Des sièges made in France

Parmi les équipementiers, la sellerie cherche aussi à mieux se faire connaître. Ainsi, et malgré ses 50 ans d’expérience, c’est la première participation de Cofransel. Ce sellier met en avant cette année son dispositif de gestion de la maintenance des assises des bus et cars. Cofransel réalise, grâce à une application dédiée, l’inventaire, relève les anomalies et propose des rénovations dans les sites de remisage pour limiter l’immobilisation des véhicules. L’autre nouveauté concerne les sièges conducteur. L’entreprise propose un échange standard grâce à l’important stock de pièces détachées de ses ateliers. En cas de détérioration, Cofransel récupère le siège sur place et peut procéder à sa rénovation avec une garantie de deux ans sur la base de 11 points de contrôle. L’idée est d’éviter que l’équipement endommagé ne soit tout simplement jeté. L’intervention de pose-dépose (opérée en un peu plus d’une demi-heure) et de reconditionnement a déjà porté sur 180 sièges depuis janvier 2021 ; elle a permis d’éviter sept tonnes de déchets, soit une économie de 60 000 € pour les transporteurs.

Aunde intervient également sur le secteur de la sellerie. L’entreprise allemande dispose d’une filiale en France implantée à Saint-Quentin (02), un sous-traitant textile spécialisé dans la fabrication de sièges pour l’industrie automobile. Aunde se présente comme le leader mondial dans le design, la conception et les matériaux de revêtements pour les sièges des véhicules de transport. Cette présence à Paris permettra de mieux faire connaître l’industrie ...