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Ewa

RATP Dev recapitalisée à hauteur de 184 millions d’euros pour assainir ses comptes

Hiba Farès

« RATP Dev gagne de l’argent en opérationnel », affirme Hiba Farès, la présidente du directoire. Mais, ajoute-t-elle, le bras armé de la RATP en province et à l’international est très endetté.

En effet, si la performance économique s’est redressée au cours des quatre dernières années, deux éléments pèsent encore lourd dans les comptes : les pertes liées à la crise sanitaire du Covid et l’opération bus de Londres qui lui a fait perdre beaucoup d’argent et qui s’est terminée par la cession des activités bus à First Group, D’où la décision du groupe, validée par l’Etat, de recapitaliser sa filiale à hauteur de 184 millions d’euros grâce à des fonds propres. Ce qui doit permettre de réduire le taux d’endettement de RATP Dev à un niveau « classique » et d’éviter que la marge opérationnelle ne disparaisse avec les intérêts d’emprunts.

RATP Dev, qui avait déjà remboursé une partie de sa dette, a également renégocié plusieurs contrats, dont celui du réseau de bus de Toscane. L’opérateur de transport public espère ainsi repartir sur les bons rails du développement avec une situation financière assainie.

 

Ewa

Systra renforce sa présence en Australie et en Nouvelle-Zélande

Employés de Systra sur un chantier

Nouvelle étape dans le développement de Systra : l’ancienne filiale d’ingénierie de la SNCF et de la RATP désormais privatisée avec l’arrivée au capital de Latour Capital et Fimalac a annoncé le 31 octobre l’acquisition de l’entreprise australienne BG&E. Cette société d’ingénierie « reconnue pour son expertise dans les infrastructures de transport et dans les bâtiments complexes », emploie plus de 800 collaborateurs, avec des implantations en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Asie, au Moyen-Orient et au Royaume-Uni, indique Systra dans un communiqué.

Avec cette opération, la société d’ingénierie française atteint un double objectif : d’une part, elle se renforce en Australie et en Nouvelle-Zélande, sur « l’un des marchés d’infrastructures les plus dynamiques au monde », où elle emploiera avec BG&E plus de 1000 employés. Elle consolide aussi son implantation au Royaume-Uni, à Singapour et aux Émirats arabes unis, où BG&E est présent. D’autre part, elle étend on champ de compétence et inaugure ainsi une nouvelle offre internationale dédiée aux bâtiments complexes.

Ewa

Transmanche : Virgin pourra utiliser le dépôt de Temple Mills pour concurrencer Eurostar

Pendolino Virgin à Manchester

Un gagnant, trois perdants et une concurrence qui se précise pour Eurostar. C’est ce qui ressort du verdict de l’Office du rail et de la route (Office of Rail and Road ORR) qui a décidé fin octobre de permettre au britannique Virgin d’utiliser le dépôt ferroviaire de Temple Mills situé à l’est de Londres. Les autres compagnies ferroviaires qui avaient aussi demandé un accès n’ont pas obtenu satisfaction. Ce sont l’espagnol Evolyn, l’italien Trenitalia et le britannique Gemini Trains. Pour l’agence britannique de régulation ferroviaire et routière, les projets de Virgin, groupe du milliardaire Richard Branson, sont «plus solides financièrement et opérationnellement que ceux des autres candidats», car ils démontrent clairement «le soutien des investisseurs et un accord de principe pour fournir le matériel roulant nécessaire et approprié».

Des investissements « massifs » consacrés au dépôt ferroviaire

Le site de maintenance de Temple Mills, seul dépôt ferroviaire accessible depuis la ligne à grande vitesse HS1 reliant Londres au tunnel sous la Manche, est actuellement utilisé uniquement par Eurostar qui le loue au gouvernement britannique via la concession HS1 (dont l’échéance est prévue en 2040). La filiale de la SNCF, née de la fusion entre Eurostar et Thalys, estime qu’il ne peut accueillir davantage de trains alors qu’elle vient d’annoncer qu’elle allait agrandir sa flotte en achetant, à partir de 2031, jusqu’à 50 TGV.

Eurostar indique avoir investi « massivement » dans TMI : « plus de 100 millions d’euros pour la modernisation de la flotte e320, 18 millions d’euros pour une installation de démontage des bogies, ce qui en fait le seul dépôt international à grande vitesse du Royaume-Uni. Pour assurer sa croissance future, Eurostar prévoit d’investir 80 millions d’euros et de créer 350 emplois (qui s’ajouteront aux 450 emplois hautement qualifiés déjà existants) afin de soutenir sa nouvelle génération de flotte« , souligne la compagnie que nous avons contactée. Elle affirme « réfléchir » aux mesures à prendre pour assurer la poursuite de sa croissance.

Des modalités d’exploitation à revoir

De son côté, l’agence gouvernementale de régulation, qui a donné son avis suite à l’interpellation d’opérateurs ferroviaires qui voudraient tous concurrencer Eurostar sur la liaison Transmanche, avait auparavant précisé qu’il serait « nécessaire de modifier les modalités d’exploitation et de maintenance du dépôt » ainsi que l’infrastructure « afin d’augmenter la capacité et permettre à un plus grand nombre de trains d’être stationnés et entretenus ».

De son côté, la société Getlink qui gère le tunnel sous la Manche milite pour accroître le nombre de trains dans l’infrastructure qui serait en mesure d’accueillir jusqu’à 1.000 trains par jour, contre 400 actuellement (navettes et fret compris).

 

Ewa

Une liaison ferroviaire directe entre Lisbonne et Madrid annoncée pour 2030

gare Lisbonne

Le Portugal a annoncé le 30 octobre avoir conclu un accord avec l’Espagne et la Commission européenne pour engager une série d’actions en vue du lancement d’une liaison ferroviaire directe entre Madrid et Lisbonne. Le projet prévoit un trajet en train en cinq heures à l’horizon 2030. Puis, quatre ans plus tard, une durée réduite à trois heures grâce à des trains à grande vitesse.

Actuellement, il n’y a pas relation ferroviaire directe entre les deux capitales qui sont reliées chaque jour par une quarantaine de vols les mettant à une heure environ l’une de l’autre.

Ewa

Droit de grève : l’avis de l’inspection du travail qui pourrait embarrasser SNCF Voyageurs

Gare Montparnasse 2019

Le TGV n’est pas un service public, a récemment affirmé Jean-Pierre Farandou quand il était encore PDG du groupe SNCF. C’est un des arguments repris par Sud Rail qui demande pourquoi les cheminots affectés au TGV devraient déposer un préavis de grève et se déclarer grévistes 48 heures à l’avance comme le prévoit la loi sur le service garanti dans les transports terrestres alors qu’ils devraient relever du droit privé. Le syndicat a saisi l’inspection du travail de la Seine-Saint-Denis qui vient de lui donner raison. Dans une lettre datée du 21 octobre dont Ville, Rail & Transports a eu connaissance, une inspectrice du travail estime que l’obligation de dépôt d’un préavis de grève ne devrait pas s’appliquer « aux agents de SNCF Voyageurs affectés aux services librement organisés » (SLO, autrement dit les TGV).

Une distinction entre trains du service public et TGV

L’inspectrice du travail distingue les agents travaillant pour les trains du service public (TER, Transilien, Trains d’équilibre du territoire) de ceux affectés aux trains commerciaux (TGV). Elle estime que « le plan de prévisibilité n’est pas applicable aux services librement organisés pour lesquels il n’existe pas d’obligation de continuité de service public ». Et juge donc que les agents de la SA SNCF Voyageurs ne sont pas assujettis à la déclaration individuelle d’intention (DII). Rappelons que la DII impose à certains métiers (conduite, contrôle, aiguillage) de se déclarer 48 heures à l’avance afin que l’entreprise puisse mettre au point un plan de transport et en informer les voyageurs.

De plus, ajoute dans son avis l’inspectrice du travail, les agents soumis à DII ne doivent pas être réaffectés dans le plan de transport de l’entreprise si la durée de leur grève est inférieure à une journée de service. Ce choix n’est pas de nature fautive et ne peut justifier de mesures disciplinaires, écrit–elle. Ce type de grève est extrêmement perturbateur pour les entreprises de transport public qui demandent depuis plusieurs années aux décideurs politiques d’interdire cette pratique.

L’avis de l’inspection du travail est toutefois écrit avec de multiples précautions de langage car seule la justice a le pouvoir de trancher. Dans le cas où elle ne serait pas suivie, l’inspectrice alerte le syndicat « sur la gravité de la sanction imposée à une grève organisée en dehors d’un préavis dans l’hypothèse où où un tel assujettissement serait retenu par les juridictions saisies d’un tel contentieux ».

Une remise en cause possible de l’appel à des volontaires

SNCF Voyageurs, que nous avons interrogé, n’a pas du tout la même interprétation des textes. Selon la compagnie, « les salariés concourant aux TGV sont soumis à DII depuis 2008 car ils relèvent d’une entreprise chargée de l’organisation d’un service public : SNCF Voyageurs. A ce titre, la règlementation en matière de droit de grève s’applique à l’ensemble des salariés des activités de l’entreprise quel que soit le mode d’exploitation ». Selon la compagnie, le champ d’application du chapitre relatif au dialogue social et à la prévention des conflits collectifs et exercice du droit de grève du code des transports a d’ailleurs été étendu par ordonnance en 2019 aux entreprises exploitant des services librement organisés de transport ferroviaire de voyageurs.

Reste que la question est posée et interroge la stratégie mise en oeuvre par la direction qui a réussi, lors des dernières grèves, à en minimiser l’impact en faisant appel à des agents volontaires pour faire rouler un maximum de TGV. Une réorganisation possible grâce justement à l’obligation faite aux agents occupant des postes clés de se déclarer grévistes 48 heures à l’avance, ce qui lui permet de redéployer des effectifs en conséquence.

Une position syndicale qui ne fait pas l’unanimité

Sud Rail compte interpeler prochainement la direction sur le sujet. « L’avis de l’inspection du travail valide notre analyse. Nous verrons ce que la direction nous répondra. Nous ne nous interdisons rien pour la suite », indique Julien Troccaz, secrétaire fédéral de Sud Rail.

Mais la position de Sud Rail n’est pas forcément partagée par les autres organisations syndicales, attachées à la mission de service public assurée par le groupe SNCF. « Nous considérons que le TGV relève du service public et de l’aménagement du territoire. D’ailleurs on le voit bien puisqu’il participe à l’aménagement du territoire grâce au système de péréquation financière mis en place entre lignes rentables et non rentables », souligne Thomas Cavel, le secrétaire général de la CFDT Cheminots. De plus, selon lui, « le préavis de grève et la DII s’inscrivent dans une démarche d’alarme sociale qui permet de mener des négociations avec la direction ». Autrement dit, enlever cette prérogative  pour l’activité des TGV reviendrait finalement à affaiblir les syndicats.

Ewa

Qui est Jean Bassères, président par interim de la RATP

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Petite surprise à la tête du groupe RATP pour remplacer Jean Castex parti à la SNCF : alors qu’on s’attendait à voir Jean-Yves Leclercq prendre la présidence par interim du groupe, c’est finalement Jean Bassères qui est nommé à ce poste à partir du 3 novembre, tandis que Jean-Yves Leclerq, actuel directeur Stratégie, finance et performance durable, devient directeur général par interim.

Ce diplômé de Sciences-Po et de l’Ena (promotion Diderot) est administrateur de la RATP depuis mars 2022. Il a débuté à la direction de la comptabilité publique, qu’il a ensuite dirigée, avant de devenir secrétaire général du ministère de l’Économie, chef de service de l’Inspection générale des finances. Il prend ensuite la direction générale de Pôle emploi devenu France Travail.

Le haut fonctionnaire, 65 ans, a également présidé la commission chargée de la réforme de l’Institut national du service public (INSP, ex-ENA) et exercé les fonctions d’administrateur provisoire de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et de l’Institut d’études politiques (IEP) entre mars et septembre 2024, une période de crise pour l’établissement.

Il va désormais gérer les affaires courantes d’un groupe de plus de 73 000 salariés qui sont en train de vivre de profonds changements avec l’ouverture à la concurrence. La course à la succession de Jean Castex est lancée, plusieurs candidats sont sur les rangs, dont deux anciens ministres des Transports, François Durovray et, selon notre confrère du Figaro, Clément Beaune, actuellement haut commissaire au Plan .

 

Ewa

Iveco signe trois accords-cadres pour fournir jusqu’à 4 000 bus et cars « propres » à Île-de-France Mobilités

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Iveco France a annoncé le 30 octobre trois accords-cadres signés avec Ile-de-France Mobilités afin de fournir jusqu’à 4000 bus et cars  d’ici 2032 à l’autorité organisatrices des mobilités. Ces acquisitions s’inscrivent dans le cadre du plan d’IDFM visant à atteindre 100 % de bus propres d’ici 2030.

« Ces accords-cadres, conclus par l’intermédiaire de la Centrale d’Achat du Transport Public (CATP) sont répartis en trois lots. Ils concernent la fourniture d’autobus standards électriques de 12 mètres, d’autobus alimentés au biogaz de 12 et 18 mètres, ainsi que de véhicules interurbains de 12 mètres alimentés au biogaz », indique Iveco dans un communiqué

Les premières livraisons, comprenant 154 bus GX 337 Elec et 415 véhicules interurbains Urbanway GNV alimentés au biogaz (12 et 18 mètres), sont prévues à partir de 2026.

 

Ewa

Damien Stéffan, nouveau directeur médias et relations extérieures de Transdev

Damien Stéffan, nouveau directeur des médias et des relations extérieures chez Transdev

Après le départ cet été de Gilles Elmoznino pour Stellantis France où il est devenu directeur de la communication, Transdev a procédé à son remplacement en nommant Damien Stéffan au poste de directeur média et relations extérieures. Il exercera, à partir du 3 novembre, ses missions sous la responsabilité de Kim Beddard-Fontaine, directrice de la communication du groupe, précise l’opérateur de transport public dans un communiqué.

Cet ancien journaliste de l’AFP, titulaire d’une maîtrise d’histoire et d’un DESS de journalisme à l’IFP, a également travaillé à la communication à la mairie de Paris , puis au cabinet du ministre du Budget, Bernard Cazeneuve. Il rejoint ensuite Total Energies puis Deliveroo France et enfin le Réseau Canopée, un opérateur public sous tutelle du ministère de l’Education nationale. Juste avant d’intégrer le groupe Transdev, il a mené une mission de quatre mois pour Amazon France.

Ewa

La centrale d’achat public italienne Consip achète 80 minibus Daily à gaz à Iveco Bus

Minibus Iveco

Iveco Bus a annoncé le 20 octobre avoir remporté le lot 1 de l’appel d’offres Consip 2025 (Concessionnaire italien des services d’information publique, à la fois acheteur public et centrale d’achat) portant sur la fourniture de 80 minibus fonctionnant au gaz naturel DAILY CNG dont 30 urbains (classe I) et 50 extra-urbains (classe II).

C’est le modèle Daily 70C14 CNG avec une carrosserie Indcar, qui a été retenu pour ses performances et de son plus faible impact environnemental, conformément aux attentes actuelles en matière de mobilité durable.

Les modèles urbains peuvent accueillir 14 passagers assis, 14 debout, et disposent d’un espace réservé aux personnes en fauteuil roulant, accessible via une rampe manuelle. Quant aux modèles extra-urbains, l’implantation prévoit 22 places assises, 5 places debout et un espace dédié aux passagers à mobilité réduite, également équipé d’une rampe manuelle.

 

 

Ewa

La RATP équipe toutes les rames du RER A de freins moins polluants

Pollution RATP

C’est une étape importante dans l’amélioration de la qualité de l’air dans les stations de métro et les gares du RER de la RATP : le 10 octobre, les agents de la maintenance ont installé les dernières garnitures de freins moins émettrices de particules sur les trains du RER A, dans le principal atelier dédié au matériel ferré de la RATP, à Sucy-en-Brie. Jean Castex, alors PDG du groupe RATP, était présent au côté de Valérie Pécresse, présidente de région et d’Île-de-France Mobilités (IDFM).

Pour tenter de réduire les émissions de particules à la source, la RATP a testé, à partir d’octobre 2020, des garnitures de freins moins polluantes, développées sous le nom de Green Friction par l’équipementier Wabtec. Après différents essais de composition, d’abord sur banc, dans différentes conditions (forte température due à des freinages intenses, froid, pluie… ), puis sur le matériel (sur dix rames MI09), ces nouvelles garnitures ont été installées sur les 182 trains dédiés à la ligne A (80 garnitures à changer par train) au gré des entretiens programmés. Cette solution, intégralement financée à hauteur de 1,25 million d’euros par IDFM, va permettre de réduire de 70 % les émissions de particules. Des études sont aussi prévues concernant des garnitures moins émissives sur le MI20 (RER B).

Discussions avec Alstom

Pour le métro, l’arrivée de matériel ferré neuf, comme le MF19, à freinage électrique et non mécanique évite les émissions de particules. Néanmoins, les freins mécaniques sont toujours utilisés dans quelques cas comme pour le freinage d’urgence. La RATP discute avec Alstom pour équiper le MF19 des garnitures de Wabtec. Pour le matériel déjà en service comme le MF01 qui circule sur les lignes 2, 5 et 9, Wabtec et la RATP travaillent depuis 2024 à la mise au point de garnitures Green Friction adaptées à ce matériel. Les essais sur banc devraient commencer au premier semestre 2026 pour une installation en 2027. Les MP89 et MP01 des lignes 1, 4 et 6 devraient aussi bénéficier de semelles moins émissives, à l’horizon 2028-2029.

Par ailleurs, la RATP cherche à renouveler l’air dans les stations. Une vingtaine d’extracteurs sont en train d’être remplacés par des modèles plus puissants Ils sont financés dans le cadre du contrat IDFM pour 54 millions d’euros. Ils vont permettre de réduire de 60 % les émissions dans les stations les plus exposées.

Analyses sur le réseau

La RATP poursuit aussi les analyses sur le réseau. Marqués par les enquêtes menées par des associations de défense de l’environnement dans le métro en 2021, montrant des chiffres alarmants, la Régie a créé en 2024 un comité des parties prenantes rassemblant services de l’État, instituts scientifiques, élus, industriels et associations, placé sous la présidence de Francelyne Marano, professeure de biologie cellulaire et toxicologie à l’Université de Paris et présidente du Comité des Parties Prenantes externes (CPPe). « Il n’existe malheureusement pas de référentiel pour les lieux fermés », souligne Jean Castex, tout en assurant que le dispositif de la RATP est “le plus complet au monde selon Airparif“. Et de conclure :  « La RATP mène depuis plus de 30 ans un travail encadré par des protocoles et la communauté scientifiques, avec des appareils homologués pour mesurer et évaluer les effets de la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines sur les usagers et sur ses agents. Le dispositif sera encore doublé sur 2025-29 (avec 5 points de mesure supplémentaires, soit 10 points de mesures au total en 2029) ».