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... et en quête de notoriété

Article présent dans le dossier : Les rendez-vous incontournables du Salon européen de la mobilité

C’est la même stratégie de conquête qui anime Le Train. L’entreprise, qui entend concurrencer la SNCF sur le Grand Ouest, devrait proposer à terme 50 trains quotidiens. Concentrée pour l’heure sur l’axe Nantes – Tours – Bordeaux, Le Train proposera une desserte régionale « complémentaire » de la SNCF, desservant Poitiers, Angoulême, en poussant jusqu’à La Rochelle et au sud de Bordeaux. Mais pour réaliser son démarrage courant 2023, le transporteur devra d’abord trouver les dix rames à grande vitesse nécessaires à cette desserte. Comme l’explique son directeur général Alain Getraud, des négociations sont en cours sur le sujet. Il pourrait s’agir de rames SNCF Atlantique radiées, qu’il faudrait rénover et équiper pour circuler sur le réseau français. Faute d’accord, Le Train pourrait se rabattre vers des AVE espagnols (type TGV Atlantique) déjà homologués pour franchir la frontière. Sur le plus long terme, l’entreprise envisage d’acheter des rames neuves, les mêmes que celles de la SNCF. Même si son démarrage a été légèrement décalé, Le Train entend bien profiter du salon pour se faire connaître de la profession, avant de lancer une campagne de communication publique quand les derniers obstacles seront levés.

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Retrouvez le dossier Les rendez-vous incontournables du Salon européen de la mobilité dans le magazine VR&T n°660

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