Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Le président de la Fnaut se dit « foncièrement opposé » à une taxe sur les billets de train

François Delétraz, président de la Fnaut

L’idée d’une taxe sur les billets de train a été proposée dans le cadre de l’atelier ferroviaire mis en place par la conférence de financement sur les transports, rapportent Les Echos du 3 juin. Cette taxe, modique, autour d’un euro, permettrait de financer en partie la rénovation du réseau ferré qui nécessite, pour maintenir sa qualité, de trouver 1,5 milliard d’euros de plus annuellement à partir de 2027 pour atteindre le montant total de 4,5 milliards annuels. François Delétraz, le président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), s’y dit « foncièrement opposé » alors que les clients du train contribuent déjà fortement au financement du réseau ferré.

Ville, Rail & Transports. Comment réagissez-vous à l’idée d’instaurer une taxe sur les billets de train ?

François Delétraz. Nous y sommes foncièrement opposés! Cette taxe a été suggérée par un membre de l’atelier. Or, il y a d’autres solutions comme celle proposée par Clément Beaune (ministre des Transports dans le gouvernement Borne, ndlr) et qui porte sur la taxe longue distance. Cette taxe sur les acteurs de la longue distance (secteurs routier, aérien… )  rapporte 500 millions d’euros par an et était fléchée jusqu’à l’année dernière vers les transports. Malheureusement depuis, Bercy l’a intégrée dans le budget général.

VRT. Pourquoi y êtes-vous opposé ?

F. D. Le voyageur français est celui qui participe déjà le plus au financement du réseau pour combler la carence de l’Etat, ce qui ne se voit nulle part ailleurs en Europe. Sur un billet à 100 euros, il paye 40 euros de redevance d’accès au réseau ferré et 10 euros de TVA. Si on veut décarboner le monde, ce n’est pas la solution.

Sur les 50 euros restants, si la SNCF fait des bénéfices, ils sont en grande partie versés sur un fonds de concours pour rénover les infrastructures ferroviaires. Plus de 50 % du prix du billet vont donc aux infrastructures et à l’Etat.

De plus, même si la taxe est modique, un euro, sur un billet de TER à un euro, elle contribuera à en doubler le prix!

VRT. Comment expliquer la proposition d’une taxe qui renchérirait le billet de train alors que c’est un mode décarboné et que les clients jugent les tarifs de la SNCF trop élevés ? 

F. D. Tout le monde essaie de trouver des solutions en sachant que l’Etat n’a pas d’argent. Cette conférence risque d’accoucher d’une souris. Trois hauts fonctionnaires nous ont expliqué que tout ce qui marche ailleurs ne pourra pas fonctionner en France. Du coup, tout le monde se montre d’une très grande prudence et essaie de trouver des combines pour sortir de cette situation. Ce petit monde se connaît depuis trop longtemps et est trop timoré. Il y a peu d’idées nouvelles. C’est le conclave des gens bien-pensants!

VRT. Que propose la Fnaut ?

F.D. De son côté, la Fnaut va publier d’ici demain ou jeudi un cahier d’acteurs pour les ateliers ferroviaire, route et Serm. Nous, nous nous battons comme des lions pour nous faire entendre.

Nous avons tout de même entendu quelques témoignages intéressants. Comme celui de Grand Est qui va lancer une taxe pour les poids lourds en transit. D’autres régions pourraient s’en inspirer car cette taxe ira directement au financement des infrastructures.

Jean-Pierre Farandou a aussi rappelé que si l’éco-taxe abandonnée il y a dix ans par le gouvernement avait été maintenue, cette conférence de financement n’aurait pas lieu. On peut dire merci à Ségolène Royal !

Le PDG de la SNCF a expliqué que si rien n’est fait, 4000 kilomètres de lignes seraient impactés dans leurs performances en 2028, et 10 000 km au cours des dix prochaines années. Il faut en prendre conscience.

Ewa

La maîtrise d’œuvre du prolongement de la ligne 2 du tram lyonnais confié à un groupement mené par Egis

Tramway de Lyon
Sytral Mobilités a retenu, en avril, le groupement d’entreprises menées par Egis et réunissant les architectes-paysagistes Gautier+Conquet ainsi que les agences d’architectures Atelier Schall et Grimshaw pour la maîtrise d’œuvre du projet TEOL pour Tramway Est-Ouest Lyonnais. Il s’agit du prolongement, prévu pour 2032, de la ligne 2 du tramway lyonnais, à l’ouest sur 6 km, dont la moitié en souterrain avec deux stations (Point du Jour et Charcot-Provinces), et trois stations de surface (Ménival, Libération et Alaï).
Ce prolongement permettra de relier les secteurs de Confluence (Lyon 2e) et d’Alaï, (Francheville et Tassin-la-Demi-Lune), via Sainte-Foy-lès-Lyon, le plateau du 5e arrondissement de Lyon et Libération (Tassin-la-Demi-Lune). Il s’accompagne d’une requalification complète des espaces publics traversés, incluant des parcours pour les modes de déplacement actifs (vélos, piétons), et la création d’un pôle d’échange multimodal à Alaï comprenant des parcs relais vélos et voitures de 300 places chacun.

Un tram toutes les cinq minutes

Egis, mandataire, assurera l’ensemble des phases d’études et de travaux depuis l’avant-projet jusqu’à la mise en service. L’agence d’architectes-paysagistes Gautier+Conquet, se verra confier les aménagements de surface. L’Atelier Schall sera l’architecte de la station souterraine Point du Jour et l’agence Grimshaw, celui de l’autre station souterraine Charcot-Provinces.
Le projet nécessitera le creusement d’un tunnel avec une pente de 8 %, dans le contexte géotechnique et hydrogéologique complexe du versant des Balmes, et avec des surfaces de chantier particulièrement réduites. Il faudra également creuser à plus de 70 m, un puits de ventilation et d’accès pour les secours. Pour la partie en surface, la construction d’un nouveau pont sur la Saône est prévue, qui intégrera aussi des cheminements pour les modes actifs.
Avec un tramway toutes les cinq minutes aux heures de pointe, la nouvelle ligne accueillera, lors de sa mise en service, entre 50 000 et 55 000 usagers par jour.

Ewa

Les colis d’Amazon prennent le TGV

TGV@Amazon 030©ManicoTV
Après des tests effectués en fin d’année dernière, Rail Logistics Europe (RLE) propose l’acheminement quotidien, du lundi au samedi, des colis d’Amazon, entre Lyon et Paris. Amazon prévoit de transporter 500 000 colis dans les petits espaces de 7 m3, situés aux extrémités des rames de TGV, au bout de la dernière voiture avant la motrice.
« Nous utilisons la synergie du groupe SNCF. Les colis sont pris en charge par Geodis au centre de logistique d’Amazon à Lyon, puis acheminés en gare jusque sur le quai et chargés dans les TGV direction Paris. Arrivés à la gare de Lyon, à Paris, les colis sont récupérés par Geodis, qui les transporte au centre logistique d’Amazon en région parisienne », raconte un porte-parole du pôle des activités de fret ferroviaire et de logistique de la SNCF.

Doublement de la part ferroviaire dans les acheminements d’Amazon

Recourir au TGV prend moins de temps que la route, 2 h 18 contre environ 5 h, et permet un transport décarboné :un train de marchandises émet en moyenne dix fois moins de CO2 par kilomètre qu’un poids lourd, à masse transportée égale.
Amazon fait de plus en plus appel au ferroviaire dans sa stratégie logistique. Ses marchandises empruntent les lignes d’autoroutes ferroviaires Le Boulou-Bettembourg et Le Boulou-Calais opérées par la société VIIA du groupe RLE. Depuis 2022, la plateforme en ligne a doublé la part du ferroviaire dans ses transports dans l’Hexagone : elle a représenté, en 2024, plus de 25 % des mouvements de stocks entre sites d’Amazon en France.

Ewa

La compagnie britannique South Western Railway repasse dans le giron public

Train Southern à Battersea Park (Londres, Angleterre, Grande-Bretagne)

La compagnie britannique South Western Railway, qui exploite des liaisons dans le sud ouest de l’Angleterre, a été renationalisée le 25 mai, C’est le premier opérateur ferroviaire à repasser dans le giron public dans le cadre du programme mis en place par le gouvernement travailliste au pouvoir depuis juillet.

La privatisation des compagnies ferroviaires britanniques a été lancée dans le milieu des années 90 sous le mandat du Premier ministre conservateur John Major. Mais au fil du temps, les retards sont devenus récurrents et les prix ont augmenté, suscitant le mécontentement des voyageurs.

Quatre entreprises ferroviaires sur 14 étaient déjà repassés sous contrôle public en raison de leurs mauvaises performances mais avec l’idée de les rebasculer par la suite dans le secteur privé. Et le réseau est géré par le groupe public Network Rail.

Mais une loi approuvée en novembre prévoit désormais la nationalisation des compagnies ferroviaires à la fin de leur contrat pour les regrouper au sein d’un organisme baptisé Great British Rail. Les travaillistes veulent en effet ainsi mettre un terme aux mauvaises performances ferroviaires.

GBR devrait ainsi remplacer les exploitants actuels au fur et à mesure que leur contrat se termine. Les contrats seront tous arrivés à échéance fin 2027.

Prochaines entreprise sur la liste des renationalisations : c2c en juillet, puis Greater Anglia en octobre.

Ewa

En Belgique, la ligne à grande vitesse Louvain – Liège alimentée par l’énergie solaire

Photovoltaïque
Un nouveau parc photovoltaïque de 3828 panneaux solaires destinés à alimenter les quelque 500 trains hebdomadaires, nationaux et internationaux, de la ligne à grande vitesse belge Louvain – Liège, a été officiellement mis en service le 22 mai par Infrabel, le gestionnaire du réseau belge.
Installé à Avernas, à la frontière entre la Wallonie et la Flandre, sur un terrain bordant la ligne ferroviaire, le site va produire environ 2 700 mégawattheures par an qui alimenteront la sous-station d’Avernas situé non loin de là.Cette sous-station est aussi alimentée, depuis 2015, par les éoliennes du parc éolien Greensky, fruit d’un partenariat entre Engie, Infrabel, IBE et la commune de Saint-Trond.
Avernas est le deuxième site photovoltaïque alimentant les voies. Un précédent parc photovoltaïque avait été installé en 2011 près du site de Peerdsbos, au nord-ouest d’Anvers pour alimenter les trains de la ligne à grande vitesse entre Anvers et la frontière néerlandaise.
Outre le parc photovoltaïque d’Avernas, Infrabel développe, avec l’ingénieriste belge Tuc Rail, un autre projet de parc photovoltaïque dit PV2C pour Photovoltaïc to catenary. Celui-ci est directement raccordé à la tension caténaire standard (2 x 25 kV) de la ligne, sans passer par une sous-station. Les panneaux seront installés sur l’accotement, le long de la voie, près de Boutersem, Les travaux préparatoires devraient commencer cet automne, pour une mise en service vers la mi-2027.

Ewa

Le réseau Citibus de Narbonne confie à Matawan l’information sur les horaires de ses bus

Citibus à Narbonne
Avec 675 arrêts répartis dans 37 communes, le réseau de bus du Grand Narbonne, Citibus, opéré par RATP Dev, pour la Communauté d’agglomération du Grand Narbonne, va confier la gestion des horaires de ses bus à Matawan.
En utilisant l’application WanReport, Citibus pourra intégrer plus rapidement toutes les modifications des heures de passage selon les périodes de l’année (vacances scolaires, jours fériés, week-ends, etc. ) et générer la mise à jour des fiches horaires pour chaque arrêt.
WanReport diffusera aussi ces informations sur les différents canaux digitaux et pourra les adresser aux voyageurs inscrits sur les applis de Citibus. L’appli peut tenir compte des événements extérieurs comme des travaux, des manifestations sportives, qui ont des implicarions sur les horaires ou l’itinéraire
Le nouveau système de gestion des horaires devait être opérationnel d’ici juin.

Ewa

Cinq week-ends de travaux pour changer onze aiguillages à Paris-Est

Chantier de renouvellement des aiguillages, gare de l'Est
SNCF Réseau a lancé début mai, une grande opération de renouvellement d’aiguillages à la gare de l’Est à Paris. Durant cinq week-ends (8 au 11 mai, 17 et 18 mai, 24 et 25 mai, 29 mai et 1er juin, et 14 et 15 juin), les équipes du gestionnaire de l’infrastructure et de TSO vont remplacer onze aiguillages posés en 1961. La moitié des voies sont concernées, mais l’exploitation de cette gare partagée entre les trains franciliens (RER E, Ligne P), les trains à grande vitesse et les TER, sera maintenue, avec seulement 10 % des trains supprimés.
Pour parvenir à maintenir les 9/10e des circulations, plusieurs mois d’études ont été nécessaires pour réorganiser temporairement l’alimentation électrique afin d’ajuster la zone de chantier et permettre qu’un maximum de voies continuent d’être utilisées par les trains commerciaux.

Moyens exceptionnels

Chantier Gare de l'Est
Le renouvellement des aiguillages à Paris-Est a nécessité l’emploi d’une grue Kirow ©SNCF Réseau

Le plan de transport a aussi été modifié, en collaboration avec les opérateurs afin d’optimiser les temps de stationnement en gare et permettre à un maximum de trains d’accéder aux quais.

Le renouvellement des aiguillages a nécessité des moyens exceptionnels comme l’utilisation d’une puissante grue Kirow capable de soulever une centaine de tonnes, à rapporter à la masse moyenne d’un aiguillage d’environ 40 tonnes.
Pour accélérer le temps d’installation, une partie des aiguillages a été livrée préfabriquées et acheminés à l’aide de wagons-pupitres directement sur le chantier. Les plus complexes des aiguillages ont été acheminés en plusieurs parties, assemblés sur place sur deux voies dédiées, à proximité du chantier, puis installés avec des engins de levage classiques.

Capteurs intégrés

Les nouveaux aiguillages doivent apporter une meilleure fiabilité au réseau, en diminuant les risques d’incidents dans la zone concernée. Les composants des nouveaux aiguillages consomment en effet beaucoup moins de graisse que les anciens. Or les lubrifiants se liquéfient plus rapidement avec les fortes chaleurs et nécessitent des interventions de graissages plus fréquentes.
Ils seront équipés de capteurs intégrés qui transmettent des informations au centre de supervision du réseau francilien. Analysées avec l’aide de l’intelligence artificielle, ils permettent, par exemple, de détecter une surconsommation d’énergie anormale qui peut être le signe d’un sur-effort d’un moteur d’aiguillage pouvant entraîner un possible casse.

 

Chantier de renouvellement des aiguillages, gare de l'Est
Une partie des aiguillages ont été préfabriqués puis livrés à l’aide de wagons pupitres © SNCF Réseau

 

Ewa

Trenitalia veut relier à grande vitesse l’Italie à l’Allemagne

frecciarossa2small

Trenitalia a annoncé vouloir lancer en 2026 son train à grande vitesse Frecciarossa entre Rome et Munich. La liaison prendrait 8 heures, en passant par Innsbruck en Autriche. La compagnie italienne, qui fait partie du groupe public Ferovie dello Stato (FS), envisage aussi une ligne reliant en six heures et demie Milan et Munich.

Ces liaisons, en partenariat avec les groupes allemand Deutsche Bahn et autrichien ÖBB devraient, dans un second temps, à l’horizon 2028, être étendues à Berlin et à Naples. « Relier l’Italie aux principales villes européennes par train est l’un des objectifs stratégiques du groupe FS« , souligne Gianpiero Strisciuglio, le directeur général de Trenitalia cité dans un communiqué.

L’achèvement du tunnel de base du Brenner entre l’Autriche et l’Italie, pour le moment prévu en 2032, pourrait réduire le trajet d’une heure, espère Trenitalia. L’excavation du tunnel côté italien a été achevé fin mai.

Ewa

La SNCF accepte de nouveau les livraisons des rames Alstom pour Eole

RER NG

Bonne nouvelle pour les usagers de la ligne Eole : la SNCF a décidé d’accepter de nouveau les livraisons des RER NG qu’elle avait demandé à Alstom de suspendre.  « Il n’y a plus de petits amas de graisse qui empêchaient les roues d’adhérer au rail« , a indiqué tout à l’heure à VRT Valérie Pécresse. « Des graisses plus miscibles ont été trouvées. Les solutions d’exploitation proposées sont convaincantes« , a ajouté la présidente d’Ile-de-France Mobilités, en précisant que le déploiement des rames a désormais repris.

Transilien SNCF Voyageurs avait en effet demandé fin mars au constructeur ferroviaire de cesser les livraisons suite aux nombreuses pannes affectant ce nouveau matériel. Le taux de de panne enregistré alors par les RER NG était deux fois plus important qu’attendu dans le contrat et et quatre fois supérieur à celui des anciennes rames MI2N que le RER NG doit remplacer sur la ligne E.

 

Ewa

Un showroom sur le train léger Telli inauguré sur le Ferrocampus de Saintes

Sans titre 2 copie 9

Les travaux du futur Ferrocampus de Saintes, lancés fin 2024, avancent. La pose de la première pierre a été officiellement célébrée le 23 mai pour marquer l’intérêt de ce site qui doit accueillir un bâtiment neuf de 1500 m2 avec des salles d’enseignement pouvant recevoir 470 étudiants. Un autre bâtiment d’environ 1600 m2, qui doit être réhabilité, pourra accueillir des bureaux, de la restauration ainsi que « des espaces de scénarisation » (expositions, projections…).

Ce premier chantier doit s’achever à la rentrée 2026. Une deuxième tranche de travaux débutera fin 2025 (pôle formation professionnelle, espace TP et ateliers) pour une livraison des espaces prévue en 2027.

Un showroom a également été inauguré le 23 mai avec l’installation d’une maquette grandeur nature du train innovant léger, « Telli » destiné à revitaliser les lignes de desserte fine du territoire. « Cet espace permet également aux décideurs des mobilités (les Régions) de découvrir les technologies en cours de développement qui agrémenteront leurs trains dans les prochaines années« , indiquent les promoteurs du site dans un communiqué.