Incontournables opérateurs...

On retrouve les incontournables poids lourds du secteur, même si on regrettera l’absence des exploitants de réseaux, comme Tisséo à Toulouse, les TCL à Lyon, ou encore la STIB à Bruxelles. On pourra faire le point avec la RATP, engagée dans le plan bus 2025 visant à convertir à cette échéance l’intégralité de sa flotte aux énergies propres, hybride, électrique et biogaz. Même démarche chez Transdev, en Ile-de-France comme en province, où apparaissent de plus en plus de matériels fonctionnant au biogaz et à électricité. Ou encore avec Keolis qui met aussi en avant, outre ses services de trains ou de bus, son expérience dans le trolleybus (notamment à Lyon), les navettes fluviales et maritimes, l’autopartage, le téléphérique urbain (à Brest) ou encore les navettes autonomes électriques.

A côté de ces « historiques », on trouve des challengers qui souhaitent pleinement investir le marché français. C’est le cas de l’italien ATM, l’opérateur historique du réseau de Milan, la ville invitée d’honneur de cette édition. Déjà numéro 1 en Italie, l’entreprise se lance à la conquête du marché européen. Après avoir obtenu l’exploitation du métro de Copenhague en 2008 (avant celle du tramway), c’est Paris qui est dans le viseur d’ATM. L’opérateur vient de se porter candidat à l’exploitation des lignes 16 et 17 du Grand Paris Express. Adossé à Egis, l’italien sera opposé à Keolis et RATP Dev sur ce contrat de 7 ans. Cette candidature marque sans doute une accélération de son développement à l’international.