Ile-de-France. Comment la RATP se prépare à la concurrence
06 Mai 2021
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Sommaire
- Concurrence. Quatre régions en première ligne
- Région Sud. La dernière ligne droite
- Pays de la Loire. L’ouverture complète en chantier
- Grand Est. « Nous n’avons pas entamé cette démarche pour des raisons d’idéologie »
- Hauts-de-France. Les lignes stratégiques dans le viseur
- « En décidant d’être propriétaires du matériel, les régions n’ont pas retenu nos propositions »
- Ile-de-France. Comment la RATP se prépare à la concurrence
Pour préparer l’ouverture progressive à la concurrence des transports en Ile-de-France, Catherine Guillouard, la PDG de la RATP, est en train de réorganiser en profondeur son groupe. Parmi les changements, il est prévu le lancement d’ici la fin 2022-début 2023, d’une holding de tête pour coiffer toutes les activités de la RATP.
L’ouverture à la concurrence a déjà commencé dans les transports franciliens avec les premiers lots de bus en grande couronne attribués aux principaux opérateurs du marché.
Mais pour la RATP, le choc se produira le 31 décembre 2024 avec l’ouverture à la concurrence des bus à Paris et en petite couronne. Un changement majeur, qui se produira « d’un seul coup », a souligné Catherine Guillouard, sa PDG, lors d’une intervention, fin mars, devant l’Association des journalistes des transports et des mobilités (AJTM).
En tout, 18 000 salariés, soit 40 % des effectifs du groupe, sont concernés. L’ouverture à la concurrence se poursuivra ensuite avec les trams en 2029, puis avec les métros et les RER en 2039. D’où la mise en place, pour s’y préparer, d’une nouvelle organisation de grande ampleur avec le lancement, d’ici la fin 2022-début 2023, d’une holding de tête appelée à coiffer toutes les activités de la RATP. L’Epic lui-même reste en place. « Il reste la structure faîtière », commente Catherine Guillouard.
La holding coiffera les Business Units
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Retrouvez le dossier Concurrence. Quatre régions en première ligne dans le magazine VR&T n°647