karam, directrice du Développement de SNCF Immobilier et directrice générale d’Espaces ferroviaires ont profité du salon pour présenter devant un public de professionnels un panorama des grands projets engagés. Projets conduits dans une logique partenariale, comme l’a souligné Benoît Quignon, selon « une manière de travailler qui change un peu dans les méthodes de la SNCF, puisque nous allons au-devant des collectivités, nous partageons avec elles nos capacités de faire mais, surtout, nous sommes à l’écoute de leurs projets urbains qui, souvent tournent autour des nœuds de communication qui sont le cœur battant des villes ». Nœuds de communication où, souvent, reconnaît-il « les actifs immobiliers de la SNCF ont été un petit peu délaissés au fil du temps ».

Il s’agit donc de réaliser des projets ensemble. On l’a vu cette année avec la signature de trois protocoles avec des métropoles : le Grand Lyon, ce qui ouvre la voie à l’urbanisation de 30 ha répartis sur sept sites ; Reims, pour 15 ha sur six sites ; Chartres, pour l’urbanisation de 2,6 ha sur une ZAC de 32 ha. Lille est en train de s’ajouter. L’an prochain, de tels protocoles doivent être signés avec Bordeaux, Rennes, Toulouse, Marseille et Strasbourg.

Dans certaines villes, on est en phase opérationnelle. A Toulouse, avec la société publique locale d’aménagement Europolia, Espaces Ferroviaires contribue à la transformation du quartier de la gare Matabiau. L’ancien tri postal va laisser la place à la Tour d’Occitanie, programme immobilier mixte de 30 000 m2 développé par La Compagnie De Phalsbourg. L’ancien îlot Sernam pourrait accueillir un programme immobilier mixte de 70 000 m².
A Rennes, en lien avec SEM Territoires, Espaces Ferroviaires aménage un site de 0,5 hectare au cœur de la ZAC EuroRennes pour créer un îlot mixte d’environ 23 000 m2.

A Paris, les projets sont énormes. Le protocole signé en novembre 2016 avec la Ville de Paris a ouvert à l’urbanisation 50 hectares de foncier ferroviaire du groupe SNCF. Un potentiel d’environ 1 000 000 m2 de programmes immobiliers, répartis sur sept sites et qui incluent 8 000 logements. Quatre de ces sites seront aménagés et développés par Espaces Ferroviaires, représentant sur 20 hectares un potentiel de 378 000 m2 de programmes immobiliers.

Sur six hectares, le projet Gare de Lyon-Daumesnil sera engagé dès 2018. Un projet urbain de 90 000 m², offrant 600 logements, 45 000 m2 de bureaux, des commerces avec, naturellement, espaces verts et circulations douces.

Hébert, dans le XVIIIe arrondissement, proposera 800 logements, 40 000 m2 de bureaux et un pôle d’activités sur une ancienne emprise ferroviaire de 5,2 hectares.

Ordener, sur un foncier ferroviaire de 3,7 hectares, mixant bureaux, logements, commerces, équipements de loisirs et de culture, espaces verts, devra être le premier quartier parisien bas carbone.

Enfin, dans le nord-est de Paris, sur un ancien site ferroviaire de sept hectares, Chapelle International devient un nouveau quartier de ville, avec un programme mixte et multifonctionnel de 150 000 m2. Le programme, déjà commercialisé à 80 %, doit s’achever d’ici 2022, pour accueillir environ 2 500 nouveaux habitants et 2 500 salariés.

On ne pouvait parler de tout et le Grand paris n’a pas été abordé, même si, cette année comme l’an dernier, le stand de la SGP voisinait avec celui de SNCF Immobilier. Une SGP dont le président, Philippe Yvin dit pour sa part travailler très bien avec Benoît Quignon et ses équipes. Car, là aussi, la SNCF a du foncier, parfois délaissé, et promis à un nouveau destin dans le sillage du métro.

F. D.

Photo : Chapelle International

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